Déterminisme

La conception scientifique _Par Vanessa _Jolin Peut-on véritablement affirmer qu’il existe un déterminisme absolu ? Étant donné le fait que l’Univers est constitué de nécessité et de hasard, il va de soi que ce monde doit s’accorder avec l’idée qu’il engendre une très grande marge d’indétermination. Prenons par exemple l’être humain, bien qu’il soit perçu comme étant le fruit du hasard, son évolution, depuis le tout premier homme, est sans l’ombre d’un doute, une nécessité incontournable. En

d’expérimentation. Deux lois fondamentales guident les romanciers naturalistes dans leur écriture : le déterminisme social et le déterminisme héréditaire des personnages. Ainsi, dans Thérèse Raquin, Zola crée une situation dans un milieu social précis et y place deux personnages, un homme et une femme, tous deux chargés d’une lourde hérédité. Les personnages sont donc prisonniers d’un déterminisme et n’ont pas, par conséquent, de libre arbitre. Puis Zola les observe et tente d’expliquer l’union étrange

tête et qu'on vous verrait le cul... ».) . Jacques incarne aussi la pensée juste et le bon sens. Diderot nous parle du fatalisme et le déterminisme (doctrine selon laquelle tout, dans le monde, arrive nécessairement selon la loi des causes et des effets.) à travers ces différentes œuvres. Ici, il se moque de fatalisme du maître et met en évidence le déterminisme de Jacques. Voilà pourquoi Diderot a toujours été en opposition avec l’Eglise qui est purement fataliste. Diderot décrit la façon arbitraire

mais elle est parfois trompeuse et source d'illusion. En d'autres termes, «avoir conscience» de quelque chose ne suffit nullement à connaître sa nature ou à être assuré de sa réalité. 2. Le problème du déterminisme : la liberté n'est qu'illusion a. Le problème du déterminisme On appelle déterminisme le principe issu de la méthode des sciences exactes suivant lequel tout événement est l'effet nécessaire d'une cause antérieure. Les actions humaines, s’accomplissant dans la nature, ne sauraient échapper

entièrement abandonnée, sans aucune aide d’aucune sorte, à l’insoutenable nécessité de se faire être jusque dans le moindre détail. » Sartre, L’être et le néant. Bergson cherche à penser la liberté en dehors des cadres du déterminisme et du libre arbitre. Le déterminisme psychologique revient à penser la décision volontaire comme l’effet mécanique de multiples éléments jouant le rôle de causes. La causalité mécanique, posant que « la même cause produit le même effet », postule donc qu’une même

protéger le corps social du danger qu’ils incarnent, on les mettra hors d’état de nuire sans les accabler moralement, comme on le fait avec un chien enragé. Les sanctions, selon Spinoza sont nécessaires socialement mais n’ont pas d’utilité morale. Déterminisme remet donc bien en cause l’existence d’une sphère proprement morale. Dans la sanction sociale et non pas morale, les hommes sont traités comme des choses, l’humanité est comme niée. Nier la liberté revient à ôter tte moralité aux actions humaines

l’effet (et qui « informe » la matière) ; la cause finale, c’est le but, l’objectif de l’action, le « ce en vue de quoi ». La science moderne a congédié l’idée d’une cause finale, d’un objectif poursuivi par la nature, en lui opposant l’idée d’un déterminisme naturel suivant des lois sans but. Ce n’est pas dire que la notion de fin a perdu toute signification en perdant le statut de cause. Cette exclusion était peut-être au contraire la condition pour que la fin acquière un sens propre ; la fin relève

humaine. De ce point de vue, le destin serait fixé d’avance par une puissance supérieure aux êtres humains, qui peut être Dieu, ou bien la nécessité naturelle, ou encore les lois gouvernant l’histoire. Du point de vue moral, le fatalisme est un déterminisme ou un prédéterminisme, selon lequel les causes du cours des événements sont indépendantes de la volonté humaine, ce qui revient à nier à première vue la liberté de choix de l’homme. Dans un sens affaibli, le fatalisme peut désigner une attitude

libre, dès qu'il se met sous la conduite de la raison et non sa raison (la raison = faculté de connaitre- discerne le bien du mal, le vrai du faux) III- Liberté (=libre arbitre, liberté de choisir = liberté de la volonté) et déterminisme A- En faveur du déterminisme Spinozza : le libre arbitre est une illusion qui nait de l'ignorance des choses qui determines nos choix Baron d'holbach diderot; freud

le fait languir.,« Tu as donc été amoureux ? Si je l’ai été ! »(l21/22) , « le moment est-il venu ? Qui le sait ? » (l-29/30) Ce rôle inhabituel pour un serviteur amène le lecteur à réfléchir au statut de héros dans le roman. b) La loi du déterminisme* Malgré sa position, nous comprenons que Jacques n'a pas toujours l'autorité d'un héros épique. Il prend pour modèle son capitaine (l-4), il se laisse aller à boire (l-9/10), son père le domine (l-13,14), il s’enrôle par dépit dans un régiment