Didascalies Absurde

Fin de partie, Beckett 1)Quel est l'intérêt de la didascalie initiale? I. Une didascalie comme scène d'exposition a) Un décor atypique et sinistre b)Des personnages diminués II. Clov, un personnage aux multiples facettes a) Clov, le pion d'une partie d'échec? b)Le maître de cérémonie: organisation de l'espace scénique 2)Peut-on parler d'une comédie pour Fin de Partie? I. Une comédie a) Le langage: jeux de mots, répétitions comiques (leitmotivs), langage familier, incohérence des

une véritable pièce maîtresse du mouvement du Théâtre de l’Absurde . Mais il n’est pas que le décor qui permet à la pièce de Beckett d’être qualifiée d’ode à ce courant littéraire. En effet, les actions et les gestes qui rythment la pièce sont absurdes, banals et apparemment dénués de sens. Dès l’incipit, Estragon est « assis sur une pierre, essaie d’enlever sa chaussure. Il s’y acharne des deux mains en ahanant. Il s’arrête, à bout de forces, se repose en haletant ». (p.9). Puis plus tard, il

complétement contre cette société, sa façon de voir le monde, son opinion de la société. Il était contre les valeurs de son époque. C’est pour cette raison que Jarry va s’en prendre à la société de son époque en lui opposant un monde absurde qui a été rendu absurde par l’homme, un monde complètement déconnecté de la réalité. Ce monde est construit pour critiquer la réalité.06/10/2022Il faut dire que Jarry a aussi théorisé sa conception de théâtre, il est théoricien de ce nouveau théâtre. Il va énoncer

attendent sans but sur une route. Ils ont une allure de clochards, de clowns (voir le chapeau, pantalon baissé). Et leur raisonnement « logique » concernant le suicide est finalement illogique (absurde) * Comique de geste : burlesque. Pantalon, corde qui casse, clown. Décalage entre les paroles et les didascalies (« on y va. » Ils ne bougent pas) TR : un numéro de clown qui ne fait pas rire. II. Le tragique * Eléments formels : unité de lieu, presque de temps (un jour et demi), unité d’action

rapports aux dramaturges classiques du drame ou de la comédie. Traite fréquemment l’absurdité de l’homme et de la vie en général, celle ci menant toujours à la mort. Beckett expose dans « en attendant Godot », une philosophie dans le langage lui même absurde, ce qui détruit toute possibilité de communication et détruit la cohérence de l’intrigue ainsi que la logique de la scène. On a donc une destructuration du langage qui fait de ce mouvement un mouvement dramatique. Ainsi, ce style montre une existence

Toutefois, la réflexion qui est découle est différente. Il en ressort que l’existence n’a pas de but, qu’elle est absurde et c’est ce que les dramaturges de l’époque désirent mettre en scène dans leur pièce. 2Théâtre de l’absurde: INFLUENCESPrincipal prédécesseur:Alfred Jarry : dramaturge du début du XXe siècle ayant mis en place un univers grotesque et caricatural défiant

s’avère être inutile puisqu’il est suivi du comique soulignant une négligence de la part de l’épouse et de la servante.Dans le second mouvement, nous assistons à l’expression des vrais sentiments de Béline. En effet, elle s’assure de sa mort de façon absurde « Assurément ? » comme pour confirmer un événement incroyable. Elle montre son indifférence par la périphrase à valeur exclamative « Le ciel soit loué » comme pour montrer qu’elle attendait cette nouvelle depuis longtemps. L’expression « Me voilà

sous-sols du Pince-Porc et de la Chambre-à-sous, où on les décervèlera »), et cela en absence de tout motif. De plus, Ubu n’est pas loin d’exécuter cette sentence lui-même: « passez-moi le crochet à Nobles… », « je les passerai dans la trappe », puis la didascalie « Il le prend avec le crochet et le passe dans le trou »). La violence est celle des décisions, mais aussi physique. La violence s’exprime dans ses répliques, très abruptes (« Dans la trappe, alors! »), et marquées par une familiarité en décalage

grossier et burlesque, tel que le sérieux est réduit à néant et les choses grandes (la logique , l'intelligence) sont réduites à des choses petites. Ionesco ajoute au comique de situation un comique de mots, plus subtil. La conclusion particulièrement absurde du syllogisme "donc Socrate est un chat" consiste en un détournement inattendu et saugrenu même, de la logique. On peut relever aussi des formulations qui relèvent du paralogisme, autre forme de déviation de la logique, aboutissant à une tautologie

menant à la mort. L’origine de cette pensée étant sans conteste le traumatisme, la chute de l’humanisme à la sortie de la deuxième guerre mondiale. La particularité de Ionesco et Beckett est qu’ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités de communication, ôté toute cohérence à l’intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène. Le théâtre de l’absurde ne fut ni un mouvement ni une école et tous