Elvire Murail

PREMIÈRES MÉDITATIONS POÉTIQUES.......................... 57 I L’ISOLEMENT. .......................................................................58 II L’HOMME..............................................................................62 III À ELVIRE..............................................................................74 IV LE SOIR................................................................................. 77 V L’IMMORTALITÉ. ......................................................

Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère, Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas Et ton rire trempé de pleurs qu'on ne voit pas, Pour faire épanouir la rate du vulgaire. IX – LE MAUVAIS MOINE Les cloîtres anciens sur leurs grandes murailles Étalaient en tableaux la sainte Vérité, Dont l'effet réchauffant les pieuses entrailles, Tempérait la froideur de leur austérité. En ces temps où du Christ florissaient les semailles, Plus d'un illustre moine, aujourd'hui peu cité, Prenant pour atelier

Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère, Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas Et ton rire trempé de pleurs qu‘on ne voit pas, Pour faire épanouir la rate du vulgaire.  Le Mauvais Moine Les cloîtres anciens sur leurs grandes murailles Etalaient en tableaux la sainte Vérité, Dont l‘effet réchauffant les pieuses entrailles, Tempérait la froideur de leur austérité. En ces temps où du Christ florissaient les semailles, Plus d‘un illustre moine, aujourd‘hui peu cité, Prenant pour atelier

l'encensoir, Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère, Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas Et ton rire trempé de pleurs qu'on ne voit pas, Pour faire épanouir la rate du vulgaire. IX. Le Mauvais Moine Les cloîtres anciens sur leurs grandes murailles Etalaient en tableaux la sainte Vérité, Dont l'effet réchauffant les pieuses entrailles, Tempérait la froideur de leur austérité. En ces temps où du Christ florissaient les semailles, Plus d'un illustre moine, aujourd'hui peu cité, Prenant pour atelier

l’encensoir, Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère, Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas Et ton rire trempé de pleurs qu’on ne voit pas, Pour faire épanouir la rate du vulgaire. 19IX Le mauvais moine Les cloîtres anciens sur leurs grandes murailles Étalaient en tableaux la sainte Vérité, Dont l’effet, réchauffant les pieuses entrailles, Tempérait la froideur de leur austérité. En ces temps où du Christ florissaient les semailles, Plus d’un illustre moine, aujourd’hui peu cité, Prenant pour

seigneur et de faire la part aux prétentions de beau langage de Sganarelle qui mélange les registres. Le comique tient là encore à un double décalage. Le dialogue amoureux de Charlotte et Pierrot à l'acte II fait pendant à celui de Don Juan et Dona Elvire de l'acte I. Le parler paysan correspond à une conception de l'amour fort différente. À la question de Charlotte : " Ne t'aimais-je pas aussi comme il faut ? ", Pierrot répond non, et lui propose le modèle de la " grosse Thomasse " : " Alle est toujou

saltimbanque à jeun, étaler tes appas Et ton rire trempé de pleurs qu’on ne voit pas, Pour faire épanouir la rate du vulgaire. Collections 21 Litteratura.com Spleen et Idéal IX LE MAUVAIS MOINE Les cloîtres anciens sur leurs grandes murailles Etalaient en tableaux la sainte Vérité, Dont l’effet réchauffant les pieuses entrailles, Tempérait la froideur de leur austérité. En ces temps où du Christ florissaient les semailles, Plus d’un illustre moine, aujourd’hui peu cité, Prenant pour atelier

la rate du vulgaire. Fleurs du mal Charles Baudelaire inkwatercolor.com Charles Baudelaire inkwatercolor.com 23 23 Le Mauvais Moine édition de 1861 édition de 1861 Fleurs du mal Les cloîtres anciens sur leurs grandes murailles Etalaient en tableaux la sainte Vérité, Dont l'effet réchauffant les pieuses entrailles, Tempérait la froideur de leur austérité. En ces temps où du Christ florissaient les semailles, Plus d'un illustre moine, aujourd'hui peu cité, Prenant pour

un vent impétueux, qui porte jusqu’aux navires des Grecs un nuage de poussière ; il amollit leur courage, et comble de gloire Hector et les Troyens. Ceux-ci, pleins de confiance en ces prodiges et en leur propre valeur, tâchent de rompre la forte muraille des Grecs ; ils arrachent les créneaux des tours, démolissent les parapets, et s’efforcent d’arracher, avec les leviers, les masses de pierre que les Grecs posèrent sur un solide fondement pour être la base des tours. Ils les ont déjà ébranlées,

fantôme décoloré, au geste roide et sculptural, ent le gouvernail. Le vieux don Luis montre du doigt ses cheveux blancs raillés par son fils hypocritement impie. Sganarelle demande le payement de ses gages à son maître désormais insolvable. Doña Elvire tâche de ramener l’ancien sourire de l’amant sur les lèvres de l’époux dédaigneux, et les pâles amoureuses mises à mal, abandonnées, trahies, foulées aux pieds comme des fleurs de la veille, lui découvrent la blessure toujours saignante de leur