Don César de Bazan

soi. Ces deux notions, ressassement et reproche fait à soi-même, au-delà de la dimension pathologique que la psychanalyse leur confère, caractérisent bien la manière d’être au monde d’Hernani, de Ruy Blas, et dans une moindre mesure de don Ruy Gomez et de don César 4. Hernani se présente certes comme « une force qui va », mais c’est une force « ressassante » qui ne sait pas où elle va, soumise à des pulsions morbides qui influent sur la construction du personnage et sur la manière dont il occupe

bannissement, instrument de vengeance (Don Sallustre), prétexte à tuer (Don Guritan) ou réelle passion, l'amour est un des sujets les plus présents dans Ruy Blas, le plus prenant étant évidemment l'amour impossible rêvé par Ruy Blas et, on l'apprendra par la suite, par la Reine.Résumé du livre :Don Salluste, personnage ignoble que la reine a condamné à l'exil après avoir déshonoré une jeune femme. Il est alors en train de se plaindre et c'est ainsi qu'il décide de se venger. Don Salluste met en place un plan

et de Marie-Anne d’Autriche (la mère). Deux siècles séparent ces deux pièces qui se passent en Espagne. L'action dans Hernani (1830) se déroule en 1519 et c'est Charles II qui règne. Ruy Blas a lieu en 1698 d'après les indices de l'histoire, c'est Don Carlos qui règne ( le futur Charles Quint). “ Dans Hernani, le soleil de la maison d'Autriche se lève, dans Ruy Blas, il se couche. ” (Préface de Ruy Blas, V. Hugo) Deux pièces de même longueur, cinq actes et une moyenne de deux mille alexandrins

Ministère. Mais à l'issue de cette soirée, mémorable, elle s'aperçoit qu'elle a perdu le collier. Toutes les recherches n'y changent rien, et le précieux bijou (400000 francs) demeure introuvable. Gênée, elle n'ose rien dire à son amie, préférant donner le change en lui en achetant une, identique, et en s’endettant significativement pour rembourser le crédit nécessaire.Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.Tout l’art de Maupassant réside dans le retournement final, qui fait du récit

des révoltes et des guerres : en 77, Pompée fut envoyé en Hispanie pour lutter contre les derniers partisans de Marius et réussit à vaincre Sertorius en assassinant ce dernier. Lors du premier triumvirat avec Jules César et Crassus, il contrôle l'Hispanie. Pendant la guerre civile, Cesar a combattu les partisans de Pompée. Entre 26 et 19 après J.-C., Auguste puis Agrippa soumettent difficilement les montagnards Astures et les Cantabres. L'aristocratie locale fut intégrée à l'ordre des sénateurs et

réfléchie, il n’épargne personne et ne craint pas de dire qu’il hait tous les hommes, « Les uns parce qu’ils sont méchants et malfaisants, Et les autres, pour être aux méchants complaisants Et n’avoir pas pour eux ces haines vigoureuses Que doit donner le vice aux âmes vertueuses. »   À la mauvaise humeur du misanthrope, Molière oppose l’esprit accommodant de Philinte, ami d’Alceste, qui ne veut être l’ennemi de personne, et qui pousse peut-être un peu loin l’indulgence et la complaisance.

n’avait pas encore pris la parole au cours de la 1ère activité, pour présenter aux autres groupes l’analyse de leur extrait. ▪ Avant la présentation de l’analyse, les élèves « représenteront » l’extrait étudié. ▪ Après chaque présentation, donner aux élèves les références de l’extraits qu’ils ont analysé. ▪ Synthèse d’analyse  Voir avec les élèves si l’analyse des extraits apporte quelque chose de plus à la synthèse déjà élaborée. 5e heure de cours : synthèse des genres théâtraux

le thème du «ver de terre amoureux d'une étoile», sa Roxane est la doña Sol d'Hernani. Surtout, il y a le mouvement des scènes et les tirades, le ton, l'éclat, il y a, à l'acte I, le portrait enlevé de Cyrano par Ragueneau, copié de celui de don César de Bazan au début de Ruy Blas(13). Passons. Ici encore, au lieu de dénoncer le centon, le patchwork, le manteau d'Arlequin, ne vaut-il pas mieux apprécier comment Rostand a su rassembler ces disparates en un tout organisé dans une œuvre romantique à

1) : l'exposition L.A. n°2 (Acte II, scène 2) : le monologue de la reine L.A. n°3 (Acte III, scène 2) : la tirade de Ruy Blas, de « Bon appétit, messieurs – ô ministres intègres ! » jusqu'à « Babel est dans Madrid. » L.A. n°4 (Acte IV, scène 2) : Don César ou l'intermède burlesque L.A. n°5 (Acte V, scène 4) : le dénouement. Documents complémentaires : Art poétique, Nicolas Boileau : les règles de la tragédie classique Extraits de la préface de Cromwell, Victor Hugo, 1827 Mise en scène de Jacques Weber

monte avec un souci de grande lisibilité Hernani4, puis Lucrèce Borgia5, à l'occasion du centenaire de la mort de Hugo. Ces 4 Distribution et fiche technique : François Berléand Don Ricardo Pierre Debauche ou Antoine Vitez Don Ruy Gomez Hélène Duc Doña Josepha Jany Gastaldi Doña Sol Redjep Mitrovitsa Don Carlos Aurélien Recoing Hernani et Joël Denicourt, Francis Frappat, Jacques Gabelus, Philippe Girard, Jean Pennec, Dominique Pouget et Pascal Ternisien. Scénographie et costumes