Discontinuité de Lehmann

ifs.
Durant
la
deuxième
phase
de
 mars
2008
à
septembre
2008,
les
problèmes
de
financement
ont
ainsi
fait
place
à
des
préoccupations
au
sujet
 de
la
solvabilité,
et
donc
du
risque
de
faillites
bancaires
caractérisées.

 L’une
d’elles,
la
chute
de
Lehman
Brothers
le
15
septembre,
a
déclenché
la
troisième
phase,
la
plus
aiguë,
 sous
 la
 forme
 d’une
 perte
 de
 confiance
 généralisée
 qui
 n’a
 pris
 fin
 qu’après
 de
 multiples
 interventions
 de
 la
 part
des
autorités,
d’une
ampleur
inégalée.


bilans des institutions financières en sont infectés. Dés 2007, plusieurs d’entre elles font banqueroute, d’autre sont sauvées in extrémis par les autorités publiques. Mais au mois de septembre 2008, quant la quatrième banque d’affaire américaine, LEHMAN BROTHERS fait faillite, c’est l’ensemble du marché interbancaire qui s’écroule. Le gel des emprunts entre institutions financiers provoque une paralysie générale des marchés des capitaux du monde entier. Les plus grandes places boursières s’effondrent1

par rapport à la moyenne) 4 États-Unis 5 4 PEM sept. 2011 3 2 1 0 Zone euro 2000 02 04 06 08 10 12 13 : T4 –1 –2 4. Total des actifs des banques centrales (en pourcentage du PIB de 2008) 35 30 25 20 15 10 5 0 Effondrement de Lehman Brothers BDJ BCE Fed 5. Croissance de la monnaie au sens large (variation en pourcentage par rapport à l’année précédente) 14 12 Zone euro États-Unis 10 8 6 4 2 Japon 0 2007 09 mars 12 2004 06 08 10 févr. 12 –2

groupe. Mais, précisément, lorsque nous évoquons ainsi nos souvenirs, nous nous abstenons de réfléchir sur eux, et d'envisager chacun d'eux isolément. Il y aurait, en d'autres termes, une continuité de souvenirs qui serait incompatible avec la discontinuité des cadres de la réflexion ou de la pensée discursive. Maurice Halbwachs (1925), Les cadres sociaux de la mémoire. 31 Il faut pourtant choisir ici entre deux conceptions. Si l'on entend, par : se souvenir, non pas reconstruire le passé

Sterns et d’AIG, qui peut prendre la forme d’un soutien massif du gouvernement ou la reprise de l’acteur défaillant par une institution tiers ; • la mise en faillite, avec l’objectif de rompre le cercle vicieux de l’aléa moral comme ce fut le cas pour Lehman Brothers. Ces deux approches se sont révélées être des échecs. La première option alimente l’aléa moral puisque les créanciers et actionnaires privés n’assument pas les risques. La seconde option a eu des conséquences désastreuses sur le système financier

banque J. P. Morgan. Mais c'est à partir de septembre que les problèmes économiques passent au premier plan dans la campagne électorale. Des organisations financières prestigieuses vacillent : le 15 septembre, la quatrième banque d'affaires américaine, Lehman Brothers, demande sa mise en faillite sans que l'État fédéral accepte de la financer comme il l'a fait pour Fannie Mae et Freddie Mac, les deux principaux bailleurs immobiliers du pays, ou pour l'assureur A.I.G. Le même jour, l'indice boursier Dow

Jurisprudence : Ainsi, un arrêt célèbre a refusé à la sous–maîtresse d'une maison de tolérance, blessée dans un accident, le droit de réclamer l'indemnisation des gains perdus du fait de son immobilisation (T. com. Seine, 10 juin 1942, arrêt Époux Lehmann : Gaz. Pal. 1942, 2, 149). Cette exigence du caractère licite du dommage fut, avant l'arrêt Veuve Gaudras, un des fondements du refus d'octroi de tous dommages et intérêts à la concubine. §3. Préjudice présent Le dommage doit être actuel. La jurisprudence

AYANT-PROPOS Nous nous exprimons nécessairement par des mois, et nous pensons le plus souvent dans l'espace. En d'autres termes, le langage exige que nous établissions entre nos idées les mêmes distinctions nettes et précises, la même discontinuité qu'entre les objets matériels. Cette assimilation est utile dans la vie pratique, et nécessaire dans la plupart des sciences. Mais on pourrait se demander si les difficultés insurmontables que certains problèmes philosophiques soulèvent ne viendraient

conformément aux recommandations du Rapport sur les manufactures de A. Hamilton (1791). Malgré le fait que la balance commerciale devienne régulièrement excédentaire à partir de 1875, cette protection est maintenue en permanence – par-delà des discontinuités – à un haut niveau. En 1875, point bas du protectionnisme mondial sur le grand XIXe siècle, le taux moyen de droit de douanes sur les produits manufacturés est évalué par Bairoch (1997) entre 40 et 50 %, soit de loin le niveau le plus élevé

ment aux recommandations du Rapport sur les manufactures de A. Hamilton (1791). Malgré le fait que la balance commerciale devienne régulièrement excédentaire à partir de 1875, cette protection est maintenue en permanence – par-delà des discontinuités – à un haut niveau. En 1875, point bas du protectionnisme mondial sur le grand XIXe siècle, le taux moyen de droit de douanes sur les produits manufacturés est évalué par Bairoch (1997) entre 40 et 50 %, soit de loin le niveau le plus élevé