Discours Adalberon 987

difficulté et jamais appliqué. II. Les ordonnances de Colbert La question était la suivante : comment se fait-il que Louis XIV est pu imposer un certain nombre de conditions, alors que ses prédécesseurs non ? Entre Hugues Capet et Louis XIV, entre 987 et 1661, différents évènements se sont passé et qui explique la lenteur avec laquelle l’absolutisme s’est imposé : * Il gouvernait avec ses barons, roi en leurs seigneuries. * Pour un chef d’Etat, il n’est pas simple de s’imposer durant une

d’équilibre va se produire entre ceux qui font la guère (la noblesse), ceux qui prient (le Clergé) et ceux qui travaillent (le Tiers Etat). Fin 11e/début 12e : une doctrine va être établie, celle de la tri-fonctionnalité. Ce sont deux évêques (dont Adalbéron). Il y a trois nivaux dans l’ordre humain : ceux qui savent et qui prient, ceux qui gardent et font la guerre, et ceux qui produisent. L’ordre supérieur de l’esprit et de l’âme (la tête), l’ordre du courage et de la guerre (le cœur) et l’ordre de

Clovis qui est le fondateur de cette dynastie. Peu a peu, cette dynastie s’essouffle (vers le milieu du 8e siècle) et laisse place à celle des carolingiens (principal représentant Charlemagne), qui elle-même va s’essouffler … -La 2ème commence en 987 avec l’avènement d’Hugues Capet, qui annonce le début de la dynastie capétienne. Elle s’achève en 1453 (fin de la guerre de cent ans).Cette période représente le moyen âge a proprement parler. -La 3ème, s’étale jusqu’en 1789 : C’est les temps modernes

le juge directement en personne. Pour les autres affaires, il faut avoir recours au tribunal du mallus. A. Le mallus On appelle ce tribunal ainsi car c'est tiré de Mallberg qui, à l'origine de la tradition germanique, signifie "colline au discours". Ce tribunal va être installé dans chaque pagus. Le but est de réinstaurer et récupérer le pouvoir de juger. Le tribunal du mallus est un tribunal de droit commun, c'est-à-dire qu'il est compétent pour tout type d’affaires (pénales et civiles) et

d’une telle façon, mais plutôt sous forme de poème par le clergé au Roi (système harmonieux). Le premier poème du genre a été exposé au Roi Robert le Pieu, au XIème siècle, et rédigé par un homme du clergé, un évêque : Adalbéron de Laon présentant un schéma idéologique (Adalbéron de Laon est surtout connu pour avoir fixé la théorie des ondines, c'est-à-dire la tripartition de la société selon les fonctions de chacun : les oratores, ceux qui prient, les bellatores ceux qui combattent et les laboratores

au mieux de ses désirs. Et s'il désire vivre tranquillement sur son alleu, que nul n'ose l'en empêcher d'une manière quelconque et qu'on ne lui réclame rien d'autre que le seul devoir d'aller défendre sa patrie. III. LA FEODALITE 31. ADALBERON, évêque de LAON, Poème au roi Robert, vers 1025 (éd. et trad. C. CAROZZI, Paris, 1979, p. 20-22). Dieu a établi l‟’Eglise […] et ses ministres dont il a réglé la hiérarchie […]. Il leur a soumis par ses commandements le genre humain tout entier

d’occident en 496. Ils ont réussis à rassembler l’ensemble de la Gaule. SECTION 2 : La royauté franque Elle a été marquée par 3 dynasties : la dynastie des mérovingiens qui ont régné jusqu’en 751, depuis 751 jusqu’à fin 10e dynastie des carolingiens, 987 : dynastie des capétiens. I) la conception du pouvoir royal A) Les mérovingiens : Clovis et ses successeurs. 1) Eléments d’origines germaniques : Issus de la conception que les citoyens avaient de leur roi. Le roi est pris dans la famille de son

Louis le Pieux se disputent le pouvoir et l’Empire, ils finissent par le partager en 843 (traité de Verdun). - 888-987 : en 888, les carolingiens ne sont plus assez puissants pour imposer le système héréditaire, on en revient à une autre solution ancienne, l’élection. On assiste à une alternance pendant 1 siècle des représentants des carolingiens et des Robertiens. En 987 arrive sur le trône un Robertien, Hugues Capet qui est à l’origine de la dynastie des Capétiens. Ils vont avoir une importance

outil religieux. Les clercs carolingiens élaborent une idéologie selon laquelle l’essence de la fonction impériale c’est de servir le salut commun, de servir dieu. Ces clercs sont à la fois soumis à l’autorité impériale mais en même temps dans le discours ils justifient le pouvoir laïc par ses bienfaits spirituels, ils fixent pour cet Etat un objectif religieux qui est le salut commun. A partir du règne de Louis le Pieux alors que les difficultés politiques s’accumulaient, les ecclésiastiques vont

par les comices tant à s’effacer et donc c’est le Sénat qui légifère mais c’est un Sénat épurer, domestiquer qui exprimer en réalité les vœux de l’empereur. Il intervient de plus en plus en matière de droit privé et il approuve de plus en plus le discours impérial. * Troisième source : la législation impériale : elle s’impose de plus en plus. Elle revêt plusieurs formes mais quand on parle de la lég. Impérial on parle des Constitutions impériale : tout les textes normatifs (droit privé et public)