Doxa

perte de vue… ». Moralité : face à la folie meurtrière des hommes, seul le rêve sauve. L’auteur n’indique aucune possibilité d’une position courageuse d’humain… Amine n’aura rien compris, n’aura pris aucune position. Il aura simplement confirmé la doxa ressassée par les médias et par nos responsables politiques. L’Attentat laisse le lecteur devant une rêverie de paix — à ne pas confondre avec une conclusion « poétique » ou métaphorique qui, elle, suppose davantage d’analyse — qui évacue toute

lesprit nest jamais jeune, il est mme trs vieux car il a lge de ses prjugs. (p463). Sil savre que la science confirme lopinion, ce nest pas pour les mmes raisons qui fondent lopinion, puisque de toute faon, lopinion nest pas fonde (croyances, prjugs, doxa), elle na pas de raison. La raison est ce qui rend quelque chose lgitime, juste. Elle valide la connaissance. Lopinion peut parfois avoir tort (dans les faits, en fait) mais en droit elle a toujours tort. Lopinion pense mal elle ne pense pas elle traduit

étrange renversement de valeurs, il est bien naturel qu’il achève son cycle de violence, en incitant son détenteur à détruire tout lien social, tout en s’aliénant. Détenir l’argent, c’est posséder la clef de toutes les choses, selon la doxa, universellement partagée. C’est pourquoi l’on n’hésite pas à le préserver et l’entretenir, par tous les moyens, au risque d’immoler les liens humains, sur son sacré autel. Harpagon impose aux siens une austérité sans commune mesure, qui sera à l’origine

Dissertation philosophique « L’OPINION A T-ELLE NECESSAIREMENT TORT ? » La philosophie, en quête de vérité, dès ses débuts, s’est appliquée à rejeter ce qui se présente sous l’apparence du vrai : l’opinion, la « doxa » en grec. L’opinion vient aussi du latin « opinio » et désigne la pensée primitive la plus brute. L’opinion a diverses acceptions. Ce peut être une pensée immédiate, soumise aux apparences, aux pressions de la foule comme à l’influence des beaux parleurs

platonicienne. Comment raisonner en oubliant ses émotions ? Comment réfléchir sans tenir compte de ses désirs, de sa voix intérieure (Rousseau) ? Tout le contraire du discours actuel sur « l’intelligence émotive et sexuelle». Comment reconnaître la doxa ou le discours d’opinion, qui veut persuader, en argumentation et le distinguer du discours philosophique, qui veut démontrer, et qui ne recherche que la vérité. Ici, se sont les mathématiques qui représentent l’idéal de toute science. C’est le

comme shuadit ou judéo-provençal ; finalement, il y a le niçois qui est tout simplement l’occitan parlé à Nice et ses alentours. Le provençal est imprimé sous la norme classique et sous la norme mistralienne. Le cas du Gascon et du Catalan La doxa sur les langues occitanes a accueilli le gascon entre ce groupe faute d’une autre famille de langues à laquelle on pourrait le lier. Le gascon a souffert une forte influence de la langue basque, une langue non-indoeuropéenne qui ne peut se rapporter

pensée s'élève ainsi de l'opinion (la doxa), énoncé non justifié par un raisonnement rigoureux, mélange de vérité et d'erreur, sorte d'intermédiaire entre le néant total et ce qui est, jusqu'à un savoir d'ordre intelligible et justifié en raison. C'est ce qu'exprime le célèbre Mythe de la caverne : notre monde sensible n'est qu'apparence, par rapport aux vraies réalités. L opinion désigne une connaissance inférieure, portant sur les objets du monde sensible. Or la doxa a-t-elle nécessairement tort ? Nullement

opposition avec la philosophie par exemple qui construit une vérité grâce à la raison. Les poètes se retrouvent donc en marge des sujets sérieux du monde en s’écartant eux même de cette réalité par le romantisme notamment ou bien en étant marginalisé par la doxa. Les poètes expriment des réalités qui ne sont pas réalités, ils sortent du monde par les mots et si pour Sartre ils ne déoncent pas, ne cherchent pas la vérité, ils font quand même quelque chose de puissant. Ils ne parlent pas au sens où ils ne s’interrogent

de l’horreur du châtiment. La révolte s’exprime par le mutisme (lignes 10 et 11) et surtout par les vomissements auxquels Camus fait allusion trois fois : lignes 11, 17 et 18. Cet exemple longuement développé permet à l’auteur de réfuter la doxa, l’opinion commune : non, la peine capitale n’apporte pas « plus de paix et d’ordre dans la cité. » Il justifie cette idée par une métaphore : la société est appelée « corps social » (ligne 21). Cette métaphore est très commune mais Camus la reprend

Peut-on séparer penser et parler ? Le langage, nous dit la doxa, sert à communiquer. Mais ce n’est qu’une des fonctions du langage. Tous les êtres vivants ont une manière de communiquer. Les animaux crient. Cette forme de communication est en rapport direct à la nature, presque instinctive. Mais l’être humain se distingue par le langage. L’homme pense le langage. Nos cris de peur par exemple, sont instinctifs, mais nos paroles, nos mots, sont pensés. On incorpore dans notre discours notre vécu