Duvalier

s’intéresser à la manière, dont les dirigeants réussissent à conserver leur pouvoir : en renforçant son pouvoir, en s’appropriant les ressources de l’Etat et en les redistribuant sur des logiques personnelles. C’est l’exemple de Mobutu au Zaïre ou Duvalier en Haïti. A cela s’ajoute en Syrie ou auparavant en Irak, une logique de clan. Une institution particulière : l’armée. Les militaires exercent le pouvoir en mettant en avant leur « conscience de compétence » par rapport au reste de la société

s’ouvre donc un champ des possibles, ce qui a obligé à suivre ses pas en s’éloignant de soi. Et on exige alors la recherche de l’issue: « Pars ma fille. (…) Ici, c’est trop dur » (Michèle Rakotoson, Elle, au printemps, 1996), « Avec la dictature de Duvalier, il n’y avait plus d’horizons et ce à quoi je voulais me consacrer exigeait que je sois ailleurs », écrivait également Emile Olivier (Repérages, 2001). Mais pour pouvoir partir, il faut d’abord se déprendre et vendre « sa part d’héritage » : « Là-bas

bien moindre que celui d'entreprises étrangères ayant des établissements dans ce pays ? Si le Président John Kennedy a pu restreindre les appétits des magnats américains de l'acier, c'est qu'il disposait des moyens pour y parvenir ; les Présidents Duvalier, père et fils, pourtant dictateurs en leur pays, s'inclinent obséquieusement devant les investisseurs étrangers parce que ces derniers représentent la « mangeoire » qui leur procure leur pain quotidien. Quand, donc, les États-Unis parlent de l'interdépendance

l’atteste, depuis 2004, le déploiement de la mInustAH, dont l’action est essentielle pour préserver la sécurité intérieure� La France, unie à Haïti par une histoire mouvementée, s’efforce d’accompagner sa transition démocratique depuis la chute du régime duvalier et la construction d’un état de droit� Le déplacement du président sarkozy un mois après le séisme – premier chef d’état français à se rendre dans l’île depuis l’indépendance – et le plan exceptionnel d’aide à la reconstruction traduisent sa volonté

disposait d’une fortune estimée à 8 milliards de dollars, équivalant aux deux tiers de la dette de son pays, sans compter l’enrichissement de ses proches ? Ou qu’à Haïti, en 1986, la dette extérieure s’élevait à 750 millions de dollars lorsque la famille Duvalier, qui a gouverné d’une main de fer pendant trente ans (d’abord François – dit Papa Doc - puis Jean-Claude - dit Bébé Doc), a pris la fuite vers la Côte d’Azur française avec une fortune évaluée à plus de 900 millions de dollars ? Quelle autre explication

spécialement chercher de la crème glacée à Saint­Tropez pour Leïla Trabelsi aux ca­ prices de Khadija Moubarak (belle­fille du président déchu) en passant par la fastueuse et critiquée fête d'anniversaire de Rania de Jordanie, et au­delà : Michelle Duvalier deman­ dant l’aménagement d'une salle climatisée dans son palais de Port­au­Prince pour y porter ses manteaux de fourrure, Imelda Marcos et ses légendaires 3000 paires de chaussures. Ici encore, l'intérêt de cette observation réside non pas dans

defended Haiti’s language and culture which was, at root, African. The Africanness of Haitian culture was endorsed by Les Griots (1938–40), mouthpiece of noirisme, a nationalist, racialist view of culture which would become the ideological basis of the Duvalier regime (1957–86). Meanwhile, a group of Martinican students in Paris issued Légitime Défense (one number, 1932) which reacted against the alienation it detected in francophone black intellectual communities, rejected the French Parnassians and Symbolists