Désengagement Moral

Guillemin, Payot, 1968, pp. 182-183. A/ Introduction (Amorce/ thème): A priori, il paraît normal de vouloir s'appuyer sur des certitudes pour agir dans la vie pratique (s'assurer que les freins de la voiture sont en bon état...), dans la vie morale ( être sûr que notre ami ne nous trahira pas..) et dans la vie intellectuelle (que vaudrait une théorie incertaine, et donc non fiable, en Mathématiques, en Physique?). Ce 'sentiment d'être dans le vrai ' est même notre principal soutien pour prendre

Leçon 1 : Droit et morale Pour une première approche : F. TERRÉ, Introduction générale au droit, Dalloz 2000, ns° 10 s. Pour une étude plus approfondie (indispensable pour ceux qui n’auraient pas suivi le cours), H-L. A. HART, Le Concept de droit, traduit de l’anglais par M. Van de KERCHOVE, Bruxelles FUSL 1976. Droit = ensemble des règles obligatoires qui organisent la vie entre les hommes, susceptibles d’être imposées par la contrainte. Morale = principes de jugement et de conduite

la liberté, la vie, menace constamment d’être ruinée, un calcul s’engage dans le for intime de chacun, lui enjoignant de trouver un moyen permettant de quitter cet état. C’est dès lors cette crainte de la mort violente qui vaut comme un impératif moral de constitution d’une législation universelle. Celui qui souhaite persister en cet état va contre son propre droit puisqu’il en ruine la possibilité. Sa liberté menace la liberté. Ainsi comme le formule Rousseau, dans sa propre tentative de constitution

l’enfer donne un sens à nos vies. Il affirme que les choix moraux que nous faisons chaque jour ont une signification éternelle, que notre comportement a des conséquences qui durent jusqu’à dans l’éternité et que Dieu lui-même prend nos choix au sérieux. La doctrine de l’enfer n’est pas simplement un vestige poussiéreux du Moyen Age. Elle a des conséquences sociales significatives. Sans une conviction de justice ultime, le sens d’obligation morale de l’individu disparaît, et les liens sociaux se trouvent

Rechercher le bonheur m'empêche t-il d'être moral ? La recherche du bonheur et la morale sont deux principes qui de tout temps posent problème à de nombreux philosophes. Ces deux notions sont bien plus complexes qu'ils ne le supposent au départ. En effet après une certaine analyse ,on constate que selon le point de vue,la représentation qui en est faite peut différer. Le bonheur est un état d'être, une sensation de bien-être, de satisfaction ressentie. Il peut aussi être associé à la chance

(valorisant). Anaphore intensif «si». - Harmonie visuel. totale. Leibniz: harmonie pré-établie, sérénité crée par Dieu. 4 instrumts: harmonie auditiv.. Guerre joyeuse regard contemplatif Candide. 2) Inventaire des victimes - Justification morale et Sociale: Deux termes péjoratifs : parasites. Caractère utilitaire disparition : bonne chose. - Justification données chiffrées: 1. Evocation jeu («renversèrent»), soldats de plomb renversés. 2.Nombreux chiffres, puis total

l'efficacité des moyens repose sur une totale amoralité que justifie la moralité des fins. Afin de préserver la paix et la sécurité, tous les moyens sont bons. Mais, il n'existe plus aucune limite à l'action politique dès lors qu'on en appelle à une fin morale pouvant justifier toutes les transgressions de la moralité. L'immortalité n'a jamais engendré la vertu et n'a jamais permis à un Etat de se maintenir en place. moyens La même idée que la fin justifie les moyens est exprimée dans les « Discours »

respondeo qui signifie répondre. Donc être responsable c’est répondre de ses actes et de ses conséquences. La responsabilité est une règle morale prise en compte par le droit. Quand on a commis un dommage on est tenu de le réparer. La responsabilité morale repose seulement sur la faute, sur une culpabilité. Il y a en fait, à coté de la responsabilité morale, et si on se concentre sur la responsabilité juridique, 3 responsabilités : responsabilité civile, responsabilité pénale, responsabilité disciplinaire

luttes concrètes, politiques ou sociales. Seuls, la mise en forme, le langage et les procédés diffèrent selon les genres. Mais elles sont toutes nées de la réflexion d’un auteur, et porte à priori à raisonner le lecteur, par des notions abstraites et morales, visant ainsi à susciter une adhésion. Il est en ce sens légitime de s’interroger sur les différentes formes et stratégies d’argumentation que l’écrivain peut mettre en œuvre et d’étudier leur efficacité à emporter l’adhésion de leur auditoire.

mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l'esprit quand l'oreille est blessée." I -155 :"Surtout qu'en vos écrits, la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée." 7) … avec la préoccupation de TIRER UNE MORALE ( d'instruire, de corriger les mœurs, d'élever les âmes parfois) Tendance moralisatrice ( art pour l'art. Cf Boileau, Art poétique IV, 90, 108 ; Lettre de 1707 à M. de Losne de Monchesnai Pascal I 11 ; La Bruyère, Préface I, 31 ; La Fontaine