Diabolisation

historiographie on commence seulement à remettre en question le modèle du totalitarisme qui marche en réalité modérément. Et en insistant sur le caractère de consentement parmi la population plutôt que sur la nature répressive du régime. La raison de cette diabolisation est, au sortir de la WWII, la peur de la troisième WW et l’occupation soviétique possible. Les historiographes vont donc forger une image de peuple résistant et diaboliser le totalitarisme. L’historiographie est alors un vecteur de mobilisation

de mélodrame, à fleur de peau et de lèvres, ténébreux et sanglant à souhait62 ». Être en compagnie de Fagin, de Sikes, de Monks, c'est entrer dans un univers de rictus, de grimaces et d'imprécations. Le personnage de Monks semble imprégné d'une diabolisation bon teint, mais Dickens a forcé la dose : son diable est un démon de littérature, emprunté à Matthew Gregory Lewis (1775-1818), connu sous le surnom de « Monk Lewis » depuis la publication en 1796 du fantastique et scandaleux The Monk. Fagin, lui

construire un lien de proximité, ce qui n’est pas le cas de la publicité. C’est pourquoi, nous pensons après analyse, que la publicité doit être utilisée comme un outil de dernier recours. Elle comblera une communication défaillante et une diabolisation de l’entreprise faite par les médias. Le dernier aspect, et non le moins important, est le coût qu’engendre une communication publicitaire. Le manque de crédibilité, la surexposition, le coût, et l’obligation d’utiliser un message simple freinent

des propos salutaires. Mais il est aussi salutaire d’avouer qu’il n’a pas laissé une philosophie immaculée. Pour certains grands penseurs, comme Voltaire et Merleau-Ponty, Nicolas Machiavel est l’histoire d’une grande déception, d’une profonde diabolisation des hommes. Pour ces penseurs, Machiavel est indéniablement lié au machiavélisme machiavélique. « Comment le comprendrait-on ? », se demandait Merleau-Ponty, « On s’accommoderait d’un cynique qui nie les valeurs ou d’un naïf qui sacrifie l’action

longuement le processus par lequel les sociétés contemporaines ont assujetti le progrès à la satisfaction de besoins artificiels. Il montre que "la rationalité est devenue le support le plus efficace de l’irrationalité". Quant aux écologistes leur diabolisation constante du progrès technique les conduit vers le mythe d’une nature pure et innocente malencontreusement souillée par l’homme. Pourtant on peut se demander s’il n’en est pas du progr ès technique comme de tout moyen mis à la disposition des hommes

affirment renouer avec l'Eglise véritable, celle des apôtres. À partir de 1561, éléments populaires et notables s'emparent de concert des églises, au cœur des cités afin de détruire les objets sacrés. L'appel catholique à la croisade La diabolisation de l'hérétique entretenue par la controverse catholique et les édits de répression depuis 1525, s'amplifie à la fin des années 1550. Une nouvelle croisade est invoquée. Des ligues locales se multiplient dans le pays pour défendre les intérêts

méthodes immorales. Les phénomènes de domination économique d’une classe privilégiée sur une multitude opprimée ou d’une grande puissance sur les pays en développement sont des phénomènes de violence. La compétition politique peut aller jusqu’à la diabolisation de l’adversaire. Les attaques verbales inexactes, les calomnies, les dénigrements sont des types de rapport marqué par la violence. L’éthique universelle fait appel, dans toutes les dimensions de la vie sociale, au principe de la nonviolence. Ce

raison, Jean-Pierre Chrétien a insisté sur le rôle de ces médias de la haine dans la préparation du génocide. La mise à plat des différents aspects de l'argumentaire développé par cette propagande permet de dégager quatre grandes lignes 1) La diabolisation globale des Tutsi identifiés comme biologiquement étrangers (ils sont de race hamitique) ou inférieurs (ce sont des cafards ou inyenzi), 2) La nécessité impérative pour les Hutu de constituer un bloc homogène, garantissant l’avenir du « peuple

aux excès conséquents de l’activité des hommes en tout point du monde, activité généralisée, amplifiée et accélérée par la mondialisation hier redoutée, aujourd’hui caractéristique notoire de notre globe. Il ne s’agit pas ici de participer à la diabolisation commune de la mondialisation mais plutôt de considérer les priorités économiques qui lui sont accolées et qui pèsent lourd dans la liste des obstacles à un droit de l’environnement fonctionnel par un cadre juridique qui cesserait par là d’être

pas très à l'aise avec cette situation, et refuse de reconnaître l'existence du semi-professionnalisme. Elle préfère ainsi nommer ses championnats nationaux semi-professionnels (du National au CFA2) d'« amateurs ». Renouant avec les procès en diabolisation qui avaient cours au Moyen Âge à propos de la soule, nombre d'auteurs mettent en avant le fait que « le football est une maladie[249] ». Des auteurs comme le sociologue Jean-Marie Brohm et l'architecte-philosophe Marc Perelman[250] perpétuent cette