Discours De Léon Gambetta à Paris 9 Octobre 1877

untitledJ E A N E L G A M M A L L E S C O U R A N T S M O N A R C H I S T E S S O U S L A I I I e R É P U B L I Q U E DES MONARCHISTES ENTRE 1870 ET 1940, il a souvent été ques- tion, au travers d’épisodes parfois spectaculaires, d’engage- ments ou d’entreprises plus ou moins discrets, de filiations ou de tradi- tions politiques, ou encore de tentatives de renouveau ou de synthèse1. Le recul électoral de forces qui avaient obtenu une écrasante majorité en sièges lors du scrutin de février 1871

Introduction lundi 20 janvier 2014 13:58   Objectif: acquérir des connaissances sur l'histoire politique de la IIIe république à la Ve république. Analyse des institutions politiques dans un contexte qui prend en compte aussi bien l'évolution des courants politiques que les luttes sociales et idéologiques.   Connaitre le passé permet: De comprendre si certains évènements sont inédits ou non De mieux comprendre les choix politiques et institutionnels sous la Ve république (ex: Crainte d'un pouvoir

politiques français à la recherche d'un système politique stable, pérenne, capable d'être accepté par la plus grande majorité des Français. Cette recherche explique la multitude de régimes que connaît le pays à partir de 1789 : monarchies, empires, républiques, tous plus ou moins libéraux et/ou autoritaires, se succèdent jusqu'à la chute du Second Empire, le 4 septembre 1870. Est alors fait le choix d'un nouveau régime, républicain, qui apparaît pourtant très contesté, non seulement à cause de l'opposition

Louis-Philippe, en faveur du comte de Paris - proclamation de la Rép. à l'Hôtel de Ville et création d'un gouvernement provisoire pro-républicain. 25 février : proclamation du droit au travail. 26 février : abolition de la peine de mort en matière politique. 28 février : création de la commission du Luxembourg chargé d'une réflexion sur les problèmes sociaux. 2 mars : - instauration du suffrage universel direct. - journée de travail limitée à 10h à Paris et 11h en province 17 mars :

I) De l’ordre moral au triomphe de la république A) Les premières années voient la confirmation du pouvoir de l’Église catholique 1) « Le réveil du christianisme » L’Église, après l’épisode de la révolution a réussi à reconquérir progressivement son influence sur la société Française grâce aux missions intérieures et aux congrégations (jésuites). En 1870 la population est donc fortement marquée par le catholicisme. Le temps est rythmée par la temporalité religieuse qui marque

le plus long de l’Histoire Française. Elle naît officiellement en janvier 1875 pour mourir le 10 juillet 40, où les députés et sénateurs accordent les pleins pouvoirs à Pétain. Cette longévité est d’autant plus frappante que la France a connu des régimes politiques éphémères qui se multiplient depuis 1789 : Ière république de 1792 à mai 1804. Selon Agulhon, la Seconde République (février 1948 – déc. 1852) fut ainsi « un bref apprentissage de la République ». Première question donc, comment expliquer

première république de 1792 à 1804 est un régime marqué par le contexte révolutionnaire et par les excès de la Terreur. ⇒ Instabilité et incapacité à trouver une forme politique efficace et durable. La Deuxième République prend place de 1848 à 1852, entre la monarchie de Juillet et le Second empire. Là aussi, naissance après une révolution et incapacité à s’installer dans la

l'exécutif confié à Bonaparte. L'entente est impossible entre ces deux corps. Un conflit éclate et conduit au coup d'Etat du 2 décembre 1851. I - Les surprises du suffrage universel A - L'élection présidentielle Cette élection se déroule les 10 et 11 décembre 1848. Elle a lieu avant celle des députés car il faut sortir de l'Etat d'exception et de la quasi dictature qu'exerce le général Cavaignac depuis juin 1848. Cinq candidats mènent campagne, ce qui est un nombre inférieur à ce qu'espéraient

dont la constitution a été promulguée le 4 octobre 1958, est le fruit d’un compromis élaboré dans un moment de crise politique grave, entre De Gaulle, soutenu par les putschistes d’Algérie et les parlementaires, réticents à accepter son retour au pouvoir dans des conditions peu conformes aux traditions républicaines. Si la Ve République constitue donc une réaction vis-à-vis de la IV e (renforcement de l’éxécutif) elle se situe aussi en continuité avec celle-ci : elle cherche à conserver les principes

L’installation du régime I – Un contexte politique transitoire fragile et peu favorable à la République La mise en place des institutions de la IIIème République, s’est faite dans l’hésitation entre monarchie et république. Il s’en est fallu de peu que la France connaisse le rétablissement d’une monarchie constitutionnelle. Après la défaite de Sedan, en 1870, le clivage entre républicains et monarchistes se cristallise à propos de la poursuite de la guerre. Si les premiers veulent la continuer, les seconds