Description Frederic Moreau

Georges Perec, « Les choses » :Présentation : « Les Choses » a obtenu le prix Renaudot en 1965, c’est le premier ouvrage publié par Georges Perec et qui a rencontré immédiatement le succès, il a été vendu à plus de cent vingt mille exemplaires. C’est le roman d’une époque, dont le sous-titre est une « histoire des années soixante », celle de la société de consommation qui vient juste de débuter en France. Georges Perec nous raconte l’histoire d’un jeune couple, Jérôme et Sylvie, deux

Introduction Le roman est un long récit, où l’auteur cherche à éveiller l’intérêt par la description des mœurs, l’analyse des caractères des personnages et la particularité des scènes. Le personnage principal est le héros ou l’antihéros et s’oppose au héros antique ou au héros du théâtre tragique. Il est loin d’avoir un destin illustre mais a des sentiments et une vie qui ressemblent plus à celle du lecteur. En effet depuis le XVII siècle, les romanciers cherchent à faire vivre des personnages proches

deux romans d’apprentissage du XIXe siècle. Tout au long de chacun de ces deux romans se tisse l’éducation d’un jeune homme, Eugène de Rastignac chez Balzac, Frédéric Moreau chez Flaubert, qui cherche à percer dans « le monde », cette « chose vague, miroitante et indéfinissable », dit le narrateur de L’Education qui observe par les yeux de Frédéric. Plus précisément, les deux scènes que nous allons analyser présentent chacune une femme, chez Balzac Clara de Beauséant, une grande dame de l’aristocratie

son visage : elle apparaît dans l’ombre des feuillages et le soleil, (effet de contraste fort), comme une « apparition » (blonde sous un grand chapeau de paille = unité des couleurs soleil et paille, jaune et lumière : caractère pictural de la description) : contraste entre les mots « fillette » et « sévèrement » : elle a un corps d’enfant mais déjà un sérieux d’adulte. Puis dimension « prophétique du texte par amorce et anticipations : « je fus « prévenu » / après tant d’années, geste « dont j’étais

classique à Paris du jeune provincial qui recherche vie aventureuse et vie sociale dans la capitale. Stendhal qui fréquenta l'Hôtel de Castries en fait ici dans le Rouge et le Noir, ainsi que cinq ans plus tard en 1835 dans la Vie de Henry Brulard un description très précise[2] On a beaucoup relevé le rapprochement que fait Julien avec Louis Jenrel criminel dont un extrait de journal évoque l’exécution (livre premier, fin du ch.V : « Pauvre malheureux, son nom finit comme le mien… ») en y soulignant, à

société avec un souci d'exa […] Quand on étudie comment les sociétés vivent, s'expriment dans le romanesque, il faut d'abord se garder de tout sociologisme. Nul roman, même l'œuvre de Balzac, ne donne du social une image innocente ou totale. La description sociologique due aux romanciers dépend du statut idéologique des groupes sociaux qu'ils mettent en scène. Stendhal se distingue d'un romancier « romantique » par la lucidité avec laquelle il montre que tout groupe social important a sa mythologie

poursuit la voie du réalisme et s’applique à donner une image fidèle de la société de son temps. Les normes et la médiocrité d’un Homais (le pharmacien qui triomphe à la toute fin de Madame Bovary) ne laissent pas de place aux rêves d’Emma ou de Frédéric Moreau dans L’Education sentimentale. Dans des récits où le pathétique est parfois teinté d’ironie, Flaubert réside dans sa conception du roman : le réalisme n’est pas une fin en soi et l’œuvre n’a d’autre but qu’elle-même. Les phrases de Flaubert sont

L’imparfait et le passé simple de l’indicatif Ce sont les deux temps caractéristiques du récit au passé. – L’imparfait correspond à une action qui a eu lieu dans le passé, et dont on ne connaît ni le début ni la n. Il est le temps utilisé pour la description. Exemple : « L’hôtel se trouvait sur le boulevard de La Chapelle, à gauche de la barrière Poissonnière. » – Le passé simple correspond à une action qui a eu lieu dans le passé, et dont on connaît le début et la n. Il est utilisé pour rendre

que, par Jules, il formula son esthétique, il s’efforça d'en appliquer les dispositions dans ce premier ouvrage vraiment concerté. Point de récit suivi, mais une action qui se noue et se dénoue selon le lieu, la circonstance, la durée. Au lieu de descriptions et de confidences, des scènes qui concrétisent cette action. Le jeune romancier connaissait déjà la valeur de l’intervalle, qui donne la sensation d’une durée vivante, et dont il usera avec maestria dans la seconde ‘’Éducation sentimentale’’. S'il

s’apprête à devenir impitoyable pour conquérir Paris. Enfin, l’intrigue fait également voir une réalité expliquée. Ainsi, Flaubert donne sa vision de la révolution de 1848 dans L’Éducation sentimentale. Dans la troisième partie du roman, le héros, Frédéric Moreau, a surtout la position d’un témoin. Le romancier nous fait voir les événements parisiens de février à juin 1848, de la chute de Louis-Philippe à la répression du mouvement ouvrier. Sa vision désabusée des événements (l’incohérence, le désordre