Discours indirect libre

L’abréviation nous conduit vers une ville imaginaire, mystérieuse de par l’initiale et l’abréviation. « T. Beach » connote un environnement anglo-saxon mais rien de plus. Quelques références semblent ancrer le temps dans les années soixante, la journée libre du jeudi est une notation du temps scolaire des coutumes françaises, le casino sur la plage. Les noms des personnages mêlent anglais, allemand, russe, français comme « Tatiana », « Michael Richardson », « Karl », « Lol ». Le paysage de ce début est

naïf qui prend au sérieux le discours du Roi et qui ignore la règle du jeu courtisan. Honnête, un peu ridicule dans son sérieux, il est condamné d’avance, sans pour autant susciter la pitié du lecteur : La Fontaine a l’art de raconter les faits les plus horribles avec le sourire. La première faute de l’âne est de vouloir imiter les grands : « L’âne vint à son Conseil, et dit » vers 50 est strictement parallèle à « Le lion tint Conseil, et dit » ligne 15. Son discours, parfaitement équilibré, tente

virulence d’un réquisitoire contre la société. I_ Une étrange plaidoirie 1/La composition de l’extrait met en valeur la plaidoirie _ 1er paragraphe introduction à la plaidoirie _Narration encadrée entre 2 discours indirect libre : monologue intérieur _1ère phrase : caractère ultime du discours : passage narratif préparation de Julien et du lecteur à ce qu’il va dire _Valorisation plaidoirie : parle après s’être parlé à lui-même _Changement d’énonciation : récepteur « Messieurs », « vous » : locuteur

exemple "bâfrer". Et enfin Zola utilise un vocabulaire à l'argotique à partir du moment où Coupeau se fâche alors qu'il tient à ce que Virginie mange son morceau de cuisse. On note alors la progression du registre avec l'excitation et l'emballement du discours par rapport au mouvement d'euphorie et du laisser-aller général. Le registre argotique devient donc particulièrement évident avec "décrottait", "en aurait bouffé", "gueuleton", "joliment godiche". Zola se sert donc du registre de langue populaire

l'invitation « Loua très fort sa politesse ». Elle le reçoit très bien et a préparé un festin pour le Renard comme le montre l'enjambement « Il se réjouissait à l'odeur de la viande, Mise en menus morceaux, et qu'il croyait friande », utilisation du discours indirect libre qui montre grâce à l'hyperbole qu'elle prend la parole pour lui souhaiter un bon appétit « Bon appétit surtout ». La Cigogne a réactualisé le supplice de Tantale avec le Renard. Sa vengeance est d'autant plus efficace que contrairement à

milieu : à travers la voix d’Aurélien condamnant Bérénice, on entend ainsi la voix d’une certaine classe sociale (bourgeoisie aisée et oisive dont fait partie Aurélie, à une certaine époque, l’entre-deux guerres) : c’est tout l’intérêt du discours indirect libre que de faire entendre cette voix. Banalité voire vulgarité de Bérénice, contrairement à Aurélien. Ainsi la remarque « Les cheveux coupés, ça demande des soins constants » qui relève un détail futile sur un mode ironique. C/ Les goûts personnels

Questions 1) Vous ferez une étude exhaustive de la valeur des temps verbaux dans ce passage. Vous en induirez le(s) type(s) du texte. (2 p.) 2) Vous étudierez la composition et les éléments de la description. (2 p.) 3) Relevez un passage au discours indirect libre et commentez l’effet de style ainsi créé. (2 p.) II. Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Corrigé 1) L’absence de nouveauté, le piège du quotidien, de la vie familière et commune a) Le souhait d’Emma C’est un souhait de

omniscient. Ici le narrateur sait tout, aussi bien les pensées de Léon à travers la question au style indirect libre « Comment donc avoir pu lui exposer, et en un tel langage, quantités de choses qu’il n’aurait pas si bien dites auparavant ? » (l.4/5), que lorsque Homais se retrouve désoeuvré, désespéré avant d’aller au tribunal. Dans le premier cas notamment, les paroles au discours indirect libre nous montrent que le narrateur sait tout de ce qui se passe dans leurs esprits et nous le fait partager

milieu : à travers la voix d’Aurélien condamnant Bérénice, on entend ainsi la voix d’une certaine classe sociale (bourgeoisie aisée et oisive dont fait partie Aurélie, à une certaine époque, l’entre-deux guerres) : c’est tout l’intérêt du discours indirect libre que de faire entendre cette voix. Banalité voire vulgarité de Bérénice, contrairement à Aurélien. Ainsi la remarque « Les cheveux coupés, ça demande des soins constants » qui relève un détail futile sur un mode ironique. C/ Les goûts personnels

soutenus employés dans cette phrase « Bien sûr, ce n'était pas de l'eau-de-vie que la Gueule d'Or avait dans les veines, c'était du sang, du sang pur qui battait puissamment jusque dans son marteau, et qui réglait la besogne. », qui est du discours indirect libre exprimant la pensée de Zola. La référence au sang de l'ouvrier est importante : on remarque une répétition du mot sang qui permet d'insister dessus. De plus, ce mot est associé à l'adjectif mélioratif « pur » et à l'adverbe « puissamment »