Don Juan Est Il Coupable

Objet d’étude : le texte théâtral et sa représentation du XVIIe siècle à nos jours Support : Etude de Dom Juan, de Molière Problématique : Dom Juan comme représentation du mythe de l’homme révolté. Lectures analytiques : Acte I, scène 2 : l’éloge de l’infidélité Acte III, scène 1 : la scène du pauvre Acte V, scène 2 : la tirade de l’hypocrisie Acte 5, scènes 5 et 6 : le dernier combat de Dom Juan. Lectures complémentaires : Euripide, extraits de Médée (431 av. JC) et Anouilh, Antigone (1944) Antigone

pure. » (Aristote) - « L’idée, c’est la graine, la méthode, c’est le sol qui lui fournit les conditions de se développer. » (Claude Bernard) - « Les équations n’explosent pas. » (Bertrand Russell, The Observer) - « Les sciences modernes sont coupables d’avoir réduit le monde à un simple objet d’exploration technique et mathématique. » (Edmund Husserl) La connaissance - « Toute connaissance s’achemine en nous par les sens. » (Montaigne) - « Sapere aude. » (Ose savoir) (Emmanuel Kant) - « Aie

documentaire La pièce est un tableau de mœurs. Molière y reprend le thème mariage forcé qu’il a exploité dans de nombreuses pièces. Dorine le caricature d'ailleurs très bien en disant : «Non, il faut qu'une fille obéisse à son père Voulût-il lui donner un singe pour époux». (vers 654-655). Il traite aussi le thème du parasite, de l'imposture mondaine, fréquent dans la littérature du XVIIe siècle (Boileau, La Bruyère, La Rochefoucault) et du XVIIIe siècle (voir ‘’Le neveu de Rameau’’ de Diderot)

y assiste comme un spectateur étonné qu’un sens vienne expliquer sa vie, ainsi, à l’extrême fin. Alors ce sens révélé procède comme d’un don grâcieux : connaître par quoi et pour-quoi (tenants et aboutissants en effet se rejoignent à ce moment, comme les mains de Madeleine sur la balustrade, puisqu’il ne fut question – et toujours – que de cela au fond), ce don gracieux, dis-je, de connaître par quoi et pour-quoi on vécut. Ainsi se donnent l’apaisement et le bonheur qu’il y eût un sens, démêlé de

laquelle, il est vrai, l’oblige ses possessions immenses autant que dispersées. La révolte couve. Et enfin elle éclate, sous l’impulsion de Tolède, première ville de Castille. La Sainte Junte des Communes se forme et choisit pour chef le seigneur tolédan Juan de Padilla. Et partout les partisans de Charles sont poursuivis et molestés. À Ségovie, ce jour de l’année 1520, les habitants de la ville vont demander des explications et des promesses au procureur du roi. Il répond insolemment qu’il n’a de comptes

elle a su mesurer son ascendant sur lui, son pouvoir. Valmont l'enjoint de choisir. Si elle se refuse à lui, elle entérinera leur inimitié. La guerre est déclarée : Valmont incite Cécile à se déclarer à Danceny. Mme de Merteuil dévoile les amours coupables du Vicomte et de Cécile au Chevalier. Le duel qui oppose Danceny au vicomte trouve une issue funeste : Valmont meurt. Avant de mourir, le comte révèle la vérité à Danceny : le projet machiavélique, les lettres de sa complice. Mme de Merteuil est

2. Les jeux de points de vue     Le roman épistolaire est un roman du point de vue : en l'absence d'un narrateur, nous sommes en présence d'un vrai kaléidoscope. Mais l'art du romancier est dans l'agencement des lettres, qui finissent par donner au lecteur, qui dispose de l'ensemble, une position privilégiée sur les personnages et, grâce aux éclairages multiples dont il dispose, lui font savourer certains épisodes. Ces jeux sont donc vecteurs d'ironie et révèlent le mensonge essentiel des

faudra rappeler qu’à l’époque où se passent les faits, il est connu et admiré surtout comme auteur dramatique : Henri III et sa Cour (1829), Antony (1831), La Tour de Nesle (1832) – pour en rester aux œuvres les plus marquantes. D’où les allusions à Don Juan de Marana, pièce sur laquelle il travaille alors et qui sera représentée en 1836. Capitaine Paul, qu’il est censé rédiger (p. 9), est l’un de ses premiers romans. 4 La chiourme est bien entendu l’ensemble des forçats, et par extension le lieu où

boire le contenu d'une coupe contenant le sang de son propre fils... -l'idée de la fatalité est de moins en moins utilisée, ce n'est plus le héros qui est accablé par son destin et par les dieux (situations tragiques) mais au contraire le héros est coupable d'un vrai et est donc responsable de son destin. Les situations de lamentations suscitant de l'attendrissement et de la pitié ou évoquant des moralités touchantes se font de plus en plus rares. -enfin, les personnages sont de plus en plus portes-paroles

Collection : Les essais, XII. Édition augmentée, 69e édition, 1942. Table des matières UN RAISONNEMENT ABSURDE L'absurde et le suicide Les murs absurdes Le suicide philosophique La liberté absurde L'HOMME ABSURDE Le don juanisme La comédie La conquête LA CRÉATION ABSURDE Philosophie et roman Kirilov La création sans lendemain LE MYTHE DE SISYPHE. Appendice L'ESPOIR ET L'ABSURDE DANS L'OEUVRE DE FRANZ KAFKA [7]