Du sang sur la neige

douleur! o douleur! Le temps mange la vie. Et l'obscur ennemi qui nous ronge le coeur Du sang que nous perdons croit et se fortifie! La Beauté Je suis belle, ô mortels! comme un rêve de pierre, Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer au poète un amour Éternel et muet ainsi que la matière. Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ; J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes ; Je hais le mouvement qui déplace les lignes, Et jamais

différence d'âge ; Je le comprend . Même avec son caractère et ses attitudes, on s'entend bien . Je l'aime et c'est même plus fort que sa . il fait partie de moi ; Si on me l'enlève , je serais plus la même . C'est une partie de mon coeur ; de mon sang . <3 À quoi sert la vie si on ne peut plus voir celui qu'on aime ? À quoi bon avoir des mains si on ne peut plus caresser, si on ne peut plus le serrer dans ses bras ? Si son parfum n'est plus dans l'air, à quoi bon même respirer ? J'aurais

19/12/09 ANTHOLOGIE 1er Poème : « Nuit de Neige », Guy de Maupassant La grande plaine est blanche, immobile et sans voix. Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte. Mais on entend parfois, comme une morne plainte, Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois. Plus de chansons dans l’air, sous nos pieds plus de chaumes. L’hiver s’est abattu sur toute floraison ; Des arbres dépouillés dressent à l’horizon Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes. La lune

hurlements, Beaucoup de rire et tant de sang Qui ont quitté les innocents. Yvan Goll La Grande Misère de France Nous n'irons plus au bois ma belle Les lauriers sont coupés les ponts Aussi : les arcs-en-ciel Et même le pont d'Avignon Jeanne d'Arc mortelle statue Un peu de bronze ensanglanté Dans cette France qui s'est tue Ton coeur a cessé de chanter Jeanne dans sa jupe de bure Assise sous les framboisiers Se prépare une confiture Avec du sang de cuirassiers La poule noire des

s'arrache la chair celle du cou à cause de cette laisse qui nous retient on ne peut s'échapper on tourne en rond on refait sans cesse les mêmes itinéraires ceux du voisinage ceux d'ici ceux du point d'ancrage on est loup parmi la meute notre sang boue dans l'émeute avec rage jusqu'à ce que dans l'air fétide délétère l'on s'écrase fatigué docile enfin dompté pauvre Québec Inédit Yves Brillon (1938 - ) Pays rêvé on rêve sa vie on renie ses rêves le chemin devient ardu quand

celle de l’été. La composition de l’île est très régulière. De forme ronde, on trouve au centre un gigantesque volcan, entouré par un fleuve. Une ténébreuse forêt se dresse entre la plage et le volcan central. Autrefois, l’île était recouverte de neige le jour de Noël, malgré la chaleur suffocante qui y régnait. Mais, et ce depuis plusieurs décennies, pas une once de flocons ne s’est déversée sur l’île, et l’esprit de Noël fut oublié petit à petit par tous les Pokémon vivant sur Vulcanio. Tous, sauf

Quelle connerie la guerre Qu'es-tu devenue maintenant Sous cette pluie de fer De feu d'acier de sang Et celui qui te serrait dans ses bras Amoureusement Est-il mort disparu ou bien encore vivant Oh Barbara Il pleut sans cesse sur Brest Comme il pleuvait avant Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé C'est une pluie de deuil terrible et désolée Ce n'est même plus l'orage De fer d'acier de sang Tout simplement des nuages Qui crèvent comme des chiens Des chiens qui disparaissent Au fil

Le langage des fleurs et des choses muettes ! Charles Baudelaire, Les fleurs du mal  Bannières de mai Aux branches claires des tilleuls Meurt un maladif hallali. Mais des chansons spirituelles Voltigent parmi les groseilles. Que notre sang rie en nos veines, Voici s’enchevêtrer les vignes. Le ciel est joli comme un ange. L’azur et l’onde communient. Je sors. Si un rayon me blesse Je succomberai sur la mousse. Qu’on patiente et qu’on s’ennuie C’est trop simple. Fi de mes peines

belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer au poète un amour Éternel et muet ainsi que la matière. Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ; J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes ; Je hais le mouvement qui déplace les lignes, Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris. Les poètes, devant mes grandes attitudes, Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments, Consumeront leurs jours en d'austères

dans son village un « vieillard infirme de soixante ans s'est récemment acheté une jeune épouse » et de peur que celle-ci s'enfuie « il l'attache avec une grosse chaîne en fer. » mais que cette chaîne « a entamé la peau de sa taille » et que son « sang suinte à travers ses vêtements ». Cette femme demande donc de l'aide a Xinran pour sauver la jeune épouse. Dans le chapitre 4 c'est l'histoire poignante de la chiffonnière qui est une « femme frêle d'environ cinquante ans. » qui est racontée. « La