Didascalies Initiales Les Bonnes

Indices de temps (les didascalies situent historiquement l’action) • « 1519 » = didascalies initiales  On en déduit l’époque de l’action : le XVIè • « la nuit » = didascalies  propice à l’intimité, aux révélations mais aussi aux complots. + « tout dort » v.49 + « une lampe sur la table » (didascalies) = pièce dans la pénombre. B. Le lieu :  Indices de lieu (les didascalies situent géographiquement l’action) • « Espagne » + « Saragosse » = didascalies initiales  L’action se passe donc

poétique, explique que les dramaturges doivent présenter les personnages, le lieu et l’intrigue de manière claire et directe. Cette caractéristique est présente dans notre extrait de Ruy Blas. Tout d’abord, nous pouvons noter que la longue didascalie initiale permet au lecteur de situer efficacement le lieu et l’époque : « Le salon de Danaé […] à Madrid ». La sonorité hispanique des noms des personnages participe également à cette localisation – « don » est une particule espagnole. De plus, nous

mouvements dans cet extrait : une scène d’exposition in medias res de la didascalie initiale à la ligne 9, le refus de Suzanne et l’incompréhension de Figaro de la ligne 10 à 27 et les révélations de Suzanne de la ligne 28 à 48 I/ Une scène d’exposition  in medias res  (Didascalie initiale + l 1 à 9) A/ La présentation du lieu et des actions des personnages (didascalie initiale) L’action commence  in medias res. 

traditionnel c'est : 1) un texte découpé en scènes et actes. La scène est délimitée par l'entrée ou la sortie d'un personnage. L'acte correspond au chapitre. 2) un dialogue, donc des répliques (stichomythie, tirade) fait avancer l'action. 3) des didascalies indiquant le jeu, le décor etc. et dont la présence appelle une représentation du texte. le dramaturge écrit pour être joué. 4) des personnages ou personnes ayant une psychologie, un caractère. 5) la possibilité pour le spectateur de s'identifier

Littérature française L'«anti-exposition» des Bonnes: une audacieuse innovation. Commentaire composé sur un extrait des Bonnes, de Jean Genet Québec, 22 novembre 1994 Solange et Claire sont deux soeurs, domestiques de Madame et de Monsieur. Au début de la pièce, elles se livrent à un jeu alors que Madame n'est pas là: Claire joue le rôle de la maîtresse de maison et Solange, celui de sa domestique. Elles extériorisent ainsi leurs propres sentiments: un mélange de haine et de fascination

La pièce Les Bonnes est la première pièce de Jean Genet à avoir été jouée. Lors de sa création, en 1947, elle n’a pas reçu un accueil favorable de la part du public car le sujet de cette pièce, deux bonnes désirant tuer leur maîtresse, dérangeait les spectateurs, quelques années après la terrifiante affaire des sœurs Papin. La pièce commence par ce que les bonnes appellent la « cérémonie » : il s’agit d’un jeu de rôle au cours duquel l’une des bonnes tente de tuer leur maîtresse, Madame, jouée

Iphicrate, avoue à son tour avec + de sincérité les abus qu’elle a fait endurer à Cléanthis grâce à sa supériorité sociale. La scène X est la suite logique de la scène IX où Arlequin et Iphicrate se réconcilient moralement et reprennent leur statut initial : « Pourquoi avez vous repris votre habit ». Cléanthis est étonnée de constater cette réconciliation générale : « Mais enfin notre projet ? ». Elle se lance alors, dans un réquisitoire constitué par sa longue tirade (« Ah ! vraiment, nous y voilà

qui signifie « regarder ». Le texte théâtral est donc un texte qui a vocation à être joué sur une scène, d’être représenté devant des spectateurs. On y trouve seulement des répliques précédé du nom du personnage qui s’exprime, avec parfois des didascalies pour aider les acteurs à jouer, mais il n’y a aucune narration. Un metteur en scène est, lui, une personne qui dirige la réalisation scénique d’une œuvre dramatique ou lyrique en dirigeant les acteurs et en harmonisant divers éléments de cette réalisation

valet de ses défauts. Expression « mon devoir pour toi » : jeu de pronom, Arlequin dénonce ce mensonge du maître Chiasme « Tu veux que je partage ton affliction, et jamais tu n'as partagé la mienne. »- Arlequin est traditionnellement comique et bon enfant. Dès l'annonce de l'inversion des rôles, son personnage change : il accède à la parole. Il se révolte. Comparatif de supériorité « car il y a plus longtemps que je souffre » : Il éprouve un ressentiment, une certaine tentation à la vengeance

leur évolution, d'abord par le fait que ce soit une scène de rébellion, ensuite par le caractère non moins comique de cette scène. Ces deux composantes permettent ainsi d'effectuer de nombreuses révélations. I - Une scène de rébellion A. Les didascalies. * Elles nous révèlent qu'Iphicrate est un être à la sensibilité vive, dont les émotions s'enflamment au fil de la scène ('après avoir soupiré'/'à part'/'un peu ému'/'retenant sa colère'/'au désespoir'). Au contraire, Arlequin est représenté