Dénonciation Torture Voltaire

sénat permanent mais exercé par des personnes tirées du corps du peuple pour former un tribunal qui ne dure qu'autant que la nécessité le requiert Voltaire va dénoncer l'archaïsme du système pénal français fondé sur la torture, la toute puissance de l'instruction à laquelle l'Église est associée. Voltaire va s'engager dans la dénonciation de la torture, de l'intervention de l'Église dans les affaires publiques.Traîté de est qui pose les bases du droit pénal moderne: _ le principe de la présomption

la philosophie des Lumières de Montesquieu à Kant La philosophie des Lumières c’est le nom qu’on donne aux grands auteurs philosophies du 18ème siècle. Ici, pour s’en tenir aux auteurs français, on peut citer deux grands auteurs : Montesquieu et Voltaire. Montesquieu estime qu’il faut faire confiance dans la raison humaine et que celle-ci se forge par la connaissance, par l’exercice de raisonnements, de pensées rigoureuses. Montesquieu estime qu’un des maux de la société actuelle réside dans la concentration

consistaient en des infractions non juridiques comme le blasphème ou l’hérésie. La peine ne dépendait pas de l’importance du trouble social, mais était fonction de la faute et de la gravité librement appréciée par les juges. Torture, peines cruelles = supplices publics. Voltaire disait qu'en voyageant en France on change aussi souvent de lois que de chevaux, il critiquait les règles du secret et de l'arbitraire et il dénonçait l'horreur des peines. Beccaria : Traité des délits et des peines, 1764.

travers l’article précisant que « la loi est l’expression de la volonté générale », Montesquieu à travers l’art. 16 qui dit que la séparation des pouvoirs est un moyen de lutter contre le pouvoir absolu et donc de protéger des libertés de citoyens, Voltaire pour ce qui concerne la liberté d’opinion, le droit à la sûreté et Sieyès à travers l’art. 3 traitant de la souveraineté nationale. Le contenu de cette déclaration : La DDHC repose sur une philosophie de l’association et du contrat social qui

est mis au centre des réflexions, et le délinquant est vu comme une personne malade qui doit bénéficier d'un traitement, on est dans une vision plus humaniste du droit pénal et de la peine, on est plus ici seulement pour sanctionner la société. (''Torture de la rue'') Deuxième partie de l'Introduction: Les rapports du DP avec les autres disciplines: A) Les rapports du DP avec les disciplines non juridiques. 1) Les rapports du DP avec la morale:  Le DP entretient des rapports étroits

Robespierre le 30 mai 1791 qui prône l’abolition de la peine de mort. La peine capitale sera maintenue, cependant dans le code pénal de 1791, tout condamné à mort aura la tête tranchée. La loi du 9 octobre 1981 abolit la peine de mort. Peine de mort et torture sont contraire aux valeurs de la république. Le droit pénal est celui qui va porter un jugement sur la valeur du comportement humain parce qu’il indique à un moment donné dans une société donné ce qui est interdit. C’est l’image d’un droit répressif

il va faire des propositions pour un nouveau droit pénal. Il entend humaniser le droit pénal. Il publie son ouvrage dans un 1er temps de façon anonyme, ce n'est qu'après qu'il osera mettre son nom. L'ouvrage va être diffusé dans toute l'Europe. Voltaire fera même un compte rendu de l'ouvrage, il dit que Beccaria écrit pour l'humanité. L'ouvrage sera interdit par l'église et deviendra le symbole de la révolution pénal. Ce droit pénal libéral introduit pour la 1ère fois l'idée que l'état ne doit pas

| |Un document produit en version numérique par Christophe Paillard, bénévole, | |professeur agrégé de philosophie Lycée international de Ferney-Voltaire | |Courriel: c.paillard@wanadoo.fr | |Site web: http://perso.wanadoo.fr/fatalisme / et site personnel

avec la simplicité que celui qui, pour en manquer, n’attend pas même qu’il ait commencé de parler ? Pourtant plus que personne, avec la donnée de son livre, l’auteur avait besoin de rester dans le vrai. Sa chronique est tout simplement une dénonciation en forme contre l’âme humaine, une sorte d’amphithéâtre où on le voit occupé à la disséquer pièce à pièce, pour mieux mettre en relief la lèpre morale dont il la croit rongée. Pour faire accepter au lecteur ce point de vue très contestable

insouciance ! Au lieu de la santé, le « salut de 20/518 l’âme » – je veux dire une folie circulaire qui va des convulsions de la pénitence à l'hystérie de la rédemption ! La notion de « péché» a été inventée en même temps que l'instrument de torture qui la complète, la notion de « libre arbitre », pour brouiller les instincts, pour faire de la méfiance à l’égard des instincts une seconde nature. » Nietzsche, Ecce homo, Pourquoi je suis un destin, § 8. A Raoul Vaneigem. Préface 1