Descartes Bonheur Devoir Desir

dans un cadre moral différent. Pour lui, le principe suprême de la morale est l’autonomie de la volonté. Il veut dire par là que l’Homme doit fixer lui-même ses propres valeurs morales en suivant sa raison. Ainsi, ses actions seront régies par son devoir, et non pas par un intérêt quelconque et personnel qui ne profiterait pas au bien moral. Kant parle alors de « bonne volonté » puisque les actions de l’individu sont poussées par une volonté noble et non pas en fonction d’un éventuel gain : son action

composée et où j'ai eu 18/20. La distinction fondamentale, essentielle entre l'animal et l'être humain, entre la chose et la personne, ou bien encore entre l'objet et le sujet procède du fait que l'homme est doté par nature de la raison. Selon Descartes, c'est donc l'esprit pensant définissant l'humain qui lui donne la capacité d'être libre. Nonobstant, l'homme n'est pas libre en lui-même. En effet, à différentes étapes de l'acte volontaire, propre à l'homme, se dressent des obstacles divers et

gouvernent les philosophies rois et où soldats et artisans sont subordonnés. Il n'y a rien de pire, en effet, que d'être gouverné par des ignorants. La politique est un savoir et il faut donc que gouvernent ceux qui savent. Le philosophe a donc le devoir de gouverner. Néanmoins en aucun cas le philosophe ne prendra le pouvoir car il deviendrait un tyran. Il doit attendre que les citoyens lui demandent de gouverner. Mais comme, hélas, le philosophe est en général incompris, la politique platonicienne

Texte | "Malheur à qui n'a plus rien à désirer ! il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède. On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux. En effet, l'homme avide et borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire

videra les usines et libérera l’humanité de son fardeau le plus ancien et le plus naturel, le fardeau du travail, l’asservissement à la nécessité. Là, encore, c’est un aspect fondamental de la condition humaine qui est en jeu, mais la révolte, le désir d’être délivré des peines du labeur ne sont pas modernes, ils sont aussi vieux que l’histoire. Le fait même d’être affranchi du travail n’est pas nouveau non plus ; il comptait jadis parmi les privilèges les plus solidement établis de la minorité.

Ici la question est intéressante. Dans la construction de la pensée de l'élève , elle ouvre une nuance sur le sens du «doit-on ?» qui est ici ouvertement moral. Est-ce une nécessité ou une obligation au sens de "l'impératif catégorique" de Kant (un devoir moral auquel je ne peut me soustraire) ? Ne peut-elle pas dans certains cas nous porter plus de mal que de bien. L'alternative qui nous est ici proposée est que le mensonge pourrait être préférable. Ce qui est une proposition très

de penser la place à accorder aux autres et à la vie citoyenne si la valeur de mon existence occupe désormais + de place que la vie du grp. Alors qu’autrefois, le bonheur égoïste semblait contraire au bonheur collectif, ne devient-il pas désormais nécessaire d’affirmer la supériorité du bonheur individuel sur tte autre forme de bonheur ?· Qu’est-ce qui façonne notre identité ? · En quoi, depuis la Renaissance, l’homme a-t-il modifié sa conception de l’identité et de tt ce qui s’y rattache ?

Sujet de dissertation philosophique proposé aux élèves de section S en devoir maison le 22 décembre 2006. 1. Détermination du problème 1.1. Définitions Le désir s’entend comme « tendance spontanée et consciente vers une fin connue ou imaginée ». L’ordre du monde désigne l’ensemble des lois de la nature dans la mesure où elles expliquent que certaines séries d’événements arrivent, tandis que d’autres n’arrivent pas. 1.2. Forme de la question « Faut-il » ? Il ne s’agissait pas tellement

Désir "Le désir est l’appétit accompagné de la conscience de lui-même." Spinoza (1632-1677) Spinoza définit ici le désir. Qu’est-ce que l’"appétit" ? L’appétit est cette force qui pousse à rester en vie, cet effort à "persévérer dans son être", comme dit Spinoza. Ne dit-on pas avoir "l’appétit de vivre" ? Les différents appétits (faim, soif, besoin sexuel) ne sont que des expressions de cet appétit fondamental qui anime tout être vivant. L’appétit se trouve chez l’homme en ce qu’il est à la

| | |"Je pense où je ne suis pas, donc je suis où je ne pense pas." (Lacan, Écrits) | | |* "Je pense donc je suis" (Descartes, Discours de la méthode) | |Autrui