En Attendant Godot Et Les Chaises

des décors s'étoffent pour les pièces classiques, Becket et Ionesco qui font partie du courant dit du Théâtre de L'absurde, créent des pièces de théâtre avec des décors les plus minimalistes , visant au symbole. Ainsi dans la célèbre pièce "En attendant Godot" de Becket, le décor n'est plus que l'espace même du plateau ,en son centre, un arbre trône. Dans la pièce " Ô les beaux jours", Winny le personnage principal se trouvera prisonnière d'un monticule de terre, d'où émerge son corps. Son univers

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente Samuel Barclay BECKETT (Irlande - France) (1906-1989) [pic] Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ‘’En attendant Godot’’). Bonne lecture ! Né un vendredi saint qui était aussi un vendredi 13, dans la banlieue de Dublin, il était le second des deux fils d’un couple protestant de la classe moyenne (son père dirigeait une entreprise d’arpentage, sa mère était infirmière), il

extraits de pièces de théâtre allant de l’Antiquité romaine (Plaute) au XXe siècle (Beckett), en passant par le XVIIIe siècle (Marivaux). Les deux premières (La Marmite de Plaute et L’Île des esclaves de Marivaux) sont des comédies. La troisième (En attendant Godot de Samuel Beckett) fait partie du théâtre de l’absurde et peut être considérée comme une farce tragique. Quelles que soient ces différences d’époque et de genre, ces trois extraits mettent en scène une relation complexe entre maîtres et valets

sur l’individu. Il transmet ses idées au théâtre à travers le comique. Il doit son succès à sa pièce Rhinocéros. -Samuel Becket : irlandais, Mr Beckett s’installe en France en 1937 et dès 1945 compose ses pièces essentiellement en français. En attendant Godot, une de ses pièces principales, créé un nouveau langage psychologique pour le théâtre de l’époque. Ses œuvres se confrontent à l’absence des mots, de sens et de Dieu (Fin de partie, Oh les beaux jours). L’ensemble de ses pièces lui permet de décrocher

Les grains s'ajoutent aux grains, un à un et un jour, soudain, c'est un tas, un petit tas, l'impossible tas » : par la grâce de cette extraordinaire réplique inaugurale, Fin de partie entre dans l'histoire du théâtre, quatre ans après En attendant Godot, comme la pièce qui achève de renverser la vieille dramaturgie. Hamm, c'est Serge Merlin. Aveugle dans son fauteuil roulant, il ne peut même plus voir venir la fin, mais il la sent dans sa tête, goutte à goutte. Clov, c'est Gilles Privat.

dans une attente qui ne sera jamais comblée et dans une logique de répétition (piétinement cyclique, temps « zéro » beckettien) où un processus de dégradation se substitue à la progression d'un conflit en fin de compte improductif (Beckett, En attendant Godot, 1953, Fin de partie, 1957), ou bien qu'elles se perdent dans une conversation réduite à l'échange de lieux communs, de répliques incohérentes (Ionesco, La Cantatrice chauve, 1950). Car c'est le langage, et avec lui la capacité même des personnages

ridicules ou inadaptés, diction trop emphatique ou inaudible ...). Par manque de moyens, certaines pièces sont joués avec moins d'acteurs que prévu (les manquants étant remplacés par des mannequins, je l'ai vu moi-même une fois), sans décor (juste des chaises par exemple) , ou sont tirées vers le cirque ou la farce sans raison (par exemple pour une tragédie). La mode est actuellement aux pièces jouées dans une langue étrangère avec des sous-titres, mais alors on ne voit pas la moitié de ce que font les

symboliques ; - enfin, ce théâtre représente un vide : il met en relief l’absurdité de la condition humaine, la bêtises des espérances. C’est le théâtre de l’absurde. Parmi les pièces emblématiques de cette époque, on retiendra En attendant Godot de Beckett ou Les Chaises de Ionesco.

personnage ne se retire. Sur les quatre personnages en présence, trois sont dans l'incapacité de se déplacer. Hamm est aveugle et paralysé et Beckett prend soin de nous préciser qu'il est sur un vieux fauteuil à roulette, beaucoup moins maniable qu'une chaise roulante. Il demande à Clov des roues de bicyclette qu'il ne possède évidemment pas. Devant cette situation, Hamm prend une gaffe (il s'agit d'une perche), p.59, dont l'utilisation est ici particulièrement clownesque. Nagg et Nell, quant à eux, n'ont

entre stichomythie et tirade parfois inattendus (monologue de Lucky dans En attendant Godot, de Beckett, 1952). Tous les registres de langue sont utilisés (parfois d’une langue à l’autre) et tous les jeux de mots sont permis. Pour accompagner cette dynamique du langage, la gestuelle prend une place plus importante que dans le théâtre classique. Quelques exemples du théâtre de l’absurde : la leçon, 1951 ; les Chaises, 1952 ; Rhinocéros, 1959 ; Le roi se meurt, 1962 ; Fin de partie, 1957 ; Oh ! Les