Désirer Librement

Pour agir librement, encore faut-il agir en connaissance de cause et non être le jouet d’éléments qu’on ne comprend pas. C’est parce qu’il connaît les vents que le marin expérimenté arrive à bon port là où le néophyte risque le naufrage et la mort. Cependant, il paraît nécessaire aussi de penser qu’être libre, c’est choisir, qu’on sache ou non, de sorte que l’ignorant en ce sens serait tout aussi libre que le savant. Dès lors, on peut se demander si l’ignorant peut être libre et comment ou

prioris pas de liberté Ce pendant, on peut admettre que si 'lindividu se sent obligé, il n'a pas de pouvoir d'agir et donc pas de liberté d'action car il y a cette fois ci une reelle contrainte qui pèse sur sa puissance d'agir conformément à ce qu'il désire. Selon Voltaire, pour qu'un homme soit libre, il n'y a pas besoin d'indeterminisme, l'homme est libre s'il a la capacité et la puissance d'agir selon ses désirs. Or, l'obligation même si elle est choisit est une entrave à la puissance de l'homme.

Agir spontanément, est-ce agir librement ? On peut douter qu’une action puisse être spontanée, ou douter que la liberté soit autre chose qu’un vague fantasme, mais la question se pose néanmoins de savoir si, dans l’hypothèse d’une action vraiment spontanée, elle équivaut à ce qui correspondrait à une action libre au cas où la notion de liberté aurait vraiment un sens. Le spontané est non réfléchi. Il semble irresponsable d’associer la liberté à l’absence de réflexion. Pourtant, tout n’est pas

mouvement. Le non-consentement des victimes est l’expression directe de la domination masculine. Le viol, la violence, la peur privent les femmes de leur liberté d’aller et venir, de leur sentiment d’être en sécurité et de leur capacité d’envisager librement des rapports sexuels. Les luttes contre le viol et les violences aboutirent à d’importances modifications législatives, à la ré criminalisation du viol, à la condamnation du harcèlement sexuel et des violences conjugales. Mais si la loi a progressé

n˚ 263, 1971, 254 pages. Sigmund Freud, “ La création littéraire et le rêve éveillé ” (1908) 4 “ La création littéraire et le rêve éveillé ” 1 (1908) Retour à la table des matières Nous autres, profanes, avons toujours vivement désiré savoir d'où cette personnalité à part, le créateur littéraire (poète, romancier ou dramaturge), tire ses thèmes ceci à peu près dans le sens de la question qu'un certain cardinal adressait à l'Arioste, - et comment il réussit, grâce à eux, à nous

vouloir poser sa liberté comme infinie et absolue. Mais est-ce seulement possible ? B) Une liberté comme absence de contrainte est-elle possible ? Mais suffit-il pour être libre de le vouloir ? Le désir de se prouver sa liberté n'est-il pas déjà un premier motif à l'acte de Lafcadio ? Le désir du meurtre n'est-il pas une raison inavouée ? Finalement, la liberté n'est-elle pas illusoire ? Le déterminisme est la doctrine métaphysique qui affirme que l'ensemble du réel est régi par des relations

des perfections habituelles de l’intelligence et de la volonté qui règlent les actes, ordonnent les passions et guident la conduite. Elles procurent facilité, maîtrise et joie pour mener une vie moralement bonne. L’homme vertueux, c’est celui qui librement pratique le bien. Les vertus cardinales sont: La prudence, La tempérance, La justice, Le courage  La prudence s’attache à la vérité et au bien. La prudence ; c’est le pilote de l’homme. C’est l'amour discernant judicieusement ce qui

quelque chose de divin”, dit Aristote. Mais dire cela n’est-ce pas reconnaître que c’est le travail comme moyen de s’affranchir de la nécessité et non comme fin en soi qui est libérateur ? I - Le travail n’est aliénant que s’il est abstrait du désir conscient qui l’engendre. A - le travail consiste à utiliser la nature pour se libérer de la nature. En tant que soumis à la nécessité naturelle de compenser perpétuellement les déperditions de son être, l’homme est, à l’instar de tous les êtres

plaisir, considéré le plus souvent, dans la tradition philosophique, de manière négative. Platon estime que le plaisir est tyrannique ; conséquence ou résultat de la satisfaction d’un désir, il s’estompe progressivement, pour laisser place à un nouveau désir. Lié au manque, celui-ci demande d’être satisfait. Un désir non assouvi est lié au déplaisir, à la souffrance. Nous ne pouvons donc pas faire dépendre notre bonheur du plaisir, et des désirs qui lui sont associés. De son côté, Epicure place le

des désirs pas toujours réalisables car cela peut aller à l’encontre de sa culture. Effectivement si l’homme ressent du désir amoureux pour la femme de son meilleur ami par exemple, de part son éducation et sa culture, ce désir ne peut être réalisable sans enfreindre la moralité de sa société. Autre exemple, ci cet homme ressent du désir amoureux pour la sœur de sa conjointe ce désir ne sera pas plus réalisable sans en subir les mêmes contraintes. Il est nécessaire de démontrer ici que la culture est