Distraction

appeler « éducatif » pourrait également être important à la compréhension, et donc à la mémorisation de celui-ci. Dans une dernière partie, nous tâcherons de rassembler ces deux éléments, de lier l’amusement à l’instruction. Il est certain que la distraction est importante pour l’homme, afin de le sortir de son quotidien, lui montrer autre chose que ce qu’il peut voir tous les jours. L’apologue, ainsi que toutes ses formes variées, sont généralement agréable à lire. En effet, c’est-ce qui apparaît

car les penchants sont du coté du bonheur, et la conscience morale du coté du devoir. On ne peut avoir bonheur et vertu en même temps. On distingue Distraction / travail Ce qui distrait nous sort des taches humaines, nous écarte de ceux que notre nature porte à valoriser. La distraction est égarante. Le résultat du plaisir + distraction : s’endormir (Ligne 6-7). Kant a utilisé les mots « s’endormir » et «s’étourdir ». S’endormir : interruption momentanée de la conscience morale. ➢

l’ennui qui mène à la maladie, à la mort La joie est impossible Les distractions sont vaines Il n’y a pas de guérison possible (v. 13-14) L’oubli l’emporte sur le réconfort du souvenir (v. 15 à 18) Procédés Comparaison : poète / roi d’un pays pluvieux Antithèses : riche / impuissant ; jeune / très-vieux Accumulation d’activités distrayantes : gibier, faucon, peuple, bouffon, dames d’atour = impossibilité de joie, de distraction Comparaison : lit / tombeau Métaphore et oxymore : « jeune squelette

est pas question. L’amusement n’est pas une fin en soi. il n’est qu’une simple distraction, sans suite qui ne permet pas l’accès à un bonheur stable et continu. Cette absence d'idéal engendre l’impossibilité d’en faire le but de l’être humain. L’emploi répété du mot « absurde » (ligne 1 et 2) montre l’indignation d’Aristote devant cette vision du bonheur. En effet, si le bonheur se résume à une suite de distractions, il aurait bien peu de valeur, car il est finalement le but, l’idéal de chaque

qui permet parfois au lecteur de s'évader et de s'amuser. Malgré sont caractère didactique et réaliste, le roman permet à chaque lecteur de s'évader se son univers familier pour vivre dans celui de son héros. Cette évasion est également une distraction pour le lecteur car il s'éloigne de son quotidien, de la monotonie de sa vie et de ses contraintes. Comme par exemple dans le roman de Bel ami écrit par Guy de Maupassant, où le lecteur est transporté dans la vie de Georges Duroy, dans son ascension

exercent donc une pression à la fois dangereuse et implicite. Pour aller au fond des choses essayons de répondre à une question fondamentale : Que cherche un lecteur ? Et bien l’information et la distraction sont probablement l’objectif du lecteur. Seulement, dans sa quête de l’information et de la distraction, le lecteur subit, généralement sans se rendre compte, la force de persuasion du livre. Pour bien éclaircir cette idée prenons comme exemple l’impact que le portrait des indigènes d’Amérique écrit

la comédie. Et elle commence avec ce qu'on pourrait appeler le raidissement contre la vie sociale. Est comique le personnage qui suit automatiquement son chemin sans se soucier de prendre contact avec les autres. Le rire est là pour corriger sa distraction et pour le tirer de son rêve. » Il oppose le pathétique au rire. « Le rire n'a pas de plus grand ennemi que l'émotion. » On rit des gens qui n’ont pas conscience d’être ridicules. « Un homme, qui courait dans la rue, trébuche et tombe : les

d'instaurer une relation de partenariat, de complicité avec le consommateur. Il devient davantage acteur du spectacle publicitaire auquel il est invité. La force de l'humour publicitaire réside dans cet équilibre instable entre d'un côté la distraction (soustraction au message par le côté ludique) et l'implication par la connivence voire la provocation. "L'humour détourne l'attention sur la forme au détriment du fond, il attire l'attention du public sur l'énonciation aux dépends de l'énoncé"

changement brusque d’attitude qui fait rire, c’est ce qu’il y a d’involontaire dans le changement, c’est la maladresse. Une pierre était peut-être sur le chemin. Il aurait fallu changer d’allure ou tourner l’obstacle. Mais par manque de souplesse, par distraction ou obstination du corps, par un effet de raideur ou de vitesse acquise, les muscles ont continué d’accomplir le même mouvement quand les circonstances demandaient autre chose. C’est pourquoi l’homme est tombé, et c’est de quoi les passants rient

changement brusque d’attitude qui fait rire, c’est ce qu’il y a d’involontaire dans le changement, c’est la maladresse. Une pierre était peut-être sur le chemin. Il aurait fallu changer d’allure ou tourner l’obstacle. Mais par manque de souplesse, par distraction ou obstination du corps, par un effet de raideur ou de vitesse acquise, les muscles ont continué d’accomplir le même mouvement quand les circonstances demandaient autre chose. C’est pourquoi l’homme est tombé, et c’est de quoi les passants rient