Déshumanisation Prison

Indéniablement il existe un droit administratif pénitentiaire puisque la prison se comprend comme étant un service public et une administration soumise au droit administratif. Ainsi la question qui tend à savoir s’il existe un droit administratif pénitentiaire doit être appréhendé avec plus de hauteur. En effet, l’administration carcérale est une administration particulière. Longtemps définie comme un « ilot de déni de justice », la prison, plus que tout autre administration peut être, revêt d’un caractère

endroit, ou de rencontrer telle personne. Le juge des enfants en audience de cabinet ne peut prononcer que des mesures éducatives. Seuls le tribunal pour enfants ou la cour d’assises des mineurs peuvent prononcer une peine, notamment une peine de prison, à condition de motiver leur choix, et : - si le jeune a plus de 13 ans lors des faits ; - et selon la gravité des faits et sa personnalité. Une peine d’emprisonnement ou de réclusion peut être assortie d’un sursis avec ou sans mise à l’épreuve

convocations du JAP, prévenir le SPIP de tout changement d’emploi ou de résidence, … La durée de la liberté conditionnelle (ce qu’on appelle le délai d’épreuve, à ne pas confondre avec le temps d’épreuve) sera égale à celle qui restait à faire en prison. Une prolongation d’un an est possible. La durée maximum est 10 ans. D/ La fin de la liberté conditionnelle A la fin du délai d’épreuve, la peine est considérée comme exécutée. La liberté conditionnelle peut être révoquée pour 4 motifs : -

supprime aux narcotrafiquants un de leurs principaux revenus. De ce fait, les gangs, cartels etc... Ne pourraient plus acheter d’armes ce qui diminuerait significativement la violence. La surpopulation des prisons ne serait plus d’actualité. Une dépénalisation, produirait un effet similaire sur les prisons. Au Mexique la guerre au trafic de drogue a fait de janvier 2008 à mai 2009 plus de 7000 morts ! Soit plus que le conflit israélo-palestinien de 2000 à 2008. En plus de l’inutilité de la guerre contre

enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans que l'on voit cheminer seule ? Ils s'en vont travailler 15heures sous des meules, Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison, le même mouvement Accroupis sous les dents d'une machine sombre Monstre hideux qui ne mâchent on ne sait quoi dans l'ombre Innocents dans un bagne, ange dans un enfer, ils travaillent. Tout est d'errai, tout est de fer. Jamais on ne s'arrête

avance avec une vivacité spontanée, construit sur une énumération en cascade de substantifs pour marquer la multiplicité de ses informations : « les vaisseaux, la mer, la France, les affaires, les hommes, les évènements, les lois, les hôtels et les prisons ». Essayons de classer des divers registres de cette diverse expérience : - d’abord, on regroupe «les vaisseaux, le mer, la France, l’étranger » : ces termes marquent le mouvement, Vautrin n’est pas un sédentaire, il connaît des pays, il a

FICHE DE LECTURE : Le travail en prison I - Présentation du livre :   -         Gonzague Rambaud est un journaliste indépendant et a écrit se livre avec la collaboration de Nathalie Rohmer, elle-même journaliste indépendante. -         Titre du livre : Le travail en prison, Enquête sur le business carcéral -         Aux éditions autrement, collection « Mutations », 185 pages -         Année d’édition : 2010 II - Présentation du contenu du livre :   -         Ce livre est une enquête

CULTURE GENERALE LA DELINQUANCE 1/ Définitions : La délinquance est l’ensemble des infractions criminelles, atteintes aux personnes ou atteintes graves aux biens (fausse monnaie, hold-up,…) et délictuelles, atteintes aux biens notamment, considérées sur le plan social. Le crime est une infraction jugée par la cour d’assisses, punie d’une peine de réclusion ou de détention criminelle pouvant aller jusqu’à la perpétuité. Le délit est une infraction jugée par les tribunaux correctionnels

l'autre et appel à l'autre... Cet instant n'est accessible, qu'à ceux qui cherchent une sagesse, un sens, une clé, une liberté... Et bien qu'imparfait, fugace, soumis à nos errances et à nos résistances, il libère l'horizon, ouvre nos prisons intérieures, indique la voie, construit l'estime et la confiance en intime présence... Le bonheur est quand à travers une étreinte, un pardon, un sourire, quand devant une immensité, un oiseau, une fleur, une démarche de don ou de paix

le considère plus comme un « semblable » mais comme un « autre » qu’il faut éliminer. La peine n’a plus pour finalité de réinsérer le condamné mais de protéger la société et plus particulièrement la victime. Depuis la Révolution la peine et la prison ont beaucoup évalué. Nous sommes passés d’une volonté de modération des peines dans un but de réhabilitation à un durcissement du système pénal. Il y a deux siècles, on voulait changer l'homme coupable pour le réintégrer dans la société. De nos jours