Déshumanisation Prison

française, qui s'appuie sur une ordonnance du 2 février 1945, permet d'engager des poursuites et de punir pénalement les enfants à partir de l'âge de 10 ans. Il s'agit de l'âge au moment de l'infraction. S'il à de 10 à 13 ans il ne risquera pas la prison mais malgré son jeune âge il sera, avec ses parents, civilement responsable, tenu d'indemniser la victime et pourra être puni de sanctions éducatives et éventuellement placé dans un service éducatif spécialisé. Les enfants peuvent être placés en

récidive par la justice française est à nouveau sur les devants de la scène médiatique. Beaucoup de faits divers depuis 2007 ont jeté une lumière crue sur l’échec du système judicaire à prévenir les situations de récidive. En 2008, le taux de retour en prison d’anciens détenus, 5 ans après, tous délits et crimes confondus, était de 41 % ! La récidive n'est pas un phénomène nouveau. En France elle a toujours été un fléau pour la classe politique, qui n'a eu de cesse dans l'histoire de la combattre. Sous

condamné pour abus de biens sociaux et autres. Celui-ci n’a pas eu le même traitement que certaines personnes qui ont pourtant été jugées et condamnées pour des faits similaires. Elles n’ont pas eu droit à une liberté contrôlée et à une cellule de prison qui ressemble plus à une chambre soigneusement décorée qu’à un cachot avec une fenêtre à barreaux et un vulgaire matelas. L’argent tronque la justice, il a été prouvé à de nombreuses reprises que des magistrats se sont faits corrompre, à des fins

journal : « J'accuse ! ». Cette lettre dénonce l'antisémitisme et l'injustice envers Dreyfus. Zola aura une amende et sera emprisonné. Le 3 juin 1899, le second procès de Dreyfus est ouvert. Il sera rejugé et coupable et sera re-condamné à 10 ans de prison, mais le président, qui croit en son innocence, décide de la grâcier. Dreyfus est réhabilité dans l'armée et est décoré de la légion d'honneur en 1906.

est un sujet complexe qui entraine divers questions. Ainsi, nous nous sommes demandés si l’abolition en France était-elle vraiment acquise de manière définitive malgré certains projets de lois déposés au parlement pour la rétablir. De même que la prison à perpétuité ou sans possibilité de réduction de peine, ne serait-elle pas plus épouvantable que l’instauration de la peine de mort ? Nous nous sommes aussi interrogés sur le fait que le contexte religieux d’un pays puisse être la cause de l’acceptation

de vengeance ? Une estimation taux de récidive en Europe montre qu’au bout de 15 ans de sortie de prison, au moins 24 % des auteurs de crimes et délits sexuels sont de nouveau condamnés pour ce même crime. Donc des années de prison qui n’auraient servie à rien. Du temps perdu en soi pour certains. Ensuite, certains détenus ont même des traitements de faveur et mènent une vie presque normale en prison. Est-ce normal que Marc Dutroux puisse avoir une cellule individuelle car la sécurité est troublée

qui se déclare impuissant à retrouver les deux serviteurs indélicats, les exempts, les filles enchaînées par le milieu du corps, les lettres de cachet, les sévices... Les deux héros font de longs séjours en geôle, ce qui nous vaut de connaître la prison Saint-Lazare, près du village des Porcherons, avec son Père supérieur onctueux et humain, ses escaliers clos par des portes épaisses, son suisse porte-clés abattu froidement s'il vous barre le chemin de la liberté, l'Hôpital, « une maison d'horreur »

existent. Cette pratique était beaucoup utilisée dans le passé pour condamner des voleurs, meurtriers, etc. La peine de mort devrait-elle être réinstaurée dans le monde entier ? Il faut la réinstaurée car cela ferait beaucoup plus de place dans les prisons qui sont en surnombres. Cela nous éviterait de payer pour ses prisonniers qui ne méritent pas que l’on paye pour les loger et nourrir, alors que s’ils sont là, c’est entièrement de leurs fautes. Sa leur permettraient de payer pour tout le mal qu’ils

I/ La peine a perpétuité est tout aussi inhumaine : c’est condamner à vivre, tout en sachant qu’on ne sortira jamais. En prison à perpétuité, le condamné perd le peu d’humanité qui lui restait, et devient un animal. II/ il n’existe aucune garantie que les condamnés à mort ou à perpétuité (selon les pays) ne commettront pas à nouveaux leurs crimes s’ils sortent, même très vieux. Mieux vaut supprimer totalement cette probabilité, même si elle est infime. III/ Pour un criminel qui deviendra un ange

compte rendu du procès d'un certain Claude Gueux condamné à mort pour meurtre, il y découvre comme un écho de son plaidoyer contre la peine de mort et décide alors d'en faire un roman. Il retranscrit donc la vie de Claude Gueux dès son entrée dans la prison jusqu'à son exécution en passant par les motifs de son crime et son procès. Suit ensuite une longue réflexion de Victor Hugo sur les rôles et les devoirs de la société face au criminel. « Mais pourquoi cet homme a-t-il volé ? Pourquoi cet homme a-t-il