Dom Juan Vraisemblance

bravoure. Tous ces éléments prouvent la présence de réalisme dans le théâtre. Pour justifier l’idée, nous Epouvons également nous conférer à l’exemple de Gérard Philipe dans le Cid. I. b. Le réel est rendu par l’illusion elle-même La notion de vraisemblance évolue d’Aristote à Hugo et fonde la plupart des règles du Ethéâtre. On peut le justifier à travers l’Art Poétique de Boileau. … Les grand auteurs essaient de rendre le théâtre réel. Cependant cette théorie voulait expliquer, voir combler,

lieu : tout se passe en un seul lieu. Unité de l’action : elle impose l’intrigue et supprime les épisodes ou les personnages ne sont pas liés directement à l’action principale. Unité de temps : tout se passe en un seul jour. Le souci de la vraisemblance : la vraisemblance permet aussi d’atteindre une vérité plus exemplaire qui peut manquer à un événement réel mais exceptionnel. Le respect des bienséances : les bienséances internes permettent la cohérence des personnages et de l’action, chaque personnage

un homme cultivé et raffiné, d’origine noble, qui cultive l’art de plaire en société et veille à respecter un idéal de juste mesure, de pudeur et de réserve. Cet idéal humain prolonge celui de l’humaniste. Il préfigure le philosophe des Lumières. Dom Juan en est la provocante antithèse. Questions sur le théâtre au XVIIème siècle 1. Principales caractéristiques des courants baroque et classique. On appelle l’âge baroque, la période qui assure la transition entre la Renaissance et le classicisme

Commentaire Dom Juan Le classicisme s’est imposé au cours du XVIIème siècle, il se caractérise par la régularité et le respect de la vraisemblance au contraire du baroque qui se reconnaît pour son goût de la fantaisie et les effets de profusion et de contraste. Dom Juan est donc une pièce baroque appartenant à une époque centrée sur le classicisme où son auteur Molière, l’un des plus grands dramaturges français, met en scène un bourgeois, Don Juan dont la seule préoccupation est de s’adonner à

toute la faveur royale allait alors àLully. Sa vie privée n’a pas été facile non plus. Epousant une jeune comédienne de sa troupe, Armande Béjart qui était officiellement la sœur de son ancienne maîtresse Madeleine Béjart, mais, selon toute vraisemblance la fille de l’illustre actrice ; les ennemis de Molière osèrent prétendre que ce dernier était son père, et portèrent cette infâme accusation jusqu’au roi. Et ce qui atteignit peut-être plus profondément Molière, c’est qu’Armande lui fut scandaleusement

Thèmes de la comédie : Rire de l’être humain et de ses travers : hypocrisie, fausse dévotion, etc. Nicolas Boileau  L’Art poétique (1674) ou les règles de l’art Règle de l’utilité a) L’art est utile, il doit servir à quelque chose. Règle de vraisemblance a) Imiter la nature conformément au bon sens. Règle de bienséance a) Être conforme au bon goût (de l’époque). Règle du l’universel a) Sujets consacrés à l’humain en général. Règles des trois unités a) Unité de temps : action dure 24 heures au

codification improbable dans la réalité permettait de mieux comprendre la pièce, caricaturant les personnages. Des stéréotypes que l'on retrouvera à l'époque du Classicisme, avec Sganarelle qui se retrouve dans plusieurs comédies de Molières comme Dom Juan ou Le Médecin Malgré lui... C'est la caricature récurrente, venant de la comedia de'll arte, du valet poltron et rusé, qui incarne la voix du peuple par ses discours simples et bien souvent ridicules. Toujours dans le Classicisme, Racine, le célèbre

Dossier sur Don Juan Biographie de l'auteur : Jean-Baptiste Poquelin naît en 1622 au sein d'une famille bourgeoise de l'un des quartiers les plus animés de Paris. Il ressent très tôt une attirance pour le théâtre qui le conduit, à vingt ans, à abandonner ses études de droit. Il abandonne par la même occasion la vie confortable auquel il était prédestiné par l'héritage de la charge de tapissier du Roi. Il désire faire carrière dans le milieu très incertain et peu honorifique du théâtre

pièce ayant été interdite par le roi, Molière entreprend de multiples mais vaines démarches pour la défendre ; elle n'est représentée qu'en privé à l'occasion de «visites», chez quelques grands. La tension continue de monter avec la création de Dom Juan, le 15 février 1665, œuvre dans laquelle Molière évoque clairement le caractère organisé de la cabale, ce qu'il n'avait pas fait dans Le Tartuffe : « On lie, à force de grimaces, une société étroite avec tous les gens du parti. Qui en choque un,

scènes exagérées et montrant un monde irréel et lointain du notre, comme celle de Kalen Larson de L’Illusion Comique, où on retrouve un monde nouveau, des habits, des lumières et des formes circulaires jamais imaginées, ou celle de Daniel Mesguich de Dom Juan, où Sganarelle est vêtu en infirmière dans la forêt (acte III). Enfin, les différents mouvements présentent les pièces dans des mondes différents. On retrouve le baroque, le rococo, le romantisme et le surréalisme, qui partagent l’idée de l’excès