Démocratie Et Totalitarisme Claude Lefort

Synthèse de la pensée de Claude Lefort Entre une Réflexion sur la démocratie moderne & l'interprétation du totalitarisme Claude Lefort est né en 1924 à Paris, il fut l'élève de Merleau Ponti. D’idéologie communiste il fonde en 1948 avec Castoriadis : « socialisme ou barbarie », une organisation révolutionnaire Française anti-stalinien et d'orientation marxiste. Il rompt en 1958 avec l’illusion révolutionnaire qui, selon lui, tombe toujours en sclérose bureaucratique. Il va alors aller chercher

point vue l’idée selon laquelle la Démocratie a réussi à vaincre le totalitarisme sans pour autant que ses valeurs soient définitivement acquises, notamment au regard des mouvements qui tentent aujourd’hui de bousculer les régimes démocratiques des sociétés occidentales. Le texte soumis à notre étude s’inscrit parfaitement dans ce contexte puisque dans son ouvrage Essais sur le Politique, Claude Lefort creuse l’interrogation sur la genèse et l’évolution de la démocratie moderne. Cet ouvrage a été publié

Compte rendu de lecture Histoire des idées politiques L'invention démocratique, Claude Lefort, Fayard, 1981. Philosophe français engagé Claude Lefort est considéré comme l'un des principaux artisans d'une renaissance de la philosophie politique en France, notamment par la promotion d'une critique argumentée et résolue du totalitarisme. Il contribua, à l'image d' Hanna Arendt et Raymond Aaron, de définir le totalitarisme, ayant l'intuition qu'il est une forme moderne de régime politique et non un

« La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres », W. Churchill. La démocratie trouve ses origines étymologiques dans deux mots grecs que sont le demos (le peuple) et le kratein (le pouvoir). Elle se définit communément par la formule de Lincoln du « gouvernement du peuple, pour le peuple, par le peuple. ». Elle est le produit de la recherche, par les Grecs, du meilleur régime possible. Ces derniers ont consacré, à travers la démocratie directe, un peuple souverain.

L’histoire de la démocratie repose t-elle sur la séparation des pouvoirs politiques et économiques? La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, article 16 «Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs, n’a point de constitution» Définition de la démocratie : La démocratie est un régime politique ou, plus largement, un corpus de principes philosophiques et politiques dans lequel le peuple est souverain et détient le pouvoir collectivement

Le totalitarisme Ce terme vient de l’Italie, de Mussolini. Le terme de totalitaire apparait en 1923 sous la plume d’anti-Mussoliniens pour désigner le régime de Mussolini. Donc, à la base, c’est un terme péjoratif. Mais il a été repris puis revendiqué par Mussolini qui en 1925, donnait une première idée de ce qu’il entendait pas un Etat totalitaire : « Tout dans l’Etat, rien en dehors de l’Etat, rien contre l’Etat ». (Enzo Traverso : le totalitarisme, le XX siècle en débat (ontologie), ouvrage

Histoire des idées politiques. La démocratie à l'épreuve de la pensée machiavelienne.
Par Sebastien Roman. Docteur en philosophie politique. Introduction. On peut distinguer trois principaux courants machiaveliens : Le mouvement machiavelien anglo-saxon, dont font partie Pocock, Skinner et Pettit. Se considérant comme républicanistes, ils contestent l'hégémonie du libéralisme en tant que doctrine philosophique (Hobbes, Locke, Mill, Aron, etc.) qu'ils considèrent incapable de garantir la liberté

l’affrontement deviendra -­‐ potentiellement -­‐ violent. Au niveau d’une société moderne, les sources de conflits sont permanentes, mais elles s’expriment sous forme d’affrontements en principe non violents (contestation, manifestation, grèves etc..) en démocratie. Dans les régimes de type autoritaire, les conflits sont résolus par tous les moyens violents dont l’Etat a le monopole... non légitime ! Au niveau international, les conflits tournent fatalement à la guerre si les rapports de force sont équilibrés

pouvoir et l’enthousiasme populaire sont les output. Cette analyse transforme le système politique en une machine. En 1956, Wyrght Lills dans « l'élite au pouvoir » affirme que le système démocratique américain est une pure illusion, ce n'est pas une démocratie car le pouvoir est monopolisé par une élite composée de financiers, de militaires et de politiques. Cette ouvrage a suscité de violentes polémiques, celles formulées par Dahl qui publie « qui gouverne ? », les méthodes d'analyse sont les mêmes

au contact du pouvoir et de l’argent. La crise des sciences sociales, lorsque l’on s’est rendu compte que la sociologie politique ne pouvait pas expliquer certain phénomène. Au XXè siècle la sociologie n’a pas réussi à cerner le totalitarisme (ex : nazisme, fascisme…). Problème de prévision. Une fois que ces phénomènes se sont développés et se sont arrêtés, il a fallu les étudier, mais la sociologie politique n’y est pas parvenue. Nous sommes en train de sortir de l’époque théologique