Du silence et des ombres

« jetez ») : le lecteur participe ainsi à l'élaboration du portrait. Le narrateur-romancier se comporte lui-même en peintre dans la création progressive du portrait, traçant des lignes, jouant en virtuose des couleurs (« vert de mer ») et des « ombres », des contrastes entre l'éclat de la « dentelle étincelante » et le « pourpoint noir ». Ce double point de vue constitue une stratégie romanesque à la fois efficace et déroutante. Elle multiplie en effet les précisions réalistes qui devraient raisonnablement

repartir avec sa femme à la seule condition qu'elle suivrait Orphée et qu'il ne devrait ni se retourner ni lui parler tant qu'ils ne seraient pas revenus tous deux dans le monde des vivants. Mais au moment de sortir des Enfers, Orphée, inquiet du silence d’Eurydice, ne put s'empêcher de se retourner vers elle et celle-ci lui fut retirée définitivement. Orphée demeurait inconsolable de cette disparition. C'est là que les femmes de la ville lui déchiquetèrent les membres. Sa tête fut jetée dans le fleuve

naturellement associé au sexe biologique (ex:rose=femme et bleu=homme (a l’époque moderne c’est l’inverse)). Constat neutreMichelle Perro : historienne spécialiste dans l’histoire des ouvriers au XIXe siècle. Elle s’est rendue compte qu’il y avait un silence dans l’historiographie. 1Ere femme a avoir proposé un cours dans une univ (1973) + fait un groupe de recherche pour réfléchir sur les sujets possibles a travailler + fait une grosse synthèse sur l’histoire des femmes en occident.« Le temps des féminismes »

empourprés, des cardinaux de feu, grimpent en circulant au haut des cyprès ; des colibris étincellent sur le jasmin des Florides, et des serpents-oiseleurs 3 sifflent suspendus aux dômes des bois, en s’y balançant comme des lianes. Si tout est silence et repos dans les savanes de l’autre côté du fleuve, tout ici, au contraire, est mouvement et murmure : des coups de bec contre le tronc des chênes, des froissement d’animaux qui marchent, broutent ou broient entre leurs dents les noyaux des fruits

très abstraite, seul ses yeux, larmes sont décrites de manière concrètes ce qui va faciliter la compassion pour celle-ci mais également ce qui va mettre en valeur l'humanité et la fragilité de celle-ci. Elle est aussi associé à l'obscurité « Les ombres, les flambeaux » (vers 392), ici les flambeaux sont une source de lumière artificielle et d'ailleurs ils reflètent les yeux de Junie, et c'est aussi une antithèse très forte ,de plus elle est associé aussi au sommeil, de l'autre côté on retrouve Néron

(p. 17). L'attitude de HAMM à l'annonce de la mort de NELL est à opposer à celle de NAGG, qui pleure au fond de sa poubelle. Ainsi, HAMM a « détrôné » son père ; il se présente d'ailleurs comme un créateur (au prix d'un effort « surhumain »). Le silence final du père qui ne répond plus aux appels de son fils (86) rappelle peut-être Dieu impossible à trouver dans la prière p 73, 74 Représentent-ils le futur des autres personnages? La déchéance avec le blanc du visage qui peut évoquer la mort? Affectivité

crapaud de manière symbolique. Mais le registre dramatique est encore plus efficace dans le dévoilement progressif du crapaud. Ce n’est en effet que par étapes qu’est dévoilée l’identité du crapaud. De fait, se détache d’abord « un chant » dans le silence de cette « nuit sans air », mais l’article étant indéfini, on ignore qui le produit. Puis comme le montre l’anaphore, ce chant redouble, d’où la comparaison « comme un écho ». On croit difficilement à un être vivant à cause de la réification : « ça

spécifiquement américaine. Le réalisme de Hopper est parfois tellement accentué qu’il peut conférer au réel un effet imaginaire. Cependant, Hopper ne cherche pas à s’ancrer dans un mouvement artistique. Le silence est ancré dans les peintures du peintre. Le spectateur appréhende ce silence, mais le ressent tout autant. Tout le monde le perçoit immanquablement dans chacun de ses tableaux. Effectivement, Hopper s’est toujours méfié des mots. Il cherche sans arrêt à capter dans ses œuvres la vérité

travaille comme journaliste à Combat, un journal diffusé clandestinement. Lorsque surviennent les problèmes en Algérie en 1951, Camus hésite entre l'attachement à sa terre natale et la légitimité des revendications algériennes : il s'enferme dans le silence. Ce déchirement entre son origine algérienne et son statut d’écrivain français sera l’une des grosses difficultés de sa vie. Une œuvre pessimiste et déroutante paraît en 1956 : La Chute. Le ton de Camus est amer et révèle un scepticisme ironique

« SANNA » JAUME PLENSA « Il faut produire du silence » ZOBNINA ANASTASIIA DÉPARTEMENT DES LETTRES 
 UFR HUMANITÉS 
 UNIVERSITÉ DE BORDEAUX MONTAIGNE
 33607 PESSAC CEDEX Master Professionnel IPCI, 2014 JAUME PLENSA - un sculpteur contemporain catalan de renommée internationale né en 1955 à Barcelone en Espagne. Il vit et travaille à Paris et Barcelone. «SANNA» - une sculpture faite dans les cadres d’exposition de Plensa à Bordeaux (June 27 October 6 2013) I. FORME - LA SCULPTURE - La sculpture