Doute

commence par oublier tout ce qu’il sait, afin d’établir une connaissance certaine. C’est le doute méthodique. Il doute de nos perceptions et de nos idées innées en s’imaginant qu’un malin géni ferait que notre esprit raisonne de manière fausse. De cet état de grande confusion et de doute, Descartes tire une certitude, celle qu’il doute. Même un dieu trompeur ne peut l’empêcher de savoir qu’il doute. Or s’il doute, c’est qu’il est quelque chose, « je pense donc je suis » dit – il. Tant que nous avons

(® endoctrinement = perte des libertés). · Il se pose des questions (33-44) notamment sur le problème de la communication : « convaincre » (32, 35) ; « parler » (35, 37) ; « comprendre » (doute sur la force de la parole, cad aussi l’endoctrinement...) ® la communication étant impossible, il bascule et doute de sa propre condition humaine: « n'ont ils pas raison? ». · Il va vers le milieu de la salle pour s'éloigner encore des murs, et pour se rassurer, il se regarde dans la glace, vérifie ses

qu’il n’y avait aucune vérité en matière de justice, ce qui interdisait tout jugement. Derrière la péripétie se cache une tendance profonde de la pensée humaine, dont le scepticisme antique est sans doute le meilleur exemple, qui consiste à remettre en question la vérité, du simple fait que le doute puisse s’introduire dans n’importe quelle pensée. Il est en effet probable que si toute connaissance peut être remise en question, c’est que la vérité se trouve définitivement hors d’atteinte, puisque

des propositions mathématiques ; c'est aussi le cas du cogito cartésien : ce qui se conçoit clairement et distinctement est vrai parce qu'il est impossible de le mettre en doute. En effet, je peux douter de tout, mais pour douter il faut bien une pensée qui pense le doute. Ainsi, la pensée est la première vérité et personne ne doute que 2+2=4.On peut aussi obtenir l'adhésion des hommes en prouvant expérimentalement que le vide existe, que le moteur du corps humain est le coeur, ou que l'homme est fait

cette pensée, capable de nier, de refuser, de douter. Quand je rejette mes croyances, mes opinions, et mes démonstrations, quand je doute, je ne peux douter du doute lui-même. Je peux douter des choses auxquelles je pense, mais je ne peux douter que je les pense comme douteuses. Il faut bien qu’il y ait quelqu’un pour en douter et qui soit sujet à l’erreur. Ainsi le doute poussé au paroxysme permet d’atteindre une vérité inébranlable. Ce qu’il y a de plus certain dans la connaissance, ce ne sont pas

Métaphysiques, Descartes se lance à la recherche des vérités premières et il décide pour commencer, de faire table rase de ses certitudes. Il endosse alors le rôle du sceptique et doute de tout même jusqu'à la véracité des vérités mathématiques. Il élabore également l'hypothèse d'un malin génie qui le ferait se tromper toujours. Mais à ce doute poussé à un point extrême, hyperbolique, il s'aperçoit que quelque chose résiste : il ne peut pas douter qu'il pense pendant qu'il pense. Ainsi la réalité de sa propre

d’explications est maintenue jusqu’au terme du récit. Cette hésitation se transmet au lecteur : souvent, un objet semble prouver à la fin la réalité de l’histoire vécue : on garde une impression de malaise, on est toujours dans l’incertitude et le doute. Ex : La chevelure dans La Chevelure de Maupassant 3) Sentiment de peur ou d’étrangeté : L’émotion éprouvée par le héros ET le lecteur d’un récit fantastique est la peur, qui naît de l’irruption de l’étrange dans un univers réel. Pour que cela

la gaieté. On voit aussi que cet homme, serviable, n’hésite pas a prêté de l’argent, a madame Vauquer par exemple, mais il est près de ses sous ; « mais ses obliges seraient morts plutôt que de ne pas lui rendre », ce qui font planer un certain doute sur Vautrin. Ceci est renforcé par le champ lexical du criminel comportant les mots « crainte, sang-froid, imperturbable, crime, juge » qui soudain, nous font paraître Vautrin comme un être violent, criminel, et mystérieux. On voit que Vautrin est

de façon immédiate elle ne traite qu'avec des éléments passés qui sont donc séparés d'elle par la temporalité. Mais ce rapport de la conscience avec le reste du monde permet de créer un doute (si j'ai consience de tout , tout de suite le doute n'existe pas) permettant d'amener le sujet au doute cartésien (je doute donc je pense donc je suis ) qui permet d'avoir conscience de soi-même . Et Alain en élève direct de Descartes ne manque pas de faire une référence au cogito " c'est bien le pouvoir de

refonder ainsi tout l’édifice du savoir, il pousse le doute jusqu’à douter de la fiabilité de ses pensées : C’est l’hypothèse du malin génie ou du Dieu trompeur, mais justement dans la seconde Méditation, la première certitude « je suis j’existe » surgit au sein de ce doute radical : Ce que je pense peut-être faux mais il est absolument certain que je ne peux penser sans être. La certitude de l’existence du sujet pensant surgit du sein du doute : « le malin génie » n’étant finalement qu’une manifestation