Du Souverain La Bruyère

fait place а la vigne ou aux formations buissonneuses du maquis et de la garrigue. Le maquis est propre aux massifs cristallins (les Maures, l’Esterel, la Corse...). La végétation très dense forme des buissons touffus d’arbustes, mкlés de grandes bruyères et de plantes épineuses et parfumées que dominent quelques arbres rabougris et rugueux. Au contraire du maquis, la garrigue, sols calcaires du Languedoc et de la Provence, est peu fournie. La végétation se réduit а quelques touffes de lavande, de

indirectement la surprise du Persan. Dites quel effet a pu produire la fin de cette lettre sur le lecteur contemporain de Montesquieu. Dans la lettre 48, Montesquieu se livre à l’exercice de style des portraits, illustré au siècle précédent par La Bruyère dans Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688). Comme chez le célèbre moraliste, les différents portraits relèvent ici d’un art plaisant de la devinette, ou de l’énigme : Usbek, invité « quelques jours dans une maison de campagne » (l. 16),

royaume et en 831 demandent une nouvelle pénitence publique et le roi est pratiquement obligé de démissionner et ces pénitences ont un effet politique désastreux, puisque l’empereur en voulant se réhabiliter comme chrétien se disqualifie en tant que souverain. Parallèlement le Pape s’immisce dans la politique impériale et dans la vie privée des empereurs et agite la menace de l’excommunication régulièrement. Ce sont les débuts de la suprématie pontificale dans la direction de la chrétienté. * Autres

les yeux de honte Je suivis ce mauvais garçon Qui sifflotait mains dans les poches Nous semblions entre les maisons Onde ouverte de la Mer Rouge Lui les Hébreux moi Pharaon Oue tombent ces vagues de briques Si tu ne fus pas bien aimée Je suis le souverain d'Égypte Sa sœur-épouse son armée Si tu n'es pas l'amour unique Au tournant d'une rue brûlant De tous les feux de ses façades Plaies du brouillard sanguinolent - 14 - Où se lamentaient les façades Une femme lui ressemblant C'était son regard

de honte Je suivis ce mauvais garçon Qui sifflotait mains dans les poches Nous semblions entre les maisons Onde ouverte de la Mer Rouge Lui les Hébreux moi Pharaon Que tombent ces vagues de briques Si tu ne fus pas bien aimée Je suis le souverain d’Égypte Sa sœur-épouse son armée Si tu n’es pas l’amour unique Au tournant d’une rue brûlant De tous les feux de ses façades Plaies du brouillard sanguinolent 11 Où se lamentaient les façades Une femme lui ressemblant C’était son regard

écrivains, et plus généralement les artistes, apparaissent alors comme ces individus remarquables qui ont le pouvoir d'"exprimer" les pensées et les sentiments de leurs contemporains. Idée bien illustrée par cette conclusion d'une édition critique de La Bruyère : 3 Au terme d'une lecture attentive, le livre des Caractères apparaît étroitement lié à son époque, qu'il résume et qu'il exprime à merveille. En cette fin du règne de Louis XIV, il porte témoignage des irritations et des inquiétudes qui

la stabilité politique, religieuse et artistique de la seconde moitié du XVIIème siècle, à l afin du siècle, le monde littéraire se divise en deux camps ( c’est la querelle des Anciens et des Modernes) : les uns (La Fontaine, Boileau, Racine, La Bruyère) sont partisans des auteurs de l’Antiquité grecque et romaine dont la perfection doit servir de modèle ; les autres (Fontenelle, Perrault) revendiquent la supériorité des auteurs modernes, prétendent s’affranchir de l’autorité des Anciens au nom du

se soucie le plus de la vraisemblance des événements. La bienséance Autre règle de la dramaturgie classique, la bienséance, qui recommande de ne pas heurter par des réalités triviales ou grossières la sensibilité du spectateur, est, elle aussi, souveraine dans la dramaturgie racinienne. Elle se manifeste notamment par le refus de placer directement dans la bouche de Phèdre le venin de la calomnie (l’accusation d’Hippolyte), comme c’est le cas chez Sénèque : en effet, il était inconcevable aux yeux

contraint le moi à la réclusion en lui-même qui peut seule préserver ses jouissances et l'amène à dédaigner celles des autres, hormis celles de I'espace littéraire qui est convoqué comne preuve à travers les figures de La Bruyère et de Pascal. Cependant, f incise "dit quelque part La Bruyère", introduit, à cause du vague de l'adverbe, une pointe d'ironie vis-à-vis de l'espace intertextuel qu'est la citation comme si, finalement, le seul espace vivable restait celui du Moi tout à fait seul. Cette solitude

Le peintre de la vie moderne1 Le peintre de la vie moderne Charles Baudelaire Calmann Lévy, Paris, 1885 Exporté de Wikisource le 17 avril 20222 III LE PEINTRE DE LA VIE MODERNE[1] I. Le beau, la mode et le bonheur 51 II. Le croquis de mœurs 56 III. L’artiste, homme du monde, homme des foules et enfant 58 IV. La modernité 68 V. L’art mnémonique 73 VI. Les annales de la guerre 78 VII. Pompes et Solennités 83 VIII. Le militaire 87 IX. Le dandy 91 X. La femme 96 XI. Éloge du maquillage 99 XII. Les