Dissert Homère

Les Deux Coqs Deux coqs vivaient en paix: une poule survint, Et voilà la guerre allumée. Amour, tu perdis Troie ; et c'est de toi que vint Cette querelle envenimée Où du sang des Dieux même on vit le Xanthe teint. Longtemps entre nos coqs le combat se maintint. Le bruit s'en répandit par tout le voisinage, La gent qui porte crête au spectacle accourut. Plus d'une Hélène au beau plumage Fut le prix du vainqueur. Le vaincu disparut: Il alla se cacher au fond de sa retraite, Pleura sa

Les chants VI et VII de L’Odyssée Questions 1. Dans les chants VI et VII de L’Odyssée, quel portrait Homère fait-il des Phéaciens ? (8 points) 2. Dans les chants VI et VII, quel intérêt présente l’arrivée d’Ulysse dans l’île et la capitale des Phéaciens ? (12 points) Question 1 Plan Introduction. Partie I : Un peuple méfiant et synonyme de menace. Partie II : Des adjuvants efficaces et de bonne volonté. Conclusion. Dans L’Odyssée d’Homère, épopée grecque en vers datant

Homère (en grec ancien Ὅμηρος / Hómêros, « otage » ou « celui qui est obligé de suivre » [1]) est réputé avoir été un aède (poète) de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. On lui attribue les deux premières œuvres de la littérature occidentale : l’Iliade et l’Odyssée. Il était simplement surnommé « le Poète » (ὁ Ποιητής / ho Poiêtếs) par les Anciens. Il est encore difficile d'établir aujourd'hui avec certitude si Homère a été un individu historique ou une identité construite, et s'il est bien l'auteur

L'Odyssée est un vaste poème épique composé par le poète grec Homère vers le milieu du VIIIème siècle avant J.C. Cette épopée, qui raconte le retour d'Ulysse à Ithaque, est avec l'Iliade, l'un des poèmes fondateurs de la civilisation européenne. Nous pourrons alors nous demander en quoi l'Odyssée est une œuvre qui nous invite à une réflexion sur l'un des fondements de la culture grecque : l'hospitalité. Pour répondre à cette problématique nous verrons tout d'abord l'hospitalité dont font preuve plusieurs

registre épique met souvent en scène des héros ou des "mondes" que se partagent les forces du bien et du mal. Par ailleurs, la présence du merveilleux intervention des dieux, présages annoncés par des rêves ou des signes, caractérise aussi l’épopée. Homère aurait écrit deux épopées, l’Iliade, qui raconte la colère d’Achille lors de la guerre de Troie, et l’Odyssée, qui évoque le retour d’Ulysse. Dans ce poème, il n’est plus questions de guerre, mais de voyage et de ruses. S’agit-il donc toujours d’une

fréquenter sans ces pérégrinations. Eole est le dieu des Vents, et vit dans l'île d'Eolie ; Circé est une déesse à voix humaine, fille du Soleil et d'une nymphe de l'Océan, et vit dans l'île d'Aiaié ; les deux Sirènes n'étant absolument pas décrites par Homère, il faut en conclure qu'elles n'ont pas encore chez lui la forme monstrueuse (mi-femme, mi-oiseau) que leur donnera plus tard la tradition ; elles vivent dans un pré fleuri ; enfin Calypso est une nymphe très belle qui a le pouvoir d'accorder l'immortalité

d’une autorité protectrice, c’est la naissance probable du basileus (le roi archaïque) qui dériverait de qa-si-re-u (en linéaire B sur les tablettes mycéniennes) qui se retrouve aussi chez Homère. Chef local dans le monde mycénien peut-être assisté d’un conseil d’ancien/roi type Ulysse ou Agamemnon chez Homère. On observe dans ces petits royaumes l’établissement listes généalogiques qui créent des mythes et qui ont tendance à relier les familles royales à des ancêtres héroïques. Ex : Les Héraclides

le meilleur au lancer de disque, chez les Phéaciens. Il est habile de ses mains : de la coque à la voile, c’est lui qui, sur l’île de Calypso construit un bateau. De plus, lorsqu’il crève l’oeil de Polyphème à l’aide d’un épieu qu’il a travaillé, Homère compare cet acte au travail d’un charpentier puis à celui d’un forgeron. Enfin, avec le concours de la déesse Athéna, il est d’une beauté exceptionnelle : elle “le fit paraître/plus grand, plus vigoureux, déroulant sur sa nuque/une toison bouclée

Homère, sur les traces d’Ulysse Homère et sa légende Pour les Anciens, l’existence d’Homère, vers le milieu du viiie siècle, ne faisait aucun doute. Plus tard, la disparité de ton et l’importance des ruptures entre les textes de l’Iliade et ceux de l’Odyssée ont amené les philologues à douter d’un auteur unique. Le débat aujourd’hui est loin d’être tranché… Quoi qu’il en soit, légendaire ou non, il est généralement admis d’appeler « Homère » l’auteur de l’Iliade et de l’Odyssée. Sept cités se

de son voyage. Il va notamment être confronté aux Sirènes qui possèdent le pouvoir d'ensorceler quiconque passe près de leur île. La mort est alors assurée. Or, l'attraction des Sirènes ne passe que par leurs voix ; elles ne sont pas décrites par Homère. La note de Philippe Jaccottet signale qu'elles n'ont rien à voir avec des femmes-poissons et qu'elles désignent selon toute vraisemblance des monstres à forme humaine. Leur monstruosité repose sur leurs chants : "car les Sirènes l'ensorcellent d'un