Dorimene Dans Bourgeois Gentilhomme

L’Avare de Molière * Une Vie de Maupassant * Le Tartuffe de Molière * Un Secret de Philippe Grimbert * Rhinocéros de Ionesco * La Leçon de Ionesco * Ruy Blas de Victor Hugo * Vipère au Poing de Hervé Bazin * Le Bourgeois Gentilhomme de Molière * Le Jeu de l’Amour et du Hasard de Marivaux * Les Fourberies de Scapin de Molière * Les Caprices de Marianne de Musset * Le Malade Imaginaire de Molière * Hernani de Victor Hugo * Candide de Voltaire

: texte et représentation • 67 La comédie-ballet TexTe 2 ➜ p. 111 Molière, Le Bourgeois gentilhomme n 1. Situation du texte En 1670, en vue de son divertissement à Chambord, Louis XIV commande à Molière ainsi qu’à Lully une comédie-ballet. Le roi affectionne particulièrement ce genre. Molière travaille déjà depuis dix ans au rapprochement de la comédie et du ballet. Le Bourgeois gentilhomme s’inscrit dans cette lignée, qui commence avec Les Fâcheux (1661), se poursuit avec Le Mariage

déplore. 5 Tircis : nom d'un berger, déjà rencontré dans le poème « Mandoline », v. 5. Tircis est le modèle du berger éperdument épris de sa belle. 6 Dorimène : personnage féminin de théâtre (dont le nom signifie « cadeau » en grec), présent notamment chez Molière : c’est le nom de la Marquise aimée par monsieur Jourdain dans le Bourgeois gentilhomme, mais c’est aussi une coquette dans Le Mariage forcé qui est promise en mariage à Sganarelle. 7 silvains : qui vivent en forêt. Les silvains sont des

caractère bien précis, qui porte ou non un masque, et qui improvise son rôle suivant un canevas. (Hatier p.102-108). Les personnages types sont répartis par classes: Les types Dans la commedia dell’arte Dans Le Médecin malgré lui Dans Le Bourgeois gentilhomme Dans Les Fourberies de Scapin -les pères (vieux, sévères, avares, laids, parfois stupides) Pantalon, le Docteur Ils sont parfois masqués. -les jeunes premiers et les jeunes premières (beaux, ils ne demandent qu’à aimer l’élu

_________________________________________________________________________________ ‘’Lettres sur les habitants de Paris’’ (d'août à octobre 1717) Articles Marivaux peignit d'une plume légère les différents états de la société, peuple bourgeois, grands. Parlant de la foule qui suivait deux voleurs qu'on allait exécuter, il écrivait : «Je vis même une femme qui, la larme à l'oeil, courait tout autant qu'elle pouvait, pour ne rien perdre d'une exécution dont la pensée lui mouillait les

manquerait pas aussitôt de dire cent sottises. […] Je ne veux point tous ces caquets et je veux un homme, en un mot, [qui m’ait obligation de ma fille], et [à qui je puisse dire] : « Mettez-vous-là, mon gendre, et dînez avec moi. » Molière, Le Bourgeois gentilhomme. Il existe trois sortes de subordonnants : – les conjonctions et locutions conjonctives de subordination qui introduisent les subordonnées conjonctives : que, quand, parce que, de sorte que, pour que, bien que… ; – les pronoms relatifs qui

aïeul. Quoiqu'il professât pour la mémoire de son père une vénération toute filiale et que souvent les larmes lui vinssent aux yeux en endossant ces chères reliques, qui semblaient conserver dans leurs plis les gestes et les attitudes du vieux gentilhomme défunt, ce n'était pas précisément par goût que le jeune Sigognac s'affublait de la garde−robe paternelle. Il ne possédait pas d'autres vêtements et avait été tout heureux de déterrer au fond d'une malle cette portion de son héritage. Ses habits

aïeul. Quoiqu'il professât pour la mémoire de son père une vénération toute filiale et que souvent les larmes lui vinssent aux yeux en endossant ces chères reliques, qui semblaient conserver dans leurs plis les gestes et les attitudes du vieux gentilhomme défunt, ce n'était pas précisément par goût que le jeune Sigognac s'affublait de la garde-robe paternelle. Il ne possédait pas d'autres vêtements et avait été tout heureux de déterrer au fond d'une malle cette portion de son héritage. Ses habits

aïeul. Quoiqu'il professât pour la mémoire de son père une vénération toute filiale et que souvent les larmes lui vinssent aux yeux en endossant ces chères reliques, qui semblaient conserver dans leurs plis les gestes et les attitudes du vieux gentilhomme défunt, ce n'était pas précisément par goût que le jeune Sigognac s'affublait de la garde-robe paternelle. Il ne possédait pas d'autres vêtements et avait été tout heureux de déterrer au fond d'une malle cette portion de son héritage. Ses habits

manquerait pas aussitôt de dire cent sottises. […] Je ne veux point tous ces caquets et je veux un homme, en un mot, [qui m’ait obligation de ma fille], et [à qui je puisse dire] : « Mettez-vous-là, mon gendre, et dînez avec moi. » Molière, Le Bourgeois gentilhomme. Il existe trois sortes de subordonnants : – les conjonctions et locutions conjonctives de subordination qui introduisent les subordonnées conjonctives : que, quand, parce que, de sorte que, pour que, bien que… ; – les pronoms relatifs qui