Du silence et des ombres

belle ! » Lors1 vous n’aurez servante oyant2 telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant3, 8 Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre, et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux4 je prendrai mon repos ; 11 Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : 14 Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. 1. Alors. 2. Entendant. 3.

forment des ombres sur le lit, évoquant donc une prison. La nuit elle-même ne peut servir de protection « comme si la nuit n’eût pas suffi à cacher ses gestes  » (l.21), Tchen n’a pas d’autre solution que de se confronter à sa victime et à ses actes cela montre au lecteur une sorte de culpabilité que peut éprouver le protagoniste. On constate, les bruits décroissant qui sont de moins en moins bruyant au fille du texte ; « Vague de vacarme  » (l.9) qui s’estompe pour laisser place au silence qui symbolisent

noir et blanche, ils s'autorisèrent une façade d'habitation à l'abandon, bordant une ligne du tramway, alors que les couleurs de peinture fraîche illuminèrent le mur salit par le temps ; dans le silence des ténèbres survint le bruit de pas élancés puis d'une voix leur disant de ne plus bouger, des ombres s'empressaient vers eux, sûrement les forces de l'ordre qui tentaient de les interpellaient. Chacun prient ses jambes à son cou, ayant terminé leur peinture, ils se dispersèrent afin de regagner

constatons un champ lexical du silence dans les vers 9, 10 et 13 : « gardez bien de le dire », « n’en parlez pas » et « de se taire ». Dans cette première partie nous avons pu observer comment la femme naïve révèle un secret à une commère. Dans cette dernière partie nous analyserons la propagation croissante de ce secret. Le secret sera propagé d’abord par la femme du pondeur. Premièrement nous avons la métaphore « Mais ce serment s’évanouit » vers 14 et « Avec les ombres de la nuit » vers 15 qui se

bien les chevaux Un linceul n’a pas de poches Pertes et fracas (FP ou SN) Richard SALE, Lazare n°7 (FP) Jim THOMPSON, 1275 âmes, Folio policier Cent mètres de silence Monsieur Zéro, Série noire Gertrude WALKER (une femme dans cet univers de machos !), A contre-voie (FP ou SN) Tous les auteurs de cette génération peuvent encore se trouver d’occase (bouquinistes, marchés,…). N’hésitez

les nids sur les genêts Sur l'écho de mon enfance J'écris ton nom Sur tous mes chiffons d'azur Sur l'étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J'écris ton nom Sur les champs sur l'horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J'écris ton nom Sur chaque bouffées d'aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J'écris ton nom Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l'orage Sur la pluie épaisse et fade J'écris ton nom Sur les formes scintillantes

belle ! » Lors1 vous n’aurez servante oyant2 telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant3, 8 Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre, et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux4 je prendrai mon repos ; 11 Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : 14 Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. 1. Alors. 2. Entendant. 3.

l'équilibre (l')* • Art de la nuance (l') • Art de la rue (l') • Art de rester pour le petit déjeuner (L') • Art de rompre (l') • Art de tricher, ça s'apprend (l') • Art des restes (L') • Art du frisson (l') • Art du silence (l') • Art et l'autre (l') • Art japonais • Art perdu (un) • Artiste critiqué par son oeuvre (l') • Artistes de la montagne* • Artistes s'exposent (Les) • As de pique (l') • Ascendance, romance et descendance

York, au printemps 1951, et rassemble des tableaux qui incorporent des éléments trouvés çà et là, comme des cartes géographiques et des miroirs. En 1951, sa deuxième série, "White Paintings" forment des écrans destinés à refléter la lumière et les ombres de leur environnement. En 1952 et 1953, Rauschenberg voyage en Europe et au Maghreb en compagnie de Cy twombly. Durant les quels, il travaille à une série de collages, d’assemblages suspendus et de petites boîtes remplies d’objets trouvés. Ces créations

sont des ombres, des figures, des incarnations d’une certaine condition humaine, et surtout, ce sont des voix. Tout texte de Beckett est d’abord l’émergence, sur une certaine scène, dans un certain espace (et de là sa parenté profonde avec le théâtre), de voix, voix qui peuvent être uniques, ou multiples, ou quasi anonymes, mais qui ne cessent de parler, comme si parler, pour elles, équivalait à être, à subsister, à continuer malgré l’effondrement de tout. Ces voix ne rompent pas le silence universel