Description De Jacques Lantier

passe du journal au récit. Au passé composé, Sartre dira qu’il « accentue la solitude de chaque unité phrastique ». Style ajoute à la solitude du personnage face au monde et lui-même. ■ Déconstruction du personnage : Meursault n'a pas d'identité, description d'action plutôt que récit ■ Meursault est l’étranger, au monde, paraît insensible et passif, semble vivre dans l’instant. Il ne songe guère à se défendre, et l’engrenage judiciaire s’enclenche et le broie sans qu’il semble aucunement incommodé,

réformiste, conçu autour du personnage de Rasseneur souhaite « exiger les reformes possibles », sans provoquer une révolution. Zola fait ici référence à ceux que l’on a appelés les « possibilistes », réunis dans le parti de Paul Brousse en 1882, (Jacques Vassevière, 1989). Avec le personnage Rasseneur, Zola va poser un avis personnel, conservatiste et plus rationnel sur la lutte émancipatrice des ouvriers de son temps, à savoir, l’impossibilité d’avoir un prolétariat possédant. 27 Le nihilisme

de Maupassant avec Bel Ami 1985 · Les frères Goncourt avec Germinie Lacerteux 1965 · Emile Zola avec Germinal 1985 La description objective de la réalité grâce au naturalisme a permis une prise de conscience des inégalités sociales, exposant aux yeux des classes les plus aisées les souffrances des plus démunies, souvent oubliés par les autres milieux sociaux au milieu du siècle

lexical de l'obscurité : «  d'une épaisseur d'encre » (l.1) « l'embrun aveuglant des ténèbres » (l.6) = sentiment de fragilité , de vulnérabilité. Le premier paragraphe éloigne le texte de l'univers réaliste des chroniques et nous entraîne dans une description de l'immensité glacée sinon poétique du moins romanesque. ==> la vision du personnage se trouble sous l'effet de la fatigue et du froid ; il aperçoit quelque chose qui ressemble au feu de l'enfer : «  3 brasiers brulants au plein air et comme suspendus »

Le personnage du roman n’est-il qu’un révélateur de la société qui l’entoure ?Le roman s’est progressivement éloigné de ses aspects merveilleux ou invraisemblables pour se rapprocher du réel. Dans ce mouvement, le personnage, ancré dans la société dans laquelle il évolue, joue un rôle centrale, s’inscrivant dans un contexte historique et social dont il est le représentant. Est-ce à dire pour autant que le personnage de roman n’est qu’un révélateur de la société qui l’entoure ? Autrement dit, la seule

sociale etc. * Sorte d’entreprise de « mimésis » du réel. Les personnages sont solidement campés dans un corps. Ils sont dotés de traits psychologiques (personnages de Balzac vivement détaillés , description proche de l’hypotypose : personnage d’Etienne Lantier dans Germinal de Zola) . * Description détaillée et informations sur le personnage ( cf Zola L’œuvre, personnage de Claude, de Christine : nous avons des paragraphes entiers consacrés à leur vie : enfance, études, parents, amis …)

1 Trois nouvelles naturalistes Anthologie Présentation par Stéphane Gougelmann Étonnants Classiques, n° 198 2,75 € I. P O U R Q U O I É T U D I E R TROIS NOUVELLES NATURALISTES ? L naturalistes – Jacques Damour de Émile Zola (1880), La Retraite de Monsieur Bougran de Joris-Karl Huysmans es raisons qui justifient l’édition de trois nouvelles (1888) et Hautot père et fils de Guy de Maupassant (1889) – ne manquent pas. La première tient à leur valeur littéraire évidente. Faut-il rappeler

premier cours sur Paris et ses écrivains . Il y a plusieurs manières de découvrir Paris : immobile, d’une fenêtre, d’un balcon, de la terrasse d’un café ; ou depuis un lieu élevé, du haut de la tour Saint-Jacques de la Boucherie ou du musée d’art moderne de Beaubourg, de l’esplanade du Sacré-Cœur de Montmartre ou du dernier étage de la Tour Eiffel ou de la Tour Montparnasse ; ou mobile, à pied, en trottinette ou en vélo (vous avez pu largement expérimenter

dont le narrateur ne connaît initialement ni la vocation ni la fonction, si ce n’est d’ « abriter deux douzaines de mille d’hommes », rappelle la première vision fantastique et inquiétante de la mine qui interrompt la marche interminable d’Etienne Lantier dans l’œuvre naturaliste d’Emile Zola, Germinal. Telle cette mine personnifiée en bête sournoisement tapie et attendant sa ration quotidienne d’hommes à dévorer, la cheminée menaçante « de brique autrefois rouge, mais devenue noirâtre comme le reste

de Robert Fernier (collection "Les Grands Artistes"). Enfin, les ouvrages de référence et de lectures supplémentaires ont compris: La Littérature e t la Peinture en France de L. Hautecoeur, La Vie quotidienne des artistes français au 19" siècle de Jacques Lethève, La Vie artistique au temps de Baudelaire d'A. Tabarant, French Realism: The Critical Reaction 1830-1 970 de B. Weinberg, etc. Une bibliographie plus complète se trouve à la fin de cet article. L'étude des peintures et gravures fut facilitée