Destrier

et de sang comme le commun des mortels, peuvent-ils satisfaire des attentes si ambitieuses? Il a fallu pour cela poser un autre postulat facile et énorme : ils sont tout simplement devenus héroïques. On attend des PDG qu’ils chevauchent leur blanc destrier et, pleins de panache, signent les exploits spectaculaires qui assurent le triomphe (éphémère?) de l’entreprise et entraînent le cours vers de nouveaux sommets. Éphémères, eux aussi. © Éditions d’Organisation La consommation de héros Dans ce mythe

courut vers l’homme, et tendit une main hésitante vers les rênes du premier cheval. D’un œil suspicieux, l’homme l’examina de haut en bas, et James se rappela soudain qu’il ne portait qu’un pyjama à rayures bleues et blanches. — Ne touche pas à mon destrier, gamin, gronda l’inconnu. Personne d’autre que moi ne s’occupe de cette bête. Je t’ai demandé de prendre mon cheval de trait. Du doigt, il indiqua le portique où un cheval bai attendait, attelé à un chariot rempli de sacoches en cuir et de sacs de

répète ; que ferons-nous d’un cheval pour nous deux, je ne puis pas monter en croupe nous aurions l’air des deux fils Aymon qui ont perdu leurs frères ; vous ne pouvez pas m’humilier en chevauchant près de moi, en chevauchant sur ce magnifique destrier. Moi, sans balancer un seul instant, je prendrais les cent pistoles, nous avons besoin d’argent pour revenir à Paris. – Je tiens à ce cheval, Athos. – 415 – – Et vous avez tort, mon ami ; un cheval prend un écart, un cheval bute et se couronne

le répète ; que ferons-nous d’un cheval pour nous deux, je ne puis pas monter en croupe nous aurions l’air des deux fils Aymon qui ont perdu leurs frères ; vous ne pouvez pas m’humilier en chevauchant près de moi, en chevauchant sur ce magnifique destrier. Moi, sans balancer un seul instant, je prendrais les cent pistoles, nous avons besoin d’argent pour revenir à Paris. — Je tiens à ce cheval, Athos. — Et vous avez tort, mon ami ; un cheval prend un écart, un cheval bute et se couronne, un cheval

le répète ; que ferons-nous d’un cheval pour nous deux, je ne puis pas monter en croupe nous aurions l’air des deux fils Aymon qui ont perdu leurs frères ; vous ne pouvez pas m’humilier en chevauchant près de moi, en chevauchant sur ce magnifique destrier. Moi, sans balancer un seul instant, je prendrais les cent pistoles, nous avons besoin d’argent pour revenir à Paris. – Je tiens à ce cheval, Athos. – 415 – – Et vous avez tort, mon ami ; un cheval prend un écart, un cheval bute et se couronne

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le répète; que ferons-nous d'un cheval pour nous deux, je ne puis pas monter en croupe; nous aurions l'air des deux fils Aymon qui ont perdu leurs frères; vous ne pouvez pas m'humilier en chevauchant près de moi, en chevauchant sur ce magnifique destrier. Moi, sans balancer un seul instant, je prendrais les cent pistoles, nous avons besoin d'argent pour revenir à Paris. — Je tiens à ce cheval, Athos. — Et vous avez tort, mon ami; un cheval prend un écart, un cheval bute et se couronne, un cheval

le répète ; que ferons-nous d’un cheval pour nous deux, je ne puis pas monter en croupe nous aurions l’air des deux fils Aymon qui ont perdu leurs frères ; vous ne pouvez pas m’humilier en chevauchant près de moi, en chevauchant sur ce magnifique destrier. Moi, sans balancer un seul instant, je prendrais les cent pistoles, nous avons besoin d’argent pour revenir à Paris. – Je tiens à ce cheval, Athos. – 415 – – Et vous avez tort, mon ami ; un cheval prend un écart, un cheval bute et se couronne