Double Portrait Lucien Illusions Perdues

J EAN R ENOIR La Grande illusion DOSSIER 207 COLLÈGE AU CINÉMA L’AVANT FILM l’Affiche Guerre et paix 1 Réalisateur & Genèse Travailler sur la nature… en la modifiant 2 Analyse du scénario Solidarité versus Liberté 5 LE FILM Découpage séquentiel 7 Personnages Le tour du propriétaire 8 Mise en scène & Signification Coupures et unité : images d’un monde en guerre 10 Analyse d’une séquence La Guerre en dentelles 14 Bande-son Fragson, Strauss et « graphophone » 16 AUTOUR DU FILM Jean

(Lamartine, Méditations poétiques, « Le Soir ») La lumière de la nuit, la clarté lunaire, excite des rêveries mélancoliques où la présence des morts est sensible. Cette situation suscite une réminiscence qui redonne vie aux souvenirs, aux bonheurs perdus, et qui teinte le présent du charme du passé. Le rêve et la rêverie Le rêve, et la rêverie, sont au centre de l'imagination romantique. Source de création, la rêverie excite l'imagination à recréer le monde ; c'est bien souvent une rêverie mélancolique

apporte le portrait en miniature dune dame un monsieur dont il ne sait le nom, ce qui inquite le comte qui pense que cest le portrait dAraminte. Scne 7 Pour Marton, le portrait doit tre remis Dorante, et pense que cest le sien. Scne 8 Marton remercie Dorante, et va calmer Araminte et le comte. Scne 9 Le comte est quelque peu jaloux, ce qui agace Araminte. Marton assure que ce portrait est le sien. Mais cest celui dAraminte, et elle se rend compte de sa mprise. Il faut donc que le portrait ait t apport

plus important salon d’Europe. 1815 : Waterloo Chute du 1er Empire. - La Chartreuse de Parme : Fabrice arrive sur le champ de bataille quand tout est fini. Rêves qui s’évanouissent et illusions qui s’estompent. - Le rouge et le Noir (paru en 1830) : Julien Sorel cache sous sa paillasse le portrait de l’empereur. Titre symbolique du changement de société après 1815. (Rouge = gloire, liberté ; Noir = Ordre, église, morale) 1830 - Retour de la monarchie. Restauration du pur roi, avec

c'était pas une autorité, mais je l'aimais bien. » Et s'adressant à Mersault : « Et puis j'aime mieux ça qu'un copain que j'ai eu. Quand il a réussi, il me parlait en levant la tête et avec de [37] petits signes. Maintenant, il est moins fier, il a tout perdu. - C'est bien fait, dit Mersault. - Oh, il faut pas être vache dans la vie. Il a pris du bon temps et il a eu raison. Neuf cent mille francs qu'il avait... Ah ! si c'était moi ! Albert Camus, Cahiers Albert Camus I. La mort heureuse. (1971)

individuelles. Son premier roman, L’Étranger, publié en 1942, reste un ouvrage emblématique de la littérature du XXe siècle.Le goût de l’écriture Albert Camus naît en Algérie française en 1913, fils de Lucien Auguste Camus, caviste, et de Catherine Hélène Sintès. Il a un frère aîné, Lucien Jean Étienne. Mobilisé en tant que soldat lors de la Première Guerre mondiale, son père meurt prématurément en octobre 1914. Les deux frères deviennent pupilles de la Nation, et sont élevés tous deux auprès

voit à Paris dans la haute aristocratie, selon la description que nous en donne Balzac dans La Fille aux yeux d’or. « À la juvénile beauté du sang anglais ils unissent la fermeté des traits méridionaux, l’esprit français, la pureté de la forme ». Le portrait de Rastignac rejoint donc celui d’Henry de Marsay qui, lui aussi, avait « les yeux bleus les plus amoureusement décevants […] les cheveux noirs les plus touffus ; […] un sang pur, une peau de jeune fille […] de fort belles mains ». Tout spontané

chacun un métier différent. Le Braz est ébéniste ; Pélo est plâtrier et Quéré est cordonnier. Tous les trois se retrouvent dans l’atelier de Quéré et reviennent sur l’expérience de l’Université populaire de Saint-Brieuc. On a, dans ce texte, un portrait des travailleurs qui est à la fois physique, moral, intellectuel et idéologique. On distinguera trois thèmes : Une description de la condition ouvrière ; Des types d’ouvriers ; La mise en scène de positions politiques et idéologiques. Ces positions

| | | |1834 : Lorenzaccio, Musset | | | | | | |1837 : Illusions perdues, Balzac | | | | | | |1840 : La Chartreuse de Parme, Stendhal | | | |

partir du troisième paragraphe, le discours descriptif se poursuit par le portrait de Boule de Suif : « Petite, ronde de partout, grasse à lard, avec des doigts bouffis ». La description physique convoque de nombreux adjectifs et s’intéresse aux détails : « de grands cils épais », « une bouche charmante, étroite, humide », « quenottes luisantes et microscopiques ». Le temps dominant est l’imparfait. Maupassant fait le portrait d’un être singulier, excessivement gras, mais qui attire le regard et exerce