Docteur Folamour

censure et échapper à l’influence malsaine de la polémique qui se déchaînait, la réalisation du film se fit en Angleterre. - 7- A la suite de cette expérience, Kubrick s’installa définitivement en GrandeBretagne. C’est la qu’il tourna « Docteur Folamour » d’après le roman de Peter George. Kubrick s’intéressait depuis longtemps aux problèmes relatifs à l’armement nucléaire et à la possibilité d’un conflit atomique. Il avait lu une foule de choses à ce sujet et le roman de Peter George donnait

USA/URSS - Alfred Hitchcock, Le rideau déchiré, 1966. (un scientifique américain a l’intention de passer à l’Est) -Alfred Hitchcock, L’Etau, 1969 (film américain parlant des réseaux d’espionnage soviétiques aux Etats-Unis) - Stanley Kubrick, Docteur Folamour, 1964 (comédie évoquant le risque d’une guerre nucléaire) Sur les Etats-Unis : -Robert Zemeckis, Forrest Gump, 1994 (un homme simple raconte l’histoire de l’Amérique du seconde XXème siècle) -Alan Parker, Mississippi burning, 1988 (sur le racisme

du tirage des copies car il adore contrôler ses films de leur genèse à leur distribution. Stanley réalisera par la suite Le Baiser du tueur et L'Ultime Razzia qui marquera sa première collaboration avec Sterling Hayden. Il le retrouvera dans Docteur Folamour en 1963 et Lolita en 1962. En 1957, Kubrick réalise Les Sentiers de la gloire avec Kirk Douglas. Considéré comme son premier film majeur, il critique les généraux français de la Première Guerre Mondiale. Ce film ne sortira en France qu'en 1975

Japon et commandant en chef du contingent onusien, débarque derrière les lignes ennemies et entame la reconquête du territoire. Le 28 septembre Séoul est reprise, et le 30 septembre les Nord-Coréens sont repoussés au-delà du 38e parallèle. Docteur Folamour Le général américain, partisan d'une guerre totale contre "le communisme", poussera son avantage sur le terrain militaire jusqu'à la frontière entre la Chine et la Corée du Nord, sur les rives du fleuve Yalou. Le monde est au bord d'une 3e

publie son premier recueil, assez difficilement, vu la noirceur du monde qu’il choisit de montrer, en 1945 chez Duell, Sloan and Pearce, le remarquable Naked City. Succès immédiat et très large : Stanley Kubrick, qui l’embauchera par la suite sur Docteur Folamour comme conseiller technique, s’en inspire très largement, pour ses deux premiers films, des films noirs. Après avoir photographié plus de 5 000 morts durant les dix dernières années et avec l’appelle des Vogue, Life et autres, il s’élance dans

Aragon /EE Schmitt L'enfant de Noé/ Simone Veil Une jeunesse au temps de la Shoah / La lumière volée H. Mingarelli Guerre froide. Arts visuels : le mur de Berlin / Jasper Johns (flag)/ Cinéma :« la vie des autres »/« docteur Folamour »/ affiche de propagande américaine et soviétique Chanson:Russians ( Sting) Guerre d’Algérie. Cinéma: « Les Centurions »1966  Guerre du Vietnam. Arts visuels : Erro (intérieur américain) / Aillaud (Vietnam

politique du gros bâton, course à l'armement avec les Russes Période Bush (post 11 septembre) : « Nous étions soldats » 2002, « John Rambo » 2008 Séries stéréotypées patriotiques comme Supercopter ou encore NCIS, 24h Chrono Le cinéma « engagé » : Docteur Folamour (1964) Mash (1970, Robert Altman) Apocalypse Now Fahreinheit 9/11 (2004, Michael Moore) Une vérité qui dérange (2006, Davis Guggenheim) (contre la pollution) L’Amérique est capable de s'auto-critiquer Le cinéma de la géopolitique : Un baromètre

la naissance d’un nouvel esprit assassin : le singe tue, David tue, HAL tue, le monolithe tue (Le monolithe représente l’idée abstraite de la Mort, l’idée de la Fin (sa musique est un requiem), fin du voyage. Dans le même sens, Le Docteur Folamour montre derrières les débats de diplomates, les grandes réunions, les régimes démocratique, la haine latente de l’homme contre l’homme ; de la recherche de l’homme contre l’homme. L’intelligence est encore synonyme d’homicide : le développement

pays du Tiers-Monde. La Mort aux Trousses présente des Américains très proches des Soviétiques éthiquement, humainement et professionnellement. Les deux camps, mis dos à dos, se disputent sans raisons apparentes des secrets d'état dérisoires. Le Docteur Folamour de Kubrick, réalisé en 1964, ose même critiquer la stratégie nucléaire des Etats-Unis. Le cinéaste y parodie plusieurs personnages célèbres, comme le président Kennedy, le général Mac Arthur, Werner Von Braun... Porté par une intrigue palpitante

d’oeuvres cinématographiques qui permettent de travailler sur le regard de l’autre et les ressorts idéologiques. On pense à des films aussi divers que l’homme de Berlin de Carol Reed (1953), Bons baisers de Russie de Terence Young (1963), Docteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe de Stanley Kubrick (1964), l’Etau d’Alfred Hitchcock (1969) Rocky 4 de Sylvester Stallone (1985). La chanson témoigne également des sentiments dominants des opinions publiques