El Desdichado Nerval

« El Desdichado », poème liminaire des Chimères, douze sonnets rajoutés en 1852 au recueil de nouvelles, Les Filles du Feu, est certainement le plus célèbre de Gérard de Nerval, poète romantique français. Les nombreuses références mythologiques ou historiques qui y sont présentées, suggèrent que le poème relate l’expérience d’un individu en proie à une crise d’identité. Nous pourrons alors nous demander comment l’écrivain s’interroge sur sa propre personnalité et comment il parvient à se retrouver

Gérard de Nerval est un écrivain et poète français, né le 22 mai 1808 à Paris. Sa notoriété est principalement issue de ses poèmes et de ses nouvelles, notamment son ouvrage Les Filles du feu, recueil de nouvelles et de sonnets publié en 1854. Les Chimères de Gérard de Nerval correspondent à un recueil de 12 sonnets d'inspiration romantique. Cet auteur est sujet à une véritable influence de la part des histoires épiques, de ses peines amoureuses ou encore des éléments mythique dont la finalité est

El Desdichado Dans ce premier sonnet qui ouvre le recueil des Chimères , le poète Gérard de Nerval, frappé par la mort de l’actrice Jenny Colon, s’assimile à la figure d’Orphée. Sa plongée vers les Enfers se manifeste par la tentation du suicide, qu’il parvient à repousser, par le recours au passé, qu’il s’agisse du passé personnel, ou d’un passé plus mythique, avec l’apparition de figures héroïques, toutes liées à un amour passionnel. Le lien s’affirme entre

de Gerard de Nerval ( 19ème ) El desdichado « El desdichado » de Nerval est un sonnet . Les vers sont des alexandrins.« El desdichado » est un personnage emprunté a Walter Scott, c'était un chevalier dépossédé de son château, d'où son nom : « el desdichado » qui signifie « le déshérité ». Nerval a choisi ce nom pour son poème car lui aussi était dépossédé de quelque chose qui lui était cher : sa femme. On peut diviser le poème en 4 parties : Lors de la première strophe, Nerval parle de sa

"El desdichado", Gérard de Nerval Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé, Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, - et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m'as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie, La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé, Et la treille où le Pampre à la Rose s'allie. Suis-je Amour ou Phoebus ?... Lusignan ou Biron ? Mon front est rouge encor du baiser de

Le Sonnet → Pétarque XVe siècle Sonetto → Petite chanson L'auteur va associer ses amours perdu à des mythes, des légendes. Il est à la recherche d'une sorte de rédemption de ses amours perdus. Ce recueil à été paru en 1854. C'est un recueil basé sous le signe de l'errance, du désespoir. Il va osciller entre la lumière et l'ombre. Il va montrer à quels point les sentiments change et à quel point l'homme se retrouve seul. 1. Structure original → 1er quatrain Condit° du poète → 2e quatrain

El Desdichado, Gérard de Nerval El Desdichado veut dire le malheureux, pour Nerval ça veut dire le déshérité. Desdichado est un terme d’Ivanhoé, de Walter Scott. C’est un personnage chevalier privé de ses terres et prend le surnom du «Desdichado», dont le blason est un chêne déraciné. Paul Eluard (surréaliste) a eu un manuscrit du sonnet. Le premier titre du poème fut le Destin≠ el Desdichado. Gérard de Nerval a une base savante, c'est-à-dire qu’il a une mémoire des textes et une tradition

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El Desdichado Je suis le ténébreux, - le veuf, - l'inconsolé, Le prince d'Aquitaine à la tour abolie Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé Porte le soleil noir de la Mélancolie. Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie, La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé, Et la treille où le pampre à la rose s'allie. Suis-je Amour ou Phébus ? ... Lusignan ou Biron ? Mon front est rouge encor du baiser de la reine ; J'ai rêvé

Les Chimères, El DesdichadoJe suis le ténébreux, - le veuf, - l'inconsolé, Le prince d'Aquitaine à la tour abolie : Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé Porte le soleil noir de la Mélancolie. Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie, La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé, Et la treille où le pampre à la rose s'allie. Suis-je Amour ou Phébus ? ... Lusignan ou Biron ? Mon front est rouge encor du baiser de la reine ; J'ai rêvé