En route pour la joie

sa voiture, un peu veille mais qui fonctionnait tout de même. La nuit etait glaciale et très noir. En temps normal, la jeune femme mettait environ une heure pour arriver à son travail. Mais, ce soir-là, la route fut belle durant les premiers kilomètres. Il y avait très peu de monde sur la route ce qui lui permettait de rouler plus rapidement . Elle continuait tranquillement son chemin le long des quais de la Seine lorsqu’un véhicule imprudent grilla un feu tricolore à toute vitesse. Malgré un très

bleuis, la bouche emplie d'une sorte de liquide grumeleux qui ressemble à du riz au lait. Il croise la route d'un jeune médecin à qui il tente d'apporter un peu d'aide. Le courageux praticien a le temps de lui enseigner les quelques gestes qui, pense-t-il, peuvent sauver un malade avant de tomber lui-même victime du mal. Angelo inhume celui qu'il appelle le pauvre petit Français avant de reprendre la route de Manosque qu'il finit par atteindre malgré les chemins surveillés par des autorités qui tentent

création, Qui ne vit qu'aux dépens de ce qu'il assassine, Dans son tronc douloureux ouvre un large sillon ! Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte, Le pin verse son baume et sa sève qui bout, Et se tient toujours droit sur le bord de la route, Comme un soldat blessé qui veut mourir debout. Le poète est ainsi dans les Landes du monde ; Lorsqu'il est sans blessure, il garde son trésor. Il faut qu'il ait au coeur une entaille profonde Pour épancher ses vers, divines larmes d'or !

murs La sirène chantait sans joie Il respirait l'odeur des arbres Avec son corps comme une forge La lumière l'accompagnait Et lui faisait danser son ombre Pourvu qu'ils me laissent le temps Il sautait a travers les herbes Il a cueilli deux feuilles jaunes Gorgées de sève et de soleil Les canons d'acier bleu crachaient Des courtes flammes de feu sec Pourvu qu'ils me laissent le temps Il est arrivé près de l'eau Il y a plongé son visage Il riait de joie il a bu Pourvu qu'ils me

Marceline Desbordes-Valmore …J’ai semé ma joie au sommet d’un roseau ! Au cœur même de ces poèmes qu’on trouve parfois négligés – ma plume court, dira volontiers Marceline – et qui manquent certainement de tout désir de composition, apparaît ce qu’on ne peut dire autrement que par l’idée de lumière. Comme si les mots retrouvaient une intensité, une qualité d’évidence qui seraient en puissance dans chaque chose, un vers puis un autre et un autre encore se détachent de la méditation ou du souvenir

mais il n’ose pas poser de questions. Le jeune homme reprend la route et rencontre alors une jeune fille qui lui révèle qu’elle est a cousine et qu’une malédiction pèse désormais sur lui parce qu’il a gardé le silence. S’il avait posé des questions à propos du graal, il aurait pu guérir le Roi Pécheur de ses blessures et lui faire retrouver l’usage de ses membres et le maintien de ses terres. En poursuivant son chemin, il croise la route de la jeune fille à qui il avait volé une bague et veut alors

Renoncour, « homme de qualité », relate les circonstances de sa rencontre avec le chevalier des Grieux, dans une « mauvaise hôtellerie », à Pacy, où il règne à une agitation exceptionnelle due à l’arrivée d’un convoi d’une « douzaine de filles de joie », en route vers le Havre. Il décide d’aller lui-même voir ce qui provoque une telle émotion. En quoi cette scène est-elle un habile stratagème pour éveiller la curiosité des lecteurs et des lectrices ? I- Exciter la curiosité (des lignes 1 à 11) 

Jean Guéhenno. Mais bien qu'homme de gauche, à tendance libertaire, voire anarchisante, souvenir de son père, Giono reste avant tout pacifiste. L'évolution des communistes en faveur du réarmement le rebute, et en 1935 il s'éloignera d'eux. Que ma joie demeure, qui paraît en 1935, est une étape marquante dans le cheminement de l'auteur. Le bonheur, la vie communautaire heureuse, se heurtent ici aux désirs de l'homme, à ses passions. Le pessimisme fait son entrée dans l'oeuvre. Le roman est cependant

papillons de couleurs, aux salamandres sur les murs et aux lampadaires solaire. Aux sifflements des oiseaux cachés dans leurs arbres, aux chants des cigales. Doux bruits des voitures électriques qui survolent la route sans un grincement de pneus. Tous cela formaient une mélodie de joie et de bonne humeur dans un village d’air frais et d’eau douce. Les fleurs aromatiques dégageaient des odeurs sublimes. Les gens se déplaçaient la plus part du temps en vélo des gens très agréable qui se réunissaient

je fus à sa hauteur, je lui demandai sans attendre si ce chiot lui appartenait, et s'il était possible de le ramener chez moi. Tout en se retournant pour poursuivre sa route, il répondit d'une voix grave qu'il ne l'avait jamais vu, et que dans tous les cas, il ne s'intéressait pas aux animaux à l'état critique. Je fus submergé de joie, puis pris d'une vague tristesse, en réalisant qu'il avait raison : Ce chien qui ne devait pas être âgé de plus de 3 semaines n'était pas en forme, vraiment pas. Mais