Dénouement Le Parfum

Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud, Poésies |Propositions de voies d’entrée dans un texte poétique

portraitiste La Bruyère nous donne son idée des convenances à respecter dans une société polissée. Il présente les règles de savoir vivre, de bonnes manières et dresse un portrait du type même du causeur pervertit par l’orgueil et la fatuité. Le dénouement donne raison à la discrétion et à l’authenticité contre le paraître. Arrias est pris à son propre piège qui est celui du langage. La force du texte vient de la mise en scène que la bruyère propose et qui devient une mise en pièce du personnage sans

pleut, v.8 ; de plus ces deux dernières expressions sont placées en parallèle). Au cadre sont associées des connotations joyeuses: la rivière “chante” (vers 1); elle est personnifiée par l’adverbe “follement” (vers 2). Le cadre est également parfumé (vers 13). Ce « val » naturel, ensoleillé, coloré et joyeux fait songer à un cadre impressionniste dans son esthétique: par ses touches colorées, la lumière omniprésente, et l’absence d’ombre. (A noter : Rimbaud est contemporain de Monet et de Manet)

une vision neuve de la poésie. J’ai choisi de ne pas séparer les caractéristiques formelles et structurelles du poème de ses centres d’intérêts car tous les éléments de la description et de la construction concourent à la révélation brutale du dénouement. Cela commence par un tableau idyllique et vivant. La lumière baigne littéralement la scène car la végétation tamise les rayons du soleil, eux-mêmes reflétés par les algues qui affleurent en « haillons d’argent », pour repartir vers la montagne

en appelle au ciel et à son amour car le temps est compté (« hâtons-nous ») et le moment décisif. Le présage d’Hernani (« dans cet instant où la mort vient peut-être… ») renforce l’intensité dramatique du face à face : l’évocation d’un « sombre dénouement » donne à la scène une dimension funeste et tragique (« destin bien sombre »), mise en valeur par l’expressivité rhétorique de l’alexandrin : chiasme (v. 658) et homophonie insistante ombre-sombre. c) Quelle sera l’issue choisie ? Le spectateur

apprend par Harry le suicide de Sibyl. Étonnamment, il ne ressent qu'une peine superficielle à l'annonce de la mort de la jeune fille : « Cependant je dois reconnaître que cet événement ne m'a pas ému autant qu'il l'aurait dû. Il m'apparaît comme le dénouement sublime d'une pièce étonnante. Il a toute l'effrayante beauté d'une tragédie grecque, une tragédie où j'ai joué un grand rôle mais d'où je sors indemne. ». C'est un moment charnière du roman, le moment où le retour en arrière n'est plus possible

lendemain, il apprend par Harry le suicide de Sibyl. Étonnamment, il ne ressent qu'une peine superficielle à l'annonce de cette mort : « Cependant je dois reconnaître que cet événement ne m'a pas ému autant qu'il l'aurait dû. Il m'apparaît comme le dénouement sublime d'une pièce étonnante. Il a toute l'effrayante beauté d'une tragédie grecque, une tragédie où j'ai joué un grand rôle mais d'où je sors indemne. ». C'est un moment charnière du roman, le moment où le retour en arrière n'est plus possible

confronté à un sort qui lui est contraire et ballotté dans un monde qui lui est hostile. Verlaine se cache ici derrière une saison pour nous donner le reflet de son état d'âme. Il commence par une description d'une belle nature pour avoir un dénouement brutal sur la mort (un soldat tué). Musset : Dans ce poème le poète exprime ses remords et ses regrets de sa vie passée. Il n'aurait pas du être publié c'est un ami de Musset qui l'a trouvé. 3 Charles BAUDELAIRE (1821-1867) Avec ses vêtements

sombre dénouement pour un destin bien sombre, Je le déclare ici, proscrit, traînant au flanc Un souci profond, né dans un berceau sanglant, Si noir que soit le deuil qui s'épand sur ma vie, Je suis un homme heureux et je veux qu'on m'envie! Car vous m'avez aimé! Car vous me l'avez dit! Car vous avez tout bas béni mon front maudit. DOÑA [ 66 ] SOL. Souffre que je te suive. HERNANI. Ah! Ce serait un crime Que d'arracher la fleur en tombant dans l'abîme! Va ; j'en ai respiré le parfum! C'est

lyrique de ce que la guerre met en péril : le droit de vivre, le droit de jouir de ce que la nature nous offre - la chaleur du soleil, les parfums- et tous les plaisirs des sens. Autrement dit, ces images de bonheur que le poème nous propose ne sont pas seulement des fausses pistes destinées à formuler une comparaison eclatante et mettre en relief un dénouement spectaculaire, ce sont aussi des arguments sévères et éloquents contre la guerre. Conclusion Dans une nature luxuriante, baignée par une