Emprisonné Dans Les Préjugés

malheurs du monde. Nous ne sommes heureux en Angleterre que depuis que chacun jouit librement du droit de dire son avis.» Par ailleurs les Juifs et Protestants sont brûlés, massacrés parce qu'ils ne sont pas catholiques et les opposants au pouvoir emprisonnés. L'article «Tolérance» de Jean-Edme Romilly tiré de l'Encyclopédie nous pousse à nous interroger sur le sens de la persécution et de l'intolérance. L'auteur se pose de nombreuses questions rhétoriques dont la réponse se veut évidente. «Ce qui me

devient même un adversaire en faisant une critique systématique et générale et adopte l’idéologie matérialiste athée. Ses convictions religieuses apparaissent dès 1749 dans la Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient, qui lui vaudra d’être emprisonné au fort de Vincennes pendant trois mois. Il va devenir l’un des plus grands personnages du Siècle des Lumières, devenant le philosophe par excellence de cette époque en réalisant l’idéal encyclopédique des Lumières. Il invente la critique d’art

l’état-civil • instituent le mariage civil ( Ces rigueurs entraînent : • de vives tensions avec le Vatican et la rupture des relations diplomatiques • un grand trouble à l’intérieur de l’Empire où évêques et prêtres sont emprisonnés • une opposition sans concession du Zentrum qui accroît son audience aux élections de 1877 • une vive inquiétude de l’empereur Guillaume Ier qui redoute la naissance d’un mouvement antireligieux Prenant conscience que sa politique

situe-t-il face à sa propre liberté ? I/ Une liberté sous condition 1/ La liberté déchainée Spontanément la liberté est définit sur un mode négatif à partir de ce qu’elle n’est pas : être libre, ce serait ne pas être forcé, contraint, objet, emprisonné… Ainsi dans l’Antiquité la liberté est perçue comme la possibilité pour le citoyen de ne pas être esclave. En effet la liberté n’apparait alors pas comme un droit naturel partagé par tous les hommes mais comme un droit civil. Retourner positivement

d’être hommes ». Descartes faisait la distinction entre l’homme et l’enfant par le fait que l’un est doué de raison et l’autre non. L’enfant ne pouvant exercer de pouvoir critique va être sous l’influence de ses éducateurs et gardera ainsi ses préjugés une fois devenu homme (adulte). On inculque à l’enfant des principes qu’il adopte de façon naturelle en les faisant siens. Freud, quant à lui, surenchérit en affirmant que « l’enfant est le père de l’Homme ». L’enfant est le père de l’homme en

sexe, détermine notre façon d’être et notre façon de penser. Il arrive que l’identité sexuelle, pourtant clairement définie à la naissance soit perturbée voire remise en question. L’individu n’accepte pas, alors ce corps dans lequel il se sent « emprisonné », tel est le cas des transsexuels. En France, ces derniers ont été durant des années incompris et exclus de la société. En effet, jusque dans les années 1970, 1980 le fait pour une personne de se considérer de l'autre sexe, était généralement

plus les arts que moi; personne n’était plus convaincu que les artistes possédaient de fort beaux secrets. Cependant, je me suis aperçu que leur condition n’est pas meilleure que celle des poètes et qu’ils sont, les uns et les autres, dans le même préjugé. Parce que les plus habiles d’entre eux excellent dans leur partie, ils se regardent comme les plus sages des hommes. Cette présomption a terni tout à fait leur savoir à mes yeux. De sorte que me mettant à la place de l’oracle et me demandant ce que

permet de définir le degré de vérité qui habite ses connaissances, ses croyances, et c’est elle qui lui permet d’être libre en ne se laissant pas imposer des connaissances extérieures. « L’homme est deux fois » exprimait Hegel. L’homme est certes emprisonné dans le réel, mais sa capacité à se dédoubler lui permet de se libérer de cette même réalité. Un esprit libre et donc un esprit qui sait se dédoubler. Cette capacité, qui amène également un regard de l’homme sur ses propres actions, peut amener

« pratiques d’évitement » : on s’éloigne du danger au point qu’on n’a plus l’immense liberté de profiter du cours [=> les élèves du 2nd groupe sauront l’expliqueront ceux du 1er]) et inhibitions (timidité : je n’ose pas, je ne suis pas libre de ), préjugés et clichés (je ne suis pas libre de penser ce que je veux puisque je pense ce que m’impose la majorité, l’autorité), situations confortables (l’esclave qui préfère rester dans sa prison parce que c’est plus confortable : nous sommes des esclaves

qui y est écrite. Les Européens du temps de Montaigne pensaient que les cannibales étaient "barbarement" incompréhensibles car les conquistadors; eux même "barbares" d'ailleurs mais européens toutefois; leur avaient racontés leur point de vue préjugé vis à vis des indiens. Montaigne, davantage intéressé par sa propre expérience personnelle rencontre directement les indiens et en tire sa propre culture indienne personnelle. Au final, il a raison. L'expérience concrète lui a permit d’apprendre