Destins

INTRO : Au 5e siècle avant JC, Eschyle, Sophocle, et Euripide mettent en scène le destin malheureux des héros de la mythologie. A l'age classique, au 17e siècle, Racine et Corneille campent des personnages tourmentés par leur passions ou en proie à de terribles dilemmes. La tragédie contemporaine du 20e siècle, de Ionesco, Beckett à Genet ou Koltès propose le plus souvent un regard désespéré sur la condition humaine et sociale de l'homme . Peut-on éprouver du plaisir devant une tragédie ? Il est

l'apparence occulter ton être, débarasse-toi de la persona que le monde veut te faire porter. -> Vertu de la sincérité Stoïciens -> On ne peut pas enlever le masque, puisque c'est celui qui nous a été donné par le destin. Il faut jouer notre rôle jusqu'au bout, assumer ce rôle que le destin nous a donné. -> "Sois naturel" = Assume le rôle que Moïra t'a donné, car Moïra est toujours juste. On n'est jamais plus que ce qu'on montre, on ne vaut pas plus que ce qu'on donne aux autres. cf. Céline, Voyage

donnez leur un titre 2) après avoir cherché la définition et les caractéristiques de la tragédie , préparez un exposé montrant la ressemblance de ces scènes avec ce genre théâtral. Aidez vous des idées suivantes: - le poids de la fatalité et du destin - des personnages prisonniers de leur existence - l'impossible alliance entre raison et passion - un lecteur partagé entre terreur et pitié 3) relisez les chapitres VI , IX , XVII et XXV : quelles différences passions sont mises en scènes ?

pas, elle représente aussi la résistance, cella indique clairement que le poète invite à la résistance, il insiste sur le fait qu’il est encore temps d’agir, l’idée d’agir sans rien dire. On remarque aussi la notion de « moïra » qui correspond au destin dans la tragédie grec. Eloge de la résistance, fierté. Ce poème est un poème de contrebande, on voit un double discoure qui a permis au poète de publier ses textes sans être censuré, ce texte avait pour but de redonner de l’espoir et d’inviter à

dilemmes et passions Objet d’étude : la tragédie Séance 1 : le dilemme cornélien Le tragique est une pièce de théâtre de registre tragique Le registre tragique met en scène des personnages soumis à des forces qui les dépassent : les passions, le destin, les dieux… Le ton d’une tragédie est élevé, le niveau de langue soutenu, les vers sont des alexandrins. Les personnages font partie de l’aristocratie qu’ils soient historiques ou mythologiques. Les valeurs et vertus sont les fondements de leurs

maniement de l’ironie tragique 2. Les différents thèmes abordés grâce au mythe - thème de liberté et du déterminisme (fatalité) ( l 13-14) « le problème du libre arbitre » différent de la philosophie de la prédestination Œdipe est maître de son destin, a battu le Sphinx et a la reconnaissance des Thébins. Il pense qu’il a la même volonté que lui, mais il se trompe. Tiresias conteste cela et s’appuie sur la vérité des croyances, des oracles. ® 2 croyances s’opposent Le pouvoir politique est différent

cette déclaration contradictoire, il était allé interroger l’oracle. Mais ce dernier, au lieu de lui répondre, prédit qu’il épouserait sa mère, engendrerai une descendance maudite et qu’il tuerait son père. Pour éviter que ne s’accomplisse ce tragique destin, au lieu de retourner à Corinthe vers ceux qu’il prenait toujours pour ses parents, il prit une autre direction. A un carrefour, il rencontra un homme qui ressemblait à celui décrit par Jocaste. Ce denier lui disputa la priorité du passage, si bien

à celle de l’Oreste déraciné du début de la pièce. Le personnage en quête d’une identité, plus exactement d’une mémoire collective, s’est enraciné dans les conséquences d’un acte qu’il assume jusqu’au bout parce que tel est son destin. Nous retiendrons surtout que ce destin est son œuvre. Aucune force divine ne l’aide ni ne l’entrave. Il est l’image de l’individu dans toute sa laïcité. Jupiter n’en a pas été le maître. La vraie vie de l’homme libre commence de « l’autre côté du désespoir » lit-on

sous ses yeux, Antigone est une petite fille bourgeoise, gâtée mais courageuse. Cocteau respecte néanmoins une exigence de la tragédie : l'ironie tragique. D'acte en acte des éléments se répètent, se font échos et tissent le fil infernal du destin. Ces échos concernent surtout l'acte I et l'acte III : -Acte I : Jocaste est attirée par un jeune soldat, qui pourrait avoir l'âge de son fils perdu (p.54), Jocaste avoue ses rêves à Tirésias et notamment celui d'une pâte gluante ( p.49) qui évoque

Mais les stoïciens pensaient que la Nature est un être divin et intelligent, qui ne fait rien en vain. Tout est fait pour quelque chose, tout a un but, tout est finalisé. Le but ultime que poursuit la nature, c'est évidemment le Bien. Le destin qui règne dans le monde est donc bon, il est une Providence. Mais ce Bien, c'est la vie et le Bien du Tout, de la nature elle-même, non de chaque créature qui la compose. Chaque homme n'est qu'un rouage du grand mécanisme universel, et c'est par une folle