Doute

fureur dogmatique dont les prêtres et les hommes politiques se sont rendus coupables tout au long de l'Histoire. Pas un massacre, en effet, qui, jusqu'à nos jours, n'ait répondu à quelque obsession d'imposer sa norme, sa race, sa religion. On peut sans doute convenir avec Cavanna qu' "un croyant ne peut être qu'intolérant" et, avec Cioran, que "sous les résolutions fermes se cache un poignard". Pourtant, si redoutable que soit ce dernier argument, n'est-il pas possible de plaider pour la certitude ? D'abord

réapprendre à voir le monde, les autres et le reste, à commencer par soi. 1° : le doute méthodique Toute la philosophie cartésienne est organisée par les concepts de doute et de méthode. C'est une conséquence de ce qui précède. Et il faut comprendre d'une manière générale que la méthode est inutile à celui qui ne doute pas (car celui-ci sait déjà, ou croit savoir) mais qu'elle nécessaire pour échapper au doute. Dès ses premiers textes, règles pour la direction de l'esprit, Descartes s'intéresse

le dernier texte, dans lequel Mme de Staël, utilise toute la partie citée ici pour persuader le lecteur que l’intervention d’une notion de subjectivité donne toute sa puissance à la nature humaine : «En rapportant au sentiment, qui n’admet point le doute (…) en cherchant à prouver que le raisonnement n’est valable que dans la sphère des sensations, Kant est bien loin de considérer la puissance du sentiment comme une illusion.» Dans ces différents textes, les auteurs utilisent les exemples

l’accusé, un concept est primordial à prendre en compte, le doute. C’est d’ailleurs sur ce concept que l’homme qui disait l’accusé non coupable se fiait. « Le doute est un état d’esprit provenant d’une absence de certitude ». Le doute : « [A]ttitude réfléchie, volontaire et critique ; suspension du jugement devant ce qui se présente comme une vérité, afin de l’examiner et d’en mettre à l’épreuve le bien-fondé ». Sans entrevoir le doute, le jury n’aurait pas pu prendre une décision éclairée. Lors

fausse, nous devons tout rejetés, car les opinions en lien avec la base seront nécessairement fausses aussi. Lorsque la base est vraie, nous devons vérifier tous les opinions sur ce sujet pour vérifier s’ils son vraies. Ainsi, lorsque nous avons un doute, nous rejetons tout comme si c’était faux. Cerveau droit : J’accepte. Par contre, il y a un petit bémol, nos sens sont à la base de toutes les opinions que nous avons sur tous les sujets et ceux-ci sont parfois trompeurs. Nous avons déjà cru quelque

fonde sur des raisons. Une certitude se prouve et ne relève pas de l'intime conviction. Se prouvant, elle peut se transmettre, s'enseigner : elle n'est pas subjective mais objective, universalisable (les théorèmes mathématiques sont certains). Le doute vient effleurer la certitude en jetant sur elle le soupçon. Ce peut être un moment passager, mais ce peut être aussi un état d'esprit ou une sagesse. Être sceptique, c'est d'une façon générale, estimer qu'il n'existe aucune certitude et que le savoir

situation Spectateur omniscient et Mercure supérieur → Rapport de force déséquilibré Stratégie de Mercure pour persuader Sosie qu'il est le véritable Sosie Évolution de S. qui passe du doute à la conviction de ne plus être lui-même Quel est donc l'enjeu du masque ? Effet sur le destinataire : doute de sa propre identité Effet comique sur le lecteur : double énonciation Théâtre dans le théâtre : mise en abyme Mercure : Comédien (masque) il joue le rôle d'un autre. Sosie : Spectateur

radicale. Le politiquement correct inciterait sans doute à répondre négativement à la question ; mais pour que le problème philosophique apparaisse, il fallait, dans une des parties au moins, soutenir avec vigueur qu'en effet on peut juger en toute objectivité la valeur d'une culture - voire estimer objectivement qu'une culture est meilleure qu'une autre. Le sujet pose d'emblée deux présupposés. Primo, un jugement peut être objectif. Il y aurait, sans doute, un examen long et précis à mener sur la question

reproche de t’y complaire au détriment de la bonne et énergique santé intellectuelle qu’apportent des connaissances solides et attestées ! Comme l’a rappelé Jack London dans Le talon de Fer, ou Malraux dans La Condition humaine. Se complaire dans le doute et l’incertitude, c’est rester dans la paralysie et l’impuissance. - Et si à moi il me plaît de m’y complaire ? Toi qui veut me plaire, pourquoi te déplairais ce qui me plaît ? Si ce n’est qu’un caprice, une humeur primesautière ou une bizarrerie

et le surnaturel. Maupassant : 1850, 1893, a écrit le Horla en 1887. Le narrateur est parti pour le mont Saint Michel. Il sent la présence d’un être invisible, et c’est ce jour où il obtient une manifestation concrète de ce doute. Comment l’incompréhension et le doute sont-ils traduits dans ce texte ? I) Discours logique 1) Paragraphes reliés logiquement 6 paragraphes : intro : marqueur de temps : « la nuit dernière » Description du sommeil Constatation Conclusion Connecteurs logiques