Droit sénégalais

Bakary Diallo (mort en 1979), est le premier tirailleur sénégalais à témoigner par écrit de son expérience de la Grande Guerre. Bakary Diallo est né à Mbala dans la région de Podor. Il s'engage dans l’armée française le 4 février 1911, participe à la pacification du Maroc en mai 1911, avant de débarquer à Sète en 1914. Engagé sur le front de la Marne, sa mâchoire fracassée l'oblige à se soigner dans divers hôpitaux à Epernay, Neuilly, Paris, Menton… Devenu citoyen français en 1920, il exerce

marque porte désormais sur les vertus énergétiques du produit. En 1946, Banania peut enfin de nouveau offrir "la qualité d'avant-guerre". Le tirailleur sénégalais se fait progressivement plus discret. S'il conserve sa place sur les boîtes, les publicitaires tentent de lui substituer un nouveau personnage qui ne sera qu'éphémère. _Le tirailleur sénégalais, dont la première version date de 1915, est modifié en 1957 par le célèbre affichiste Hervé Morvan. Dix ans plus tard, un nouveau dessin, simplifié

Maghreb) et surtout des territoires d’Afrique noire 2. Comment évoluent le regard et la politique de la France envers les peuples des colonies (doc. 1, 2 et 3) ? L’affiche publicitaire de Banania réalisée en 1917 nous présente un tirailleur sénégalais en train de boire un cacao. Cet affiche nous présente la représentation stéréotypée du noir telle que pouvais l’avoir le français. Tout d’abord la les caractéristiques physiques (raciales) du noir son repris ici. (CF. « A propos de la race

180 000 mobilisés, dont 134 000 combattants, des « tirailleurs sénégalais »; les autres venant de toutes les parties de l'Empire, de Madagascar, de l'Indochine, de l'Océanie et de la Côte des Somalis. Les « indigènes » sont affectés très majoritairement dans les régiments de tirailleurs. La proportions de Français au sein des régiments de Tirailleurs nord-africains est d'environ 20 % et un peu moins dans les bataillons de sénégalais. Les coloniaux au combatEn 1918, l'Armée française dispose d'un

domination impériale et coloniale : les sociétés coloniales ont été pleinement sollicitées pour contribuer à l'effort de guerre des métropoles...   Le musée des forces armées sénégalaises de Dakar, héritier du musée de tradition des Tirailleurs sénégalais, a conservé la mémoire de la contribution militaire de l'AOF à la Première guerre mondiale à travers une salle intégralement consacrée à la mission de Blaise Diagne (1872-1934) en Afrique en 1918. Originaire de Gorée et citoyen français, cet ancien

les idées de nationalisme, éveillées souvent par une éducation de type occidental, se développèrent jusqu'à aboutir à l'indépendance des pays africains après la Deuxième Guerre mondiale. On va vous parler à present des tirailleurs Sénégalais Les tirailleurs senegalais sont des troupes recrutées en Afrique sub-saharienne pour servir la France au 17ème s et bien aprés ( pendant la 1ère et la seconde guerre mondiale ). Léopold Sédar Senghor est né à Joal (Sénégal) en octobre 1906. Il est d’origine

d’utiliser les indigènes de ses colonies pour renforcer l’armée française. Cela prendra cependant un certain temps avant de se réaliser, les colons ayant peur d’avoir à leur accorder en contrepartie l’égalité politique. Le premier corps de tirailleurs sénégalais est créé en 1857 mais il n’est alors absolument pas question de faire venir ces soldats combattre en Europe. Les troupes « indigènes » sont uniquement utilisées lors des conquêtes coloniales de la fin du XIXe siècle. La France enrôle cependant quelques

circonstances, 30000 sont tués au total. Blaise Daigne, un Sénégalais élu député à l'Assemblée Nationale française, voit une opportunité pour les africains de s'émanciper, cela devient une motivation pour les troupes noires à s'engager dans la guerre. Ils auront en retour le droit à une réduction d’impôts, travail garanti pour les vétérans et citoyenneté française sous certaines conditions. Le 43e bataillon de Tirailleurs sénégalais est cité quatre fois à l'ordre de l'Armée, dont une citation

mondiale. La droite n’acceptait pas, au début, que la France ait des colonies. Elle y voit alors un élément de puissance et de grandeur dans l’Empire colonial. Quant à la gauche, ils ne sont pas toujours d’accord avec les idées colonialistes mais, ils ne critiquent pas le principe en lui-même. La propagande est également marquée avec les cents ans de l’Algérie française. La publicité et les médias ont désormais des thèmes exotiques, comme la représentation d’un tirailleur sénégalais sur la publicité

compagnie chargée du chantier avait tous les droits : pas de machines pour diminuer les coûts, réquisition de la main d’œuvre, massacre des récalcitrants, travail inhumain imposé aux indigènes …). b) L’utilisation des indigénes pendant les guerres : ➢ soit dans l’armée en tant que soldat Ex: en France furent mobilisés En 1914-18 : 607 000 soldats de l’empire dont 294 000 d’Afrique du Nord (80 000 tunisiens et 40 000 Marocains)et des tirailleurs sénégalais et des indochinois Lors de la deuxième