Dom Juan Stichomythies

truculentes dans les propos échangés, les altercations occasionnent rires et plaisirs par le ton qui monte progressivement, les insultes qui fusent, les répliques qui deviennent assassines, les échanges qui s’accélèrent donnant lieu à des joutes de stichomythies mémorables. La tragédie, si elle n’a pas pour intention de créer le rire autour des querelles, n’hésite pas à recourir à ce procédé afin de resserrer son intrigue autour des tensions que provoquent la présence du Fatum et de ses conséquences.

Bougainville Voltaire, L'Ingénu Nouveau Apollinaire, « Zone » « Le Pont Mirabeau » « Mai » « La Prose du Transsibérien » Nouveau 47 Baudelaire, « Invitation au voyage » 51 Rimbaud, « le Bateau ivre » Nouveau 55 « Tu es plus belle… » 59 63 67 71 Dom Juan I, 2 III, 2 IV, 3 V, 2 76 Le Jeu de l'Amour et du Hasard I, 6 81 Amphitryon I, 2 (extrait) 87 Les Liaisons dangereuses 92 Bel-Ami (incipit) 94 Le Rouge et le Noir Nouveau 97 La Princesse de Clèves Nouveau 101 Jacques le Fataliste Nouveau 105 L'Etranger

Mariage de Figaro. I. Une mise en scène qui rend compte du comique Tout d’abord, nous remarquons qu’il s’agit d’une scène amusante, qui rend compte du comique. En effet dès le début, les répliques des personnages sont courtes, ce qu’on appelle une stichomythie. Cette dernière permet d’accélérer le rythme, de tenir le public / lecteur en haleine, mais permet également le suspense et, favorisent également une scène vivante. Donc, Le fil de l'intrigue y est simple mais le public est maintenu en "suspens"

d’exposition, qui veut qu’on fasse parler beaucoup d’un personnage et de retarder en même temps son entrée en scène. Ce qui créer une attente, un désir chez le spectateur de connaître le personnage. Comme dans Tartuffe, qui n’entre que dans l’acte III, et Dom Juan qui n’arrive que la 2ème scène. Corneille veut donner à Alcandre l’image d’un personnage dangereux, puissant, hors du commun, qu’il faut craindre alors que c’est un personnage qu’on désir voir. C’est un mélange de peur et d’admiration. La peur :

REUSSIE INFORME SON SPECTATEUR 1) Elle présente les personnages avec efficacité − présentation directe ou indirecte des personnages (cf réponse à la question 1) − le portrait au théâtre : un personnage est présenté par les dires d'un autre : Dom Juan est dépeint comme un « grand seigneur méchant homme » à l'acte I, scène 1 par son valet Sganarelle, ce qui crée un effet d'attente chez le spectateur qui attend d'autant plus son arrivée. − côté artificiel mais nécessaire de la scène d'exposition

peut-être un peu mal à l’aise d’avoir à faire cette confidence à son futur mari, mais aussi que Figaro est naïf et ne se doute de rien. En repoussant l’aveu de quelques répliques, Beaumarchais instille aussi un rythme vif au dialogue. Quelques stichomythies (répliques brèves qui se succèdent) accélèrent en effet le rythme jusqu’à l’explication de Suzanne. Or celle-ci ne dit pas directement les choses, mais utilise un détour rhétorique pour faire comprendre la vérité à Figaro. Ce n’est qu’après avoir

peut-être un peu mal à l’aise d’avoir à faire cette confidence à son futur mari, mais aussi que Figaro est naïf et ne se doute de rien. En repoussant l’aveu de quelques répliques, Beaumarchais instille aussi un rythme vif au dialogue. Quelques stichomythies (répliques brèves qui se succèdent) accélèrent en effet le rythme jusqu’à l’explication de Suzanne. Or celle-ci ne dit pas directement les choses, mais utilise un détour rhétorique pour faire comprendre la vérité à Figaro. Ce n’est qu’après

des répliques, les jeux d'échos qui se créent entre elles, renseignent souvent sur la nature des relations entre les personnages. Ainsi, par exemple, lorsque de très courtes répliques se font suite et s'enchaînent rapidement, on les appelle des stichomythies : ce procédé caractérise un échange vif entre deux personnages et peut traduire une intensité tragique ou, au contraire, produire un effet comique. Lorsqu'un personnage prononce des paroles que les autres ne sont pas censés entendre, il fait un

des futurs catégoriques « Je me vengerai », répétés par deux fois, et qui annoncent la perte inéluctable de la reine). – le couple maître-valet est un motif récurrent dans la tradition du théâtre classique (cf. notamment les pièces de Molière : Dom Juan, Les Fourberies de Scapin, ...) II/ Une exposition qui répond à un double objectif d'information et de séduction : d. a) l'ancrage spatio-temporel Le lieu : – « le salon de Danaé dans le palais du roi, à Madrid » – la description précise du

bservez l’enchaînement des répliques. Comment se O manifeste la position d’autorité d’Arnolphe par rapport à Agnès ? b)  es répliques d’Arnolphe sont souvent accompagnées L de didascalies. Quelle est leur fonction ? c)  u’appelle-t-on la stichomythie ? Où apparaît-elle Q dans ce passage et que traduit-elle sur l’état d’esprit d’Arnolphe ? 3. La portée comique de la scène a) « Ô fâcheux examen d’un mystère fatal / Où  l’examinateur souffre seul tout le mal ! » En quoi cette phrase d’Arnolphe