Description De Yonville

titre 15Praud 19/10/2020 Laura COMMENTAIRE STYLISTIQUE L3LFA031 - DM - Emma est invitée au bal annuel de la Vaubyessard, et est introduite pour la première fois au monde de l’aristocratie. Elle vient d’épouser Charles et de s’installer à Yonville, en Normandie. 1 Emma se sentit, en entrant, enveloppée par un air chaud, mélange du parfum des fleurs et du beau 2 linge, du fumet des viandes et de l’odeur des truffes. Les bougies des candélabres allongeaient des 3 flammes sur les cloches

la mort du romantisme. I) Une multiplicité de discours qui crée un effet comique a) Deux discours que tout oppose Deux discours présents ici, deux situations d’énonciation: la SE officielle=le président qui parle au public présent à la foire de Yonville. La SE officieuse, Emma et Rodolphe qui n’écoutent pas du tout ce discours officiel et parlent d’autre chose, en secret. Ces deux discours s’opposent complètement. Dans le discours du président, on est dans le champ lexical du bétail, et plus généralement

ou l15 « la couture l’irritait » c’est un simple témoin. B) Une focalisation interne Exemple : interjection ah quoi bon ? J’ai tout lu se disait-elle. Quand Emma dit que la cloche est monotone, c’est elle qui perçoit qu’elle l’obtient. Description faite par le regard d’Emma «  quelque chat que les toits ou dans les campagnes C) Un discours indirect libre Ah quoi bon ? Ah quoi bon ? Qui l’entendait ? Rapporte le plus direct possible la démarche et le discours intérieur d’une personne

cette vie monotone. Son goût pour la lecture et la musique ne la rendent pas heureuse. Une invitation au bal du marquis d'Andervilliers lui redonne la joie de vivre. Lorsqu’Emma attend un enfant, son mari décide de quitter Rouen et s'installer à Yonville-l'Abbaye. Emma fait la connaissance des personnalités locales : le pharmacien progressiste et athée M. Homais ; le curé Bournisien ; Léon Dupuis, clerc du notaire M. Guillaumin ; le noble libertin Rodolphe Boulanger. Emma est déçue par la naissance

dans "le souvenir de ce bal". Emma rêve aussi de Paris et se met à lire Balzac, George Sand et Eugène Sue. Mais à Tostes, l'ennui s'accroît et la jeune femme est de plus en plus irritée par le manque d'ambition et le laisser-aller de son mari. A Yonville. Emma se prend à rêver à des jours meilleurs. Emma devient mère mais aurait préféré un fils. Emma tombe amoureuse de Léon. Elle trouve son époux banal. Emma lutte contre l’amour pour Léon et sa volonté de rester vertueuse. Elle se met à mépriser

l’étude porte sur la question du symbole et de la description, alors que la deuxième porte sur l’analyse du Bourgeois et de la Bêtise. PREMIER MOMENT OBJET ET SYMBOLE : LE LANGAGE DES CHOSES MUETTES PREMIÈRE PARTIE : VÉRITÉ DES CHOSES La question abordée ici est celle de la description de la Nature, de son statut et de sa portée symbolique. La critique aborde traditionnellement cette question en étudiant la dimension symbolique de la description – soit qu’elle la considère comme anti-romanesque

les simples mots. Ensuite, le roman quant à lui accorde de l’importance aux détails, et à leur analyse. La description est ainsi un procédé d’écriture très fréquent dans le roman, elle joue le rôle de documentation, et d’explication. Ainsi, dans le roman Madame Bovary, de Flaubert, paru en 1857, l’auteur décrit très précisément les différents lieux, et notamment le village de Yonville où Mme Bovary s’installe. Au début de cette deuxième partie du roman, il commence par préciser la localisation

indirect libre, discours direct et description selon une progression subtile et vivante qui nous fait passer du point de vue conscient du personnage au point de vue inconscient. Enfin, ce temps d’inertie assure néanmoins la progression de l’action car c’est la psychologie du personnage et non un événement extérieur qui permet au roman de se poursuivre car le désarroi d’Emma est tel qu’elle finit par tomber malade et cette maladie motive le déménagement pour Yonville. 2) Ecriture ironique Emma

passe du journal au récit. Au passé composé, Sartre dira qu’il « accentue la solitude de chaque unité phrastique ». Style ajoute à la solitude du personnage face au monde et lui-même. ■ Déconstruction du personnage : Meursault n'a pas d'identité, description d'action plutôt que récit ■ Meursault est l’étranger, au monde, paraît insensible et passif, semble vivre dans l’instant. Il ne songe guère à se défendre, et l’engrenage judiciaire s’enclenche et le broie sans qu’il semble aucunement incommodé,

lecteur alors est amené à tenir le raisonnement suivant : l’abbé Bournisien est bien un « infirme d’esprit » ; il est en même temps curé. Or, cela n’étonne personne, cela ne pose de problèmes à personne. C’est donc normal. Enfin, si cela est normal à Yonville, pourquoi ne le serait-ce pas dans tous les autres villages de France, puisque Bournisien est « un curé ordinaire ». De là à conclure que tous les curés sont des infirmes d’esprit, il n’y a pas très loin. Examinons maintenant les reproches formulés