Dignité Humaine

I La dignité est le sentiment d’appartenance à l’humanité On distinguera d’emblée la définition traditionnelle de la dignité et la définition moderne, qui trouve ses sources dans le stoïcisme et le christianisme. 1) Sens ancien, sens actuel Le mot «dignité» a conservé, dans certains usages, son sens ancien, dont témoigne toujours le premier sens du terme dans le dictionnaire : «fonction, titre ou charge qui donne à quelqu’un un rang éminent» (par exemple le rang de ministre ou de «première dame

meilleurs d’entre eux ? La dignité estelle intrinsèque à la personne humaine ou peut -elle se perdre sous l’effet des conduites ou des situations? on remarquera que pour les romains il ne suffisait point d’être un homme pour être digne : la Dignitas était une charge publique que ne pouvait recevoir les femme et les enfants , les barbares et les pérégrins , les esclaves .De cet emploi du mot nous en avons garder quelque trace. mais la doxa contemporaine veut plutôt que la dignité soit attachée à l’humanité

La dignité humaine est à la racine de l’interdiction française de la gestation pour autrui, porter un enfant dans le but de l’abandonner est considéré comme contraire à la dignité de la gestatrice, car le fait de porter un enfant n’est pas une activité susceptible de faire l’objet d’un contrat à l'égard de l’indisponibilité du corps humain. Pour la Haute juridiction, (cour de cassation) les conventions organisant la GPA portent atteinte à l'ordre public, à l'indisponibilité du corps humain et à

personne. Ce délit est venu renforcer la répression en matière d’hygiène et de sécurité du travail. Se trouve également considérablement développées en 1994 les atteintes à la dignité de la personne humaine. Elles trouvent des manifestations extrêmement diverses : conditions de travail et d’hébergement contraires à la dignité de la personne, l’ensemble des discriminations, le harcèlement (moral, sexuel), … La plus grande innovation est certainement la mise en place de la responsabilité pénale des

du débat sur le clonage humain ainsi que les différences de points de vue relevant de la culture et de la religion expliquent les difficultés que rencontrent les organisations internationales à produire des textes consensuels pouvant faire loi. Ainsi, l’ONU, faute de rencontrer l’unanimité parmi ses Etats membres a fini par adopter, le 8 mars 2005 un texte non « juridiquement contraignant » : la Déclaration des Nations Unies sur le clonage interdit de la personne humaine, selon leur conception de

respect de la dignité de la personne humaine comme composante de l’ordre public s’est posé au Conseil d’État. Ce principe déjà consacré par la Convention Européenne des Droits de l’Homme comme principe fondamentale a posé problème dans l’arrêt Commune de Morsang-sur-Orge du Conseil d’État en 1995. En l’espèce, dans cette commune, on pratiquait le « lancer de nains » dans les discothèques. Le maire avait alors interdit les spectacles en ce fondant sur la sauvegarde de la dignité humaine. L’Assemblée

du citoyen de 1789 et dans l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme. • Mais la jurisprudence admet parfois certaines limites. 6 • Les preuves obtenues avec des méthodes contraires à la dignité humaine : • Le droit au respect de la dignité humaine n’impose que les preuves rapportées au procès pénal • n'aient pas été obtenues en violation de ce droit. Ce droit est protégé au niveau international • par l'article 3 de la convention européenne des droits

Dignité de soi  Mais, qu’est­ce que la dignité?  Parlons nous de la dignité gravité noble qui aspire le respect, de la dignité de charge telle  que celle du vénérable maître d’oeuvre? Non, nous parlons de la dignité humaine.    Cette notion se trouve dans nos religions, dans la philosophie mais aussi, elle a trouvée un  sens juridique.    Elle fait référence à une qualité intrinsèque de chaque homme. Comme si quelque­chose  était dû à chaque être humain de par le simple fait qu’il soit humain. Elle est la même pour 

exclusivement de celui-ci - de façon à lui permettre de vivre dans des conditions conformes à la dignité humaine malgré son handicap". La Cour a ainsi considéré que l'indemnisation des parents seuls est soumise à des aléas (séparation ou décès des parents par exemple), qui ne permettent pas d'être certain que l'enfant en sera le réel bénéficiaire sa vie durant. La défense de son intérêt, comme la présentation de la dignité de ses conditions de vie future paraissent mieux assurées par l'attribution d'une indemnisation

soulageant pour le malade car après tout, il vaut mieux rejoindre le royaume des morts avec un sourire, que le rejoindre dépassé par la maladie. Ensuite, il n’y a pas que le soulagement qui est remis en cause, mais également la propriété qu’exerce un humain sur lui-même, après tout sommes-nous pas libre de nous même après la déclaration des droits de l’homme en 1948 ? Et Oui, mesdames et messieurs, Nous somme bien libre de nous même et ça personne ne peut nous l’enlever ! Le malade aussi, dans un état