Don Juan Conclusion

outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout ». Telle est la dernière réplique de la pièce de Molière : Dom Juan, dont le très célèbre personnage à la fois charismatique et mystérieux va choquer une société fortement marquée par des pensées religieuses conservatrices comme celles de la Compagnie du Saint-Sacrement ou encore celles du Jansénisme. Mais alors qui est vraiment Don Juan ? Pourquoi a-t-il bouleversé la société du XVIIème siècle ? Comment ce personnage est passé de héros à mythe ?

Les appellations mutuelles : « Sganarelle » / « mon maître » ; « Monsieur ». • Sganarelle a peu de vocabulaire : il réutilise les mêmes mots alors que Don Juan fait des périphrases. • Relation de domination/peur : changement de propos à l’arrivée du maître + mise en scène de Mesguich. Sganarelle est le contraire maladroit et naïf de Don Juan. Il défend généralement une vision du monde conservatrice et traditionnelle, où la religion tient la place centrale. En voici quelques idées essentielles

de les faire jouer en ville. Molière a écrit la pièce « Dom Juan » en 1665. Dans celle-ci, Molière critique avec humour le rapport entre les classes sociales du 17ième siècle. Dans cette analyse, nous aborderons la tonalité comique ainsi que l’abus du pouvoir des nobles. Tout d’abord, la tonalité comique dans « Dom Juan » est liée à l’ironie. Dans ce texte, l’ironie est omniprésente. Cette citation démontre cette ironie : « Don juan : J’avais donné ordre qu’on ne me fit parler personne; mais

classique mais qui est devenue connue grâce à Jean de La Fontaine qui utilisa cette expression dans sa fable L'Ours et les Deux Compagnons :"Il m'a dit qu'il ne faut jamais vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre." et enfin "Etre un Don Juan" tiré de l'histoire de Tirso de Molina avant d'être repris par Molière. Lire des classiques nous aide à avoir notre propre vision du monde et nos propres points de vue ils nous montre les défauts des Hommes et nous donne certaines morales comme

étaient de jeunes cyniques qui méprisaient «le vulgaire». De plus, ces premières pièces, telles que La nuit vénitienne, font un fiasco, ce qui démotive l'écrivain puisque par la suite il n'écrira que pour la lecture... Ensuite, sous son apparence de Don Juan se cache une angoisse. Effectivement, Musset entretient plusieurs liaisons avec l'auteur George Sand, et cela le déstabilise fortement. Nous pouvons comparer cette liaison avec la relation qu'entretient Lorenzo avec son cousin le Duc de Médicis:

Le sens du mot « mythe » s’est étendu considérablement. Ainsi, certains personnages de romans ont été repris à différentes époques, presque à toutes les sauces et sont devenus « mythiques » comme Casanova, Faust ou Don Juan. Michel Tournier écrit : On cernera mieux la nature du mythe en comparant personnage de roman et héros mythologique. Soit par exemple Julien Sorel ou Vautrin. Ces personnages ont une double caractéristique. D’abord ils sont prisonniers des œuvres où ils apparaissent. Ils ont

Charles BAUDELAIRE (1821-1867) Don Juan aux enfers Quand Don Juan descendit vers l'onde souterraine Et lorsqu'il eut donné son obole à Charon, Un sombre mendiant, l'oeil fier comme Antisthène, D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron. Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes, Des femmes se tordaient sous le noir firmament, Et, comme un grand troupeau de victimes offertes, Derrière lui traînaient un long mugissement. Sganarelle en riant

la possibilité du rôle satanique de don Juan. » Stendhal (1783‐1842) Eric-Emmanuel Schmitt est un auteur du 20eme siècle, sa pièce La Nuit de Valognes écrite à l’age de 29 ans en 1989. Elle parait en 1991 en France. Il s'agit d'une réécriture du mythe de Don Juan, qui donne notamment un nouveau souffle au personnage. Cette pièce est une variation moderne du mythe. Grâce à son ouvre, il remet en question les idées du 20° comme la liberté sexuelle. Dom Juan est littéralement devenu un mythe aujourd'hui

Tout d’abord, pour Don Juan l’amour est refus de la fidélité. En effet, il fait part de sa vision de l’amour à Sganarelle en démontrant ses impressions de la constance dans une relation. Il dit : «  Non, non : la constance n’est bonne que pour des ridicules ; toutes les belles ont droit de nous charmer [...] » (I, 2, l. 6-7). Il commence sa phrase avec une répétition. En insistant, il compare les hommes à des personnes complètement ridicules, car il ne profite pas de cette liberté. De plus, il mentionne

réécriture du Dom Juan de Molière. Quelles sont les grandes différencesentre les deux uvres. Ces deux pièces présentent des points communs bien sûr puisque Schmitt sest inspiré de la pièce, Dom Juan , écrite par Molière pour écrire Les Nuits de Valognes .Molière choisit de présenter quune seule femme, Elvire, comme image des nombreusesconquêtes de Don Juan tandis ce que Eric-Emmanuel Schmitt choisit de présenter cinq femmesayant vécu la même souffrance : une aventure ardente avec Don Juan se terminant