Discours De Vautrin Le Pere Goriot

réalité. Le lecteur découvre alors des individus mis à nu dans leurs conditions, leurs mensonges. Le roman picaresque, en premier, montre le monde à travers le regard du picaro, type du marginal voyageant à l’aventure. Son point de vue contredit discours officiels et vérités établies. Ainsi naît le réalisme satirique, dénonçant les défauts et ridicules de la société. L’idéal chevaleresque de Don Quichotte devient ridicule dans une société qui délaisse la vertu guerrière pour le sens des affaires

| |Eugénie Grandet, 1833 | |Le Père Goriot, 1835 | |Le Colonel Chabert, 1835

point de ne pas laisser d'autre alternative que la révolte ou la mort. Cette esprit de négation trouve son incarnation la plus expressive dans la figure de Satan (Hugo), le révolté suprême, et de Méphistophélès (Goethe) l'esprit qui toujours nie. Vautrin (Balzac) qui lance un défi à l'ordre établi se dit « méchant comme le diable ». La tentation de la chute, de la révolte absolue incarnée par Satan, fascine l'âme romantique : réaction naturelle de la créature contre son créateur, contre cet « ogre

personnage et en montre les défauts (sentiment d’infériorité, égoïsme, etc.). Plaidoirie pour soi-même (Le Rouge et le Noir)  : Julien a blessé Mme de Rênal de deux coups de pistolet. Il est jugé et condamné à mort. Le texte est le discour de Julien devant ses juges. En effet, il dit qu’il a bien mérité la mort pour avoir tiré sur Mme de Rênal (l. 16), mais selon lui, son crime véritable et pour lequel il est condamné n’est pas celui d’avoir tiré sur une femme. Il est un jeune

amant - par un discours réflexif, analytique, sur l’hypocrisie sociale concernant le mariage, la sexualité, le rôle de la femme, l’éducation de la fille, etc..., et qui se termine par une impossibilité de dire, voire d’articuler : « Oh ! Oh ! Oh ! cria-t-il plusieurs fois, puis il se calma. Nous restâmes un long moment silencieux. Il pleurait à chaudes larmes et demeurait sans mot dire en face de moi, secoué par les cahots du train. »9 Cette rationalité et cette rhétorique du discours auxquelles le

personnages de roman Les personnages de roman sont copiés sur des êtres réels (identité, caractéristiques physiques et psychologiques) ; ils s’apparentent à de véritables individus, mais restent des créations de l'auteur. a. Le portrait Réalisé par un discours descriptif. Il sert à présenter un personnage. Il peut contenir les prémisses de l’action à venir. Le personnage de roman n’est pas forcément héroïque. Il faut analyser en détail les portraits         - Le plan physique : aspects physiques mélioratifs

comme candidat aux élections, comme ultra démocrate. Il consulte ses amis, qui l’approuvent. La Vatnaz se pose comme défenseuse du mouvement féministe. «  Frédéric, homme de toutes les faiblesses, fut gagné par la démence universelle ». Il écrit un discours et va le présenter à Dambreuse. Il se met à fréquenter les clubs de Paris avec Delmar (amant Mlle de Vatnaz); ils vont au Club de l’Intelligence dont Sénécal est le président ( il va pour sa part devenir bonapartiste). Séance totalement absurde,

personnages de roman Les personnages de roman sont copiés sur des êtres réels (identité, caractéristiques physiques et psychologiques) ; ils s’apparentent à de véritables individus, mais restent des créations de l'auteur. a. Le portrait Réalisé par un discours descriptif. Il sert à présenter un personnage. Il peut contenir les prémisses de l’action à venir. Le personnage de roman n’est pas forcément héroïque. Il faut analyser en détail les portraits         - Le plan physique : aspects physiques mélioratifs

indissociable, mais pouvant se lire sur plusieurs plans: a) sur le plan extérieur, comme un recueil de souvenirs personnels de l'écrivain discuté (Réponse à un acte d'accusation), de l'homme raillé (Ecrit en 1846), du proscrit, de l'amant (Lise), du père cruellement éprouvé (A Villequier; Demain, dès l'aube, Veni, vidi, vixi), du penseur (Ce que dit la Bouche d'Ombre). La démarche contemplative approfondit la vision, visant à dépasser le niveau de la sensation, pour aboutir à la méditation philosophique;

répète un même mot en début ou fin de phrase (ex: moi, vous, moi). Personnages éponymes: Personnages qui donnent leur nom à l’œuvre. Epître: Grande lettre didactoire. Satire: Discours écrit ou oral qui se moque de quelque chose, souvent de façon ironique. Polémique: Dispute, débat parfois violent dans lequel l’écriture joue un rôle important. Siècle des lumières: XVIIIe siècle : Montesquieu, Voltaire