Doit On Obéir A Une Loi Injuste

Y a-t-il un droit à la désobéissance ? Cette question fut posée et réfléchie à plusieurs reprises par plusieurs penseurs dont Spinoza, Platon, Sophocle, ou encore Thoreau. Pour certains, ce droit est légitime alors que pour d’autre, celui-ci est totalement inconcevable. Cette question est donc à la fois source de problème mais aussi contradictoire en raison des termes « droit à la désobéissance ». En effet, la désobéissance est « le refus délibéré de suivre les prescriptions d’une loi, d’un décret

de réagir face à une loi injuste, Criton propose d’y désobéir tandis que Socrate propose l’inverse. Mais qu’est-ce que la justice? La Justice est à l’âme ce que la santé est au corps. L’une et l’autre renvoient à la notion d’ordre, d’équilibre, de mesure, de proportionnalité et d’harmonie qui sont pour les Grecs le principe même du Cosmos. Mais, si nous sommes victime d’injustice, comment devrions-nous y répondre? Est-ce de façon respectueuse des lois? Ou de façon désobéissante à celles-ci? Selon

d'injustices ? Introduction: - Lorsqu'en 1981, la peine de mort a été écartée de la legislation francaise (corpus de lois) alors qu'ailleurs, elle est encore en vigueur c'est sans doute parce que cette peine fut considéré comme injuste. Dès lors, ce demander s'il existe des lois injustes c'est ce demander si la justice est toujours incarnée par les droits ou encore si toutes les lois se sont necessairement justes. C'est a dire legitimes correspondant aux droits naturels qui sont universels car

Etats-Unis. Pourtant on pense qu’il existe des lois naturelles communes à tous les hommes. Mais on ne trouve point de loi universelle. Une loi qui devrait naitre de la raison de chaque homme. Mais… La raison de l’homme a été corrompue si bien que l’on peu tuer, voler, etc. tout en sachant qu’on ne devrait pas le faire. La raison ne gouverne plus, ce sont les coutumes qui gouvernent maintenant. La justice se fonde sur l’autorité de celui qui à fait les lois, sur l’intérêt de celui qui gouverne, sur les coutumes

Faut-il préférer la révolte à la résignation ? Sommaire Index des sujets Analyse du sujet Les mots du sujet Les deux mots à souligner sont "révolte" et "résignation" Révolte : se révolter, c'est désobéir à une règle, une loi, une prescription. Le révolté est celui qui dit non, qui refuse, et pas seulement par les mots mais aussi par l'action. On ne confondra pas révolte et révolution. La révolte peut être le fait d'un individu seul ou d'un petit nombre d'individus et peut s'opérer

Doit-on obéir aux lois? Le mot «loi» est un terme pouvant avoir diverses significations. Il existe les lois juridiques qui différent des lois de la physique comme la loi de la gravité, dans notre problématique le mot «doit» implique la notion de devoir, or il apparaît stupide de faire coïncider une loi physique à laquelle on ne peut se soustraire avec un quelconque devoir. Nul n'est censé ignorer la loi, lit-on dans le Code. Ce qui signifie que tout individu se doit de connaître et de respecter

Problème classique : y a-t-il un droit du plus fort ? non, montre rousseau (du contrat social, début). Il n’y a qu’une domination temporaire de fait (jusqu’à ce qu’une force plus grande prenne la place) et non une contrainte légitime. Toutefois, sans la force, le droit n’est rien (cf Pascal) . car il faut une force constituée légitimement pour faire appliquer le droit. On définit d’ailleurs la règle de droit comme une règle coercitive, c’est à dire qui contraint. Nous connaissons tous dans notre

notre existence, nous obéissons. Avant tout aux lois physiques comme à nos besoins naturels, nous obéissons aussi inéluctablement tout au long de notre vie sociale à un Maître polymorphe. Cette entité supérieure à nôtre personne par sa sagesse ou son pouvoir, est tantôt le parent puis le professeur, mais aussi un chef, l’État ou encore la société ; avant, pour son ultime ordre, d’empoigner la faux. Sommes-nous pour autant condamnés à courber l’échine sous le poids du cours de la vie ? Une telle pensée

nous avons plutôt tendance à le définir par ce qu’il ne faut pas faire, à l’instar du code civil. Il est représenté par une autorité qui assure son respect en appliquant les lois et pour laquelle les hommes renoncent tous à leur pouvoir particulier ; c’est d’ailleurs ce que Hobbes démontre dans ce qu’il nomme « le contrat social » grâce auquel les hommes sortent de leur état de nature, de la « guerre de tous contre tous » et enfin de la loi du plus fort. En parlant de loi du plus fort, il faut remarquer

D’AFFIRMER QU’UNE LOI EST JUSTE ? Introduction : Il semble très difficile voire impossible de ne pas croire à la justice et d’affirmer qu’il n’y a pas de justice en ce monde, car une telle négation suppose une certaine idée de la justice d’après laquelle on juge de l’injustice présente. Kant disait que « même l’homme le plus dépravé gardait au fond de lui une conscience morale, un sens de ce qui est juste. » Le sujet nous interroge sur la légitimité des lois, sur ce qui les rend acceptables à une communauté