Dialogues avec l'ange

entendons par là toutes les formes de production intellectuelle : concepts, théories, pratiques esthétiques et tout ce que la liberté de conscience peut produire en mettant en valeur la spécificité et l’identité de l’homme et en lui permettant de dialoguer avec lui-même et avec l’autre dans la langue où il se reconnaît. Mais arrêtons-nous à présent pour montrer, sous forme de flashs, les différentes manifestations de la mondialisation dans les domaines que nous avons évoqués : 1- la mondialisation

lors de la bataille de Tolbiaque : le roi qui est en train de perdre la bataille, se rappelle de sa discussion avec Clothilde (pour gagner la guerre, il faut qu’il se convertisse). Sa conversion se fait donc dans un moment de détresse. Apparition de l’ange peintre qui change le crapaud en effaçant les pattes et réalise les fleurs de lys. Mais le lys peut paraitre moins glorieux que les symboles des autres souverains (lion, aigle…). Or, le Lys est le fondement du christianisme, établi sur le dogme de

caractéristique du mythe littéraire est constituée par l'éclairage métaphysique dans lequel baigne tout le scénario. L'une des singularités des mythes bibliques réside dans leur insistance sur ce que Robert Couffignal a dénommé « La Lutte avec l'Ange ». Le Dieu unique est omniprésent dans la Bible; il est comme en procès face à des hommes qui s'interrogent sur le sens de toute vie. On pense évidemment au Livre de Job, mais aussi aux face-à-face avec Dieu, comme ceux d'Abraham, de Jacob, de

l'écriture, habitué à prêcher et à tout interpréter sous le signe de Dieu. "Il m'apparut soudain que Dieu plaçait sur ma route une sorte d'obligation et que je ne pouvais pas sans quelque lâcheté m'y soustraire" (page 16) Le pasteur ne serait-il pas l'ange qui réveille Gertrude de son sommeil sensoriel, intellectuel et affectif ? Il éprouve pour Gertrude une affection d'abord paternelle, puis amoureuse. Il l'appelle tour à tour "ma chérie" (page 56), "chère enfant" (page 58), "Gertrude" et passe du

très réaliste, censée et très bien écrite et je fus par dessus-tout séduite par les quatre derniers vers du poème ! « La Naissance du duc de Bordeaux » (livre I) […} O joie ! Ô triomphe ! Ô mystère ! Il est né, l'enfant glorieux, L'ange que promit à la terre Un martyr partant pour les cieux : L'avenir voilé se révèle. Salut à la flamme nouvelle Qui ranime l'ancien flambeau ! Honneur à ta première aurore, O jeune lys qui vient d'éclore, Tendre fleur qui sort d'un tombeau !

------------------------------------------ “Melancholia” Le poème est une interprétation de la gravure célèbre de l'Allemand Albrecht Dürer : un ange, accablé d’une indicible tristesse, songe et médite. Pour Victor Hugo, cette tristesse de l’ange a son origine dans l’injustice sociale. Il avait déjà exprimé sa pitié même dans “Les feuilles d’automne” (“Pour les pauves”), dans “Les chants du crépuscule”, dans “Les rayons et les ombres” (“Rencontre”). Il s'est préoccupé de plus en plus au long

---------------------------------------------- “Melancholia” Le poème est une interprétation de la gravure célèbre de l’Allemand Albrecht Dürer : un ange, accablé d’une indicible tristesse, songe et médite. Pour Victor Hugo, cette tristesse de l’ange a son origine dans l’injustice sociale. Il avait déjà exprimé sa pitié même dans “Les feuilles d’automne” (“Pour les pauves”), dans “Les chants du crépuscule”, dans “Les rayons et les ombres” (“Rencontre”). Il s’est préoccupé de plus en plus au long

------------------------------------------ “Melancholia” Le poème est une interprétation de la gravure célèbre de l’Allemand Albrecht Dürer : un ange, accablé d’une indicible tristesse, songe et médite. Pour Victor Hugo, cette tristesse de l’ange a son origine dans l’injustice sociale. Il avait déjà exprimé sa pitié même dans “Les feuilles d’automne” (“Pour les pauves”), dans “Les chants du crépuscule”, dans “Les rayons et les ombres” (“Rencontre”). Il s’est préoccupé de plus en plus au long

à l’acte du criminel est l’expérimentation d’une liberté suprême et la preuve de son pouvoir sur la vie) C. Carr, L’aliéniste, Presses Pocket (roman) ; L’ange des ténèbres, ib. (le criminel est-il responsable de ses actes ? Est-il un monstre, un fou ? etc.) K. Levin, Crime, (roman) St. Mc Call, Incline without necessitating, Dialogue, 24, 1985, pp. 589-96 T. Nagel, Qu’est-ce que tout cel veut dire ?, une très brève introduction à la philosophie, L’Eclat, 1995 Popper, Plaidoyer pour

langage poétique traditionnel face à la mort. Tout se passe comme si Jaccottet commentait sa propre production poétique. Des marques d’oralité – « c’est vrai » (p.77, v.1) ; « Oui, oui, c’est vrai » (p.79, v1) donnent d’ailleurs l’impression d’un dialogue du poète avec lui-même. Le premier poème 5 (« Fleurs, oiseaux, fruits… », p.77) développe celui de Leçons commençant par « Raisins et figues… » (p.12, v.1 et 16). Le sizain sur « la mort au travail » (p.79) fait écho à l’accompagnement du mourant