Du silence et des ombres

___________________ ; et, face à la guerre d’Algérie (débutée en 1954) , il est divisé : il dénonce le colonialisme, mais il ne veut pas que la France soit expulsée du pays, de sorte qu’il entre progressivement dans une posture qui consiste à garder le silence sur la question. Couronnement littéraire : en 1957, il reçoit le _______ __________ ___ ___________________ ; c’est alors qu’il prononce le fameux « discours de Stockholm »

tout particulièrement cette dimension. Toute œuvre PQ est marquée par cet intérêt qu’il porte à solitude janséniste et à ses réalisations artistiques. Roman : texte purement narratif. Neutralité historique. Scène dialoguée. Construit autour de silences, de retours, de variations, d’ellipses temporelles, mais jamais sans que histoire racontée soit perdue de vue. L’image Ecriture de Tous les matins du monde tend également vers cinéma par place importante qu’y occupe image. PQ compose « peintures

commettre l'acte : Ligne 2 « C'est l'arabe qui, aussi surpris que lui, porte le premier la main a sa poche » Ligne 9 « Mais le plus souvent son image dansait», il ne distingue pas bien son adversaire a cause du soleil Ligne 26 « Peut être a cause des ombres sur son visage, il avait l'air de rire » la chaleur et et l’éclairage altère sa vision Ligne 40 « L'arabe a tiré son couteau qu'il m'a présenté dans le soleil » l'arabe est le premier a dégainer Ligne 58 « La gâchette a cédé » Sous l'effet de la

bien ignorer se que je suis en train de faire. Bien, là commence le périple, à contre courant de ce à quoi la vie m'a endoctriné. Me voici seul, au milieu d'une brume aveuglante, et subitement s'arrête ma regrettée mélancolie. Je crois voir des ombres lumineuses danser autour de moi, dois-je m'inquiéter alors que déjà j'entends retentir le terrible sifflement auquel nous soustrait la solitude ? Serait-ce l'oraison funèbre destinée à ceux qui se refusent à cette peau de chagrin qu'est l'existence

n'ont pas bougé de sa table basse en bois apartenant à sa mère. Elle resta les yeux ouverts sans l'ombre d'un mouvement tel un morte Elle se contenta de compter les longues minutes de la nuit du Mardi 14 mais également du matin du Mercredi 15. Le silence et l'obsurtité totale régnait dans son appartement. Le bruit que faisait sa respiration n'était quasiment pas reconaissable. Les secondes, les minutes, les heures passèrent : son réveille sonna. Elle se leva raide et blanchatre, les yeux rouges et

poste, la ceinture de gardes à cheval qui enserre la place. Quelle foule depuis minuit ! L'inspecteur de service prend nos cartes : - Nous entrons. Autour de nous la place est déserte et obscure. Sous les arbres, là-bas, passent des lueurs, des ombres humaines. Je m'approche. Entre deux rangs d'uniformes noirs, sorte d'allée vivante, un intervalle de vingt mètres est laissé libre ; il s'étend depuis le portail de la prison jusqu'au dallage de l'endroit pénal. Aux alentours, une centaine de publicistes

semblait étrangement familière et pourtant il était persuadé de ne l'avoir jamais entendu auparavant. Mais il avait la désagréable impression qu'il y avait du changement dans l'air. Laissant ses ruminations pour plus tard il continua de marcher en silence. Le chemin sur lequel ils avançaient était tortueux et en très mauvais état. Il y avait des trous et des bosses sur tout le long. Ce passage avait coûté à bon nombre d'esclaves des foulures et des entorses. Mais le contremaître était impitoyable

j’avais détruit l’équilibre du jour, le silence exceptionnel d’une plage où j’avais été heureux. Le fait d'avoir tiré sur l'arabe marque une transformation psychologique. Son geste implique, comme l’indique l’emploi du verbe “détruire” la perte irrémédiable de ce qu’avait été jusque là son existence. C’est au moment où il perd définitivement tout ce qui faisait sa vie qu’il mesure la valeur de ce qu’il possédait ; les formules “équilibre du jour”, “le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été

pas d’apprentissage c’est pour souligner la dimension non naturelle de ce langage que le jeune enfant doit acquérir s’il veut pouvoir communiquer avec le monde extérieur. Il distingue d’ailleurs, notamment dans un fragment du chapitre premier des Ombres errantes le « puer »,l’enfant qui parle , de l’ « infans », l’enfant qui n’a pas encore acquis le langage. Dans « Froid d’Islande », première nouvelle du Nom sur le bout de la langue, l’auteur définit d’ailleurs le stade d’enfance par un stade de

lui enseignera que la musique aussi est une langue humaine.(P. 63) Il ne s'agit pas vraiment, pour le langage, de perte, semble-t-il, car il n'a jamais eu de tempérament loquace, mais Quignard et Corneau insistent sur l'étroite relation entre le silence de Sainte Colombe et la musique qu'il compose : Il n'ouvrit pas la bouche, écrit Quignard quand Sainte Colombe retrouve sa femme morte après être revenu d'avoir joué au chevet d'un ami de Monsieur Vauquelin qui avait souhaité mourir avec un peu